Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - ARNOUX , Robert     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
Consultation sur place du mardi au jeudi, de 14 heures à 17 heures


Robert ARNOUX
( n. 1954 )

L'auteur

 
Naissance le 18 mars 1954.

Robert Arnoux est ancien élève de l'École nationale des langues orientales. Il est membre correspondant de l'Académie de Marseille et grand reporter au quotidien "La Provence".

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 Les Naufragés de la Terre promise - Arménie 1947
Titre : Les Naufragés de la Terre promise - Arménie 1947 / auteur(s) : Robert ARNOUX -
Éditeur : Edisud
Année : 2004
Imprimeur/Fabricant : 46-Cahors : Impr. France Quercy
Description : 218 p. dont 44 p. de pl. : ill., couv. ill. ; 24 cm
Collection :
Notes : Bibliogr. p. 215-216
Autres auteurs :
Sujets : Migration de retour -- Arménie -- 1945-1990
ISBN : 9782744904462
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Le 6 septembre 1947, sous un soleil radieux, un paquebot soviétique quitte Marseille pour le port de Batoum, sur la mer Noire. Le Rossia emporte avec lui 3 600 passagers, des Arméniens établis en France depuis le début des années vingt. Ces familles ont répondu à l'appel que Staline, au lendemain de la victoire sur l'Allemagne nazie, leur avait lancé : ils tournent la page de l'exil et, dans l'enthousiasme, partent s'établir en Arménie soviétique.
Trois mois et demi plus tard, le 23 décembre, un deuxième paquebot, le Podeba, prendra le même chemin. Au total, les Arméniens de France seront plus de 5 000 à s'embarquer pour cette « patrie » qui n'est pas vraiment la leur.
Ce livre décrit ce que fut leur existence quotidienne dans l'URSS de Staline et de ses successeurs, l'espérance qui les avait animés, leurs désillusions et leurs souffrances.
Il raconte la faim et la terreur, les tentatives d'évasion, la déportation en Sibérie, les révoltes et la résignation.
À la lumière de nombreux témoignages et de documents d'archives jusqu'ici inédits, l'auteur éclaire les aspects les moins connus de ce drame : l'action de la propagande soviétique au sein de la communauté arménienne dans les années d'après-guerre, les tensions diplomatiques que le départ des « rapatriés » a suscitées, la visite inattendue de Christian Pineau, ministre des Affaires étrangères, à Erevan en 1956, l'appel lancé au général de Gaulle deux ans plus tard.
Délaissés par la France, devenus citoyens soviétiques, les « rapatriés » devront attendre le milieu des années soixante pour obtenir enfin un visa de sortie. Certains ne retrouveront Marseille, Valence, Lyon ou la banlieue parisienne qu'au milieu de la décennie suivante, voire plus tard encore. Les plus âgés devront réapprendre à « vivre en immigrés », les plus jeunes à parler une langue depuis longtemps oubliée. D'autres, quelques dizaines, ne pourront jamais rentrer - cinquante-sept ans après le départ du Rossia, ils sont les derniers des naufragés de la Terre promise.

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