Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - AMADOUNI , Garabed (Monseigneur)     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
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Monseigneur Garabed AMADOUNI
( 1900 - 1984 )

L'auteur

 
Naissance le 16 février 1900 à Ankara (Turquie), décès le 14 janvier 1984.

Mgr. Garabed AMADOUNI : vrai nom : PARMAKSIZIAN. S.E. Mgr Garabed Amadouni, évêque titulaire d'Amathus de Chypre, président de la Commission oecuménique du Patriarcat (Hiérarchie arménienne catholique)

Ordonné prêtre le 8 décembre 1925, Vicaire apostolique de France le 22 juillet 1960 (Catholiques arméniens), ordonné évêque le 18 décembre 1960, prend sa retraite en 1971.

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 L'Église arménienne et la Catholicité
Titre : L'Église arménienne et la Catholicité / auteur(s) : Monseigneur Garabed AMADOUNI - Précis historique et oecuménique
Éditeur :
Année : 1978
Imprimeur/Fabricant : TLA, Venise (Italie)
Description : 12 x 18,5 cm, 93 pages
Collection :
Notes : Avant-propos de l’auteur, Notes bibliographiques page 83 à 93
Autres auteurs :
Sujets : Religion -- Théologie
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

AVANT-PROPOS

Au mois de novembre de l'an 1976, Mr. Dr. J. MADEY, au nom de JOHANNES - ADAM - MOHLER - INSTITUT - FUR - ÔKUMENIK de Paderborn, sollicitait notre contribution pour une étude sur «L'Avenir des Eglises Catholiques Orientales» qu'on avait projetée pour une prochaine consultation œcuménique, organisée par la Fondation «PRO ORIENTE » de Vienne (Autriche), ayant pour thème le «Statut des Eglises Orientales Catholiques», dans le contexte œcuménique.
Ce qu'attendait de nous cet Institut réputé était de nous exprimer plutôt sur «L'Avenir de l'Eglise Arménienne Catholique».
Les différentes études en vue, concernant chacune des Eglises orientales catholiques, seraient rassemblées dans un volume, en anglais, ayant pour titre: THE FUTURE OF THE ORIENTAL CATHOLIC CHURCHES.
Malgré les multiples tâches qui nous retenaient déjà, vu l'intérêt du projet, nous avons accédé à la demande de l'Institut Œcuménique ci-dessus mentionné, et nous lui avons fait parvenir, à l'époque convenue, notre réponse, tout en nous réservant le droit de la publier en langue française.
Avant d'aborder la réponse précise à la question posée, nous avons jugé devoir préluder ce texte par un précis historique concernant deux courants ecclésiologiques qui au cours des siècles ont remué l'Eglise Arménienne. C'est la première partie du texte.
Dans la seconde partie, on a formulé la réponse désirée, au nom de l'Institut cité plus haut, par Mr. Dr. J. Madey.
Le texte que nous lui avions remis, destiné au volume en anglais, nous le donnons maintenant en français, au public, sous un titre différent de celui choisi par l'Institut, qui n'était pas de notre goût. Il nous paraît plus à propos d'intituler ce texte ainsi: «L'ÉGLISE ARMÉNIENNE et LA CATHOLICITE».
Nous devons avouer que durant les années de notre charge pastorale en France, à l'occasion de nos contacts avec les différentes couches sociales de nos ouailles de naguère, nous avions souvent entendu ce refrain: Donnez-nous quelque texte succinct qui nous fasse connaître l'origine et le pourquoi de la formation, au sein de l'Eglise Arménienne, de ces deux branches d'Eglises hiérarchisées: Eglise Arménienne et Eglise Arménienne Catholique.
A ce moment-là, à cause de nos responsabilités pastorales, nous n'étions pas à même de nous consacrer à ce travail. La requête de Mr. Dr. J. Madey sur «L'Avenir de l'Eglise Arménienne Catholique» nous a offert l'heureuse occasion de rassembler, au moins sommairement, les phases plus saillantes de l'histoire de notre Eglise, expliquant le processus du dédoublement dont il s'agit. Les lecteurs qui voudraient en savoir davantage, n'ont qu'à avoir recours aux sources indiquées dans les références.
Nous espérons que ce précis historique, avec sa conclusion de caractère œcuménique rendra un modeste service à nos amis et à nos anciennes ouailles, auxquels nous l'offrons bien cordialement.
Le lecteur attentif aura, à travers ce texte, l'aperçu général de la question et en même temps percevra le facteur dominant qui a provoqué et entretenu ce dédoublement : LA POLITIQUE.
D'abord, ce fut celle qui provenait de la rivalité de deux empires, au milieu desquels se trouvaient l'Arménie et son Eglise, à savoir la Perse Mazdéiste et Byzance. Ensuite les dominateurs de l'Islam, surtout les Turcs-Ottomans qui ont traité tout le temps, en raïas leurs sujets chrétiens.

