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Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
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Gérard CHALIAND
( n. 1934 )

L'auteur

Gérard CHALIAND --- Cliquer pour agrandir
Naissance en 1934 à Bruxelles (Belgique).

Spécialiste des questions politiques et stratégiques du tiers-monde, Gérard Chaliand a passé plus de vingt ans dans quelque 75 pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique, d'où il a tiré une série d'analyses, de reportages, d'enquêtes et d'essais. Homme de terrain avant tout, il a été à la rencontre de plusieurs mouvements de libération nationale - algérien, vietnamien, palestinien ou afghan -, pour appréhender leur lutte de l'intérieur.

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 Paroles d'enfants arméniens - 1915-1922
Titre : Paroles d'enfants arméniens - 1915-1922 / auteur(s) : Sonya ORFALIAN -
Éditeur : Gallimard
Année : 2021
Imprimeur/Fabricant : 53-Mayenne : Impr. imprimerie Floch
Description : 12 x 18,5 cm, 224 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection : Témoins, sous la direction de Pierre Nora
Notes : Traduction de Silvia Guzzi. Présentation de Gérard Chaliand, mise en contexte historique d'Yves Ternon et parallèle avec la Shoah de Joël Kotek
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [introduction] - Yves TERNON [contribution] -
Sujets : Génocide arménien 1915 -- Récits personnels
ISBN : 9782072944918
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Ces "voix brisées", dit-elle, aucun micro, aucune caméra ne les a jamais données à entendre ou à voir. Des voix d'une autre époque, fragmentées, qui relatent chacune à leur manière des violences inouïes, des fuites rocambolesques, des survies miraculeuses. Un livre poignant et nécessaire. Ces témoignages sont encadrés par la présentation de Gérard Chaliand, la mise en contexte historique d'Yves Ternon et le parallèle avec la Shoah de Joël Kotek.

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 Le crime de silence : Le génocide des Arméniens
Titre : Le crime de silence : Le génocide des Arméniens / auteur(s) : Gérard CHALIAND -
Éditeur : Archipel
Année : 2015
Imprimeur/Fabricant : Mons: Présence graphique
Description : 15 x 24 cm, 350 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection : Histoire
Notes : Réédition de l'ouvrage paru en 1984 ; Isabelle Kortian (Avant-propos)
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien -- Turquie moderne -- Tribunal permanent des peuples
ISBN : 9782809816211
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Il y a cent ans, d’avril 1915 à juillet 1916, était perpétré le génocide du peuple arménien par les nationalistes jeunes-turcs. L’Empire ottoman, alors en guerre au côté des puissances centrales, les accuse d’avoir pactisé avec les Russes et de se rebeller contre Constantinople, trouvant là l’occasion de régler la « question arménienne ». Sous prétexte de déplacer la population arménienne loin du front, commencent des opérations de déportation et de massacre systématique : plus d’un million d’êtres exterminés, les deux tiers des Arméniens de Turquie.

Ce n’est qu’en 1984, après un demi-siècle de silence, que ce crime imprescriptible était porté à la connaissance de l’opinion mondiale par le Tribunal des peuples, à Paris. Reconnu par les Nations unies l’année suivante, puis par le Conseil de l’Europe, le génocide des Arméniens ne l’est pas par la Turquie, et demeure un sujet de friction entre Istanbul et l’Europe. Ce livre reprend les contributions au colloque, signés des plus grands spécialistes de la question (Yves Ternon, Pierre Vidal-Naquet…) et inclut une nouvelle préface.


Table des matières

Préface, par Gérard Chaliand7
Avant-propos, par Isabelle Kortian13
Chronologie des événements19
Liste des membres du Tribunal permanent des peuples ayant constitué le jury de la session sur le génocide des Arméniens 2323
Discours d'ouverture, par François Rigaux25
CONTRIBUTIONS
La question arménienne, 1878-1923, par Richard H. Hovannisian33
L'idéologie du mouvement jeune-turc, par Gérard J Libaridian67
Sources britanniques sur les massacres des Arméniens, 1915-1916, par Christopher J. Walker83
Rapports de témoins oculaires allemands sur le génocide des Arméniens, 1915-1916, par Tessa Hofmann91
Rapport sur le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman, 1915-1916, par Yves Ternon 135135
Les thèses turques. Le problème arménien : neuf questions, neuf réponses, Institut de Politique étrangère (Ankara 1982)179
Le peuple arménien et le droit international, par Joe Verhoeven231
Note concernant la suppression de la référence aux massacres des Arméniens dans l'étude onusienne sur la prévention et la répression du crime de génocide, par Theo C van Boven
LE CRIME DE SILENCE
Destruction des monuments historiques arméniens, poursuite de la politique turque de génocide, par Dickran Kouymjian263
Le concept de génocide et son application aux massacres des Arméniens en 1915-1916 par les Turcs, par Leo Kuper271
Sentence du Tribunal permanent des peuples281
ANNEXES
I - Le génocide des Arméniens et l'opinion publique307
II - Message du cinéaste Yilmaz Güney à la présidence du Tribunal permanent des peuples312
III - Appel aux Nations unies (mars 1979)315
IV - Documents318
V - Postface à la première édition du Crime de silence, par François Rigaux321
VI - Préface à la première édition du Crime de silence, par Pierre Vidal-Naquet32
VII - Témoins cités par Yves Ternon335