Par rapport à la communion ecclésiale de l'Eglise Arménienne, tant avec Byzance qu'avec Rome, il suffirait d'envisager quelque peu l'attitude de nos Katholikos siégeant dans le royaume indépendant de la Cilicie arménienne, pendant quatre siècles, — où après tout ils avaient été moins conditionnés, — et de la comparer avec l'attitude de ceux qui avaient vécu sous des dominateurs étrangers et tyranniques, afin de se rendre compte de la fâcheuse action de ces derniers sur eux. Quelle sollicitude et quel empressement ont manifestés, à partir de Grégoire II Vekayasser, nos Katholikos siégeant en Cilicie pour panser les blessures ouvertes avant eux sur le corps de notre Eglise!
En de pareilles conjonctures, même si ce fut seulement une partie de cette Eglise qui a pu rester fidèle au principe évangélique de la pleine unité de l'Eglise du Christ, ce fait, à lui seul, doit être reconnu, pensons-nous, comme titre de mérite appartenant, non pas seulement à un groupe restreint d'Arméniens, mais à toute la nation.
Aujourd'hui, dans le climat d'œcuménisme, à la lumière rayonnant du Concile Vatican II, qui a mis l'accent sur la doctrine de l'unité du Collège épiscopal, unique garant de la communion ecclésiale, il n'y a, pour nous, qu'à regarder nos Katholikos du passé, ceux qui furent riches en vertu et en doctrine orthodoxe, et nous en inspirer, afin de suivre leurs pas et reconstruire ainsi l'unité de notre Eglise, dans la charité, éclairée par la pleine lumière de la vérité révélée.
Rome, 2 avril 1978 Dimanche 1er après Pâques
G. AMADOUNI
Evêque Tit. d'Amathus


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 Une Page sur mille du témoignage chrétien d'un peuple
Titre : Une Page sur mille du témoignage chrétien d'un peuple / auteur(s) : Monseigneur Grégoire BAHABANIAN -
Éditeur : Pères Mekhitaristes de Venise
Année : 1976
Imprimeur/Fabricant : Imprimerie Saint-Lazare, Venise
Description : 15,5 x 21 xm, 140 pages, couverure illustrée du portrait de Mgr Bahabanian
Collection :
Notes : Préface et introduction de Monseigneur Garabed AMADOUNI, évêque titulaire d'Amathus de Chypre
Autres auteurs : Monseigneur Garabed AMADOUNI [préfacier] -
Sujets : Histoire moderne -- Génocide des Arméniens -- Chrétienté
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Publication du récit personnel de Mgr Bahabanian, "Récit de notre déportation d'Ankara"

PREFACE

Mgr. Grégoire Bahaban, le dernier évêque des Arméniens Catholiques d'Ankara, né dans cette ville le 5 Décembre 1866 et décédé à Paris le 2 Janvier 1951, avait écrit ses Mémoires ou le JOURNAL de sa Déportation et de celle de ses fidèles. Il l'avait intitulé: « Récit de notre Déportation d'Ankara, 1915 Août 14/27 ».
Nous nous sommes permis de substituer à ce titre cet autre: « UNE PAGE SUR MILLE DU TEMOIGNAGE CHRETIEN D'UN PEUPLE ».
En effet, on peut dire que ce récit n'est qu'une page d'une longue série de témoignages chrétiens rendus par le peuple arménien pendant le ler quart de notre siècle, dont les actes, si tout était écrit, constitueraient de gros volumes.
Le JOURNAL de Mgr. Bahaban, ayant été surtout écrit à l'usage du petit reste de ses ouailles, qui ont survécu aux horreurs des massacres des années 1915-1918 des Arméniens, habitant la Turquie, avait été rédigé en langue turque.
Comme il était d'usage à l'époque qui précède la réforme introduite dans l'alphabet de la nouvelle Turquie, les citoyens arméniens qui avaient perdu la connaissance de leur propre langue maternelle, et qui ne connaissaient que le turc, — c'était bien le cas des Arméniens d'Ankara et de certaines autres agglomérations d'Anatolie centrale et occidentale, — préféraient écrire le turc en caractères arméniens, beaucoup plus faciles qu'écrire en alphabet arabe. Mgr. Grégoire Bahaban s'en est servi pour son Journal, vu que par ce moyen son récit serait plus facilement accessible à ses ouailles.
Nous reproduisons ici, en fac-similé, une page de son texte original, en guise de spécimen.
Après le décès de l'auteur, à Paris, le 2 Janvier 1951, son manuscrit a été gardé chez ses proches parents comme une précieuse relique. Durant les années de notre ministère en France, ces parents le mirent aimablement à notre disposition en souhaitant de le voir imprimé, pour l'édification de leurs compatriotes survivant aux affres de la Déportation dont il est question.
Après mûre réflexion, nous nous sommes rendu compte que lancer ce texte tel qu'il était, dans la langue originale et en caractères de l'alphabet arménien, n'avait désormais aucun sens, étant donné que les intéressés eux-mêmes, et surtout les jeunes, connaissent mieux aujourd'hui le français que la langue de leur pays d'origine. Nous nous sommes décidés donc d'en soigner la traduction française.
Pour ce travail nous avons eu recours à Mr. Georges Paboudjian, connaisseur de la langue turque de l'époque, arménien catholique, né à Brousse, résidant à Paris. C'est lui qui en a soigné la version en français. Hélas! Après avoir accompli cette tâche, il n'a pas survécu longtemps.
La traduction terminée, nos responsabilités pastorales, nos engagements, ainsi que l'état précaire de notre santé ne nous ont pas permis, pour quelque temps, de passer à la publication. Nous ne voulons pas la renvoyer à plus tard.
Nous sommes certains, que l'intérêt hagiographique et ecclésial de ce Journal n'échappera à quiconque va le lire. Il aura la possibilité de toucher du doigt la réalité d'un témoignage collectif chrétien rendu par un peuple entier.
L'authenticité de ce témoignage y est confirmée par l'exposition simple et lapidaire d'un évêque, lui-même soumis aux mêmes avanies que ses ouailles.
Le lecteur va se rendre compte que la Déportation de tous les Arméniens peuplant l'Empire Ottoman n'était qu'un moyen rusé et un camouflage de l'extermination totale de ce peuple qui au long de sept siècles, malgré les pressions déguisées et les vexations de tout genre, n'avait pas renoncé à la fidélité en Jésus Christ pour l'échanger avec l'Islam et s'intégrer complètement dans la masse du peuple Turc-musulman. Ce fut son unique délit.
Nous devons relever tout d'abord que ce Journal nous transmet uniquement les événements rattachés directement à la Déportation des Arméniens Catholiques d'Ankara, dont Mgr. Gr. Bahaban était le pasteur. Ce narrateur toutefois, qui fut aussi témoin oculaire, ne perd pas de vue ce qui était arrivé à ses frères arméniens de la même ville d'Ankara, quinze jours auparavant, vers la fin du mois de Juillet 1915. Cependant, puisqu'il en ignorait les détails, il y fait seulement allusion de façon générale.
D'ailleurs pour ce qui concernait aussi ses ouailles, il ne relate, — excepté dans le début du Journal, — que les faits qui se rapportent au 1er convoi dont il faisait partie et cela jusqu'à l'endroit où il a pu le suivre, pendant cent journées de marche, après quoi il fut détaché du groupe pour gagner la ville d'Alep.
Par contre, le reste de son convoi, ainsi que les composants du 2ème et Sème convoi des Arméniens Catholiques d'Ankara ont dû poursuivre leur calvaire, — malgré le contre-ordre formel obtenu au début de leur départ, au nom de Sa Majesté le Sultan, de les exclure du verdict de massacres, — malgré tout cela, à proximité d'Alep eux-aussi furent mêlés à tous leurs autres coreligionnaires arméniens, provenant de toutes les contrées de la Turquie, et ils furent poussés sans pitié toujours en avant sur le sable brûlant, ronceux et rocailleux du désert de la Syrie jusqu'à Deïr-el-Zor, localité qui allait devenir leur tombe.
C'est là que le dernier souffle de vie, resté à ces fantômes d'êtres humains, serait éteint dans les conditions les plus cruelles, sur un ordre du Moutassarif du lieu de les enterrer vifs sous le sable du désert.
Entre plusieurs autres, celui qui raconte ce dernier acte de la tragédie apocalyptique de ces déportés arméniens, est M. l'Abbé Pierre Merdjimékian. Des Mémoires de celui-ci nous traiterons dans notre Introduction, au paragraphe bibliographique.
Point n'est besoin d'affirmer que le but de cette publication, loin de toute visée politique, n'est que d'offrir, à l'exemple de ce que faisaient les anciens chrétiens en échangeant entre Communautés ecclésiales le récit de leurs Martyrs, un moyen efficace d'édification, surtout à la jeunesse de notre époque où la fidélité à l'Evangile est de toute nécessité.
Nous entendons l'adresser, particulièrement aux enfants et aux petits-enfants de ces héros de la foi, se trouvant en France et dans d'autres pays de la Diaspora. Que ceux-ci, en feuilletant ces pages, touchent du doigt ce qu'a été la fermeté de leurs ancêtres, en face des épreuves extrêmes auxquelles leur fidélité au Christ avait été soumise.
Nous tenons bien à relever que l'élan collectif de sacrifier en victime sa propre vie plutôt que de renier le Christ a été commun à une forte majorité des Arméniens. En fait, quantité d'écrits de témoins oculaires qualifiés, traitant du cas des Arméniens Grégoriens et Protestants de toutes les contrées de l'Empire Ottoman, l'attestent. Au cours de ces dernières 60 années, il s'est déjà constitué une riche bibliothèque à travers laquelle on entrevoit que la même vertu de fidélité a été le privilège d'une majorité assez importante.
Nous allons développer un peu davantage, dans notre Introduction, ce dernier point, c.à.d. la mort in odium fidei acceptée par ces victimes.
Entre temps, nous souhaitons vivement qu'un grand nombre de lecteurs et de lectrices profitent de ces pages pour en tirer des motifs d'édification et de renouveau de leur propre vie chrétienne.
G. AMADOUNI
Evêque Tit. d'Amathus de Chypre


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 La Divine liturgie du rite arménien : la grand-messe et la messe basse
Titre : La Divine liturgie du rite arménien : la grand-messe et la messe basse / auteur(s) : Monseigneur Garabed AMADOUNI - Le petit missel arménien
Éditeur :
Année : 1957
Imprimeur/Fabricant : Imprimerie arménienne, Saint-Lazare
Description : 12 x 17 cm, 144 pages
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Liturgie arménienne
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

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