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 La pointe du couteau - Mémoires : Tome 1
Titre : La pointe du couteau - Mémoires : Tome 1 / auteur(s) : Gérard CHALIAND -
Éditeur : Robert Laffont
Année : 2011
Imprimeur/Fabricant : 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot
Description : 15,5 x 24 cm, 460 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Chaliand, Gérard (1934-.... ) -- Biographies
ISBN : 9782221103661
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Avant de devenir un privilège, la liberté est un choix, une exigence et un combat. Très jeune, Gérard Chaliand s'est juré de vivre libre. Sa nature l'y pousse. Ses lectures de Rimbaud et de Cendrars l'en convainquent. A dix-huit ans, il s'embarque pour Alger où, seul et sans ressources, il apprend à subsister par ses propres moyens. Au retour, il s'inscrit aux Langues O où il découvre l'extraordinaire diversité des peuples et des civilisations. Brûlé par son insatiable besoin d'apprendre, de comprendre, de découvrir et d'aimer, il parcourt l'Europe, le Moyen-Orient puis l'Asie. Il a vingt-cinq ans quand le Mouvement de libération du peuple algérien l'entraîne en politique. Il s'engage dans un réseau de soutien au FLN, puis s'installe à Alger après l'indépendance où il rencontre de nombreux responsables de ces mouvements de libération nationale qui agitent le tiers-monde. Refusant de se laisser aveugler par les discours idéologiques, il veut vérifier sur le terrain la réalité des faits et la sincérité des hommes. Il part dans les maquis de la Guinée-Bissau, au côté d'Amilcar Cabral. Cette expérience décisive détermine son existence. Il ira là où ça se passe pour participer physiquement à l'action, pour observer, analyser et témoigner. Ses innombrables conférences dans le monde entier et sa bibliographie impressionnante témoignent de sa volonté obstinée de dire le vrai. Il est présent sur les lieux conflictuels de la planète. Au cœur du Vietnam en guerre, bien sûr, en Amérique du Sud, dans les camps palestiniens de Jordanie, en Israël, en Irak, au Liban mais aussi aux États-Unis et dans ces universités américaines dont il apprécie particulièrement l'énergie féconde. Cette expérience si rare, menée hors de toute institution, en fait un spécialiste reconnu et mondialement sollicité des guerres de libération. Ceux qui chassent en solitaire doivent tout emporter à la pointe du couteau.

La Pointe du couteau est le premier tome des mémoires de Gérard Chaliand. Ceux qui le connaissent savent que l'homme, autant que son œuvre, sont inclassables, que ce chercheur de vérité a choisi une seule démarche, une seule méthode d'«agir» qui forme la trame principale de son travail et de son histoire personnelle : sa présence sur la plupart des théâtres conflictuels de la planète depuis 1960.
En novembre 1952, il débarque à Alger, sans argent mais avec des rêves d'aventures plein la tête. Anticolonialiste, il intègre un réseau de soutien au FLN. C'est le début d'une vie d'aventurier militant à plein temps. Maquisard aux côtés d'Amilcar Cabral (maitre d’œuvre de la révolution en Guinée Bissaun et au Cap-Vert), proche des combattants kurdes, il a connu la plupart des dirigeants révolutionnaires des années soixante et soixante-dix et a noué de solides amitiés avec des militants de mouvements tiers-mondistes de libération nationale. Au fil des pages et des époques, on se retrouve à Damas, à Bogota, à Alger, à New-York, à Mexico, à Istanbul, en Yougoslavie socialiste, à Berkeley, à Jérusalem, en Erythrée, avec Jean-Paul Sartre, Régis Debray, François Maspero, Henri Curiel et Che Guevara... Lire les mémoires de Gérard Chaliand, c'est apprendre comment et à quel prix on acquiert une expérience des hommes et de l'histoire, mais c'est surtout saisir ce que furent ces années de guérillas, des guerres de libération, de décolonisation. C'est apprendre le cout de la liberté. "Être indépendant est l'affaire d'un très petit nombre; c'est le privilège des forts, Et qui en prend le risque, fussent avec les meilleures raisons, mais sans y être contraint, prouve sans doute qu'il n'est pas seulement fort mais téméraire jusqu'à l'extravagance."

Philippe Villard, France-Arménie, numéro 391, novembre 2012


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 Géopolitique des empires : des pharaons à l'imperium américain
Titre : Géopolitique des empires : des pharaons à l'imperium américain / auteur(s) : Gérard CHALIAND - Sophie MOUSSET et Nicolas RAGEAU [Cartographie]
Éditeur : Arthaud
Année : 2010
Imprimeur/Fabricant : Canale (Italie)
Description : 430 pages, 20 x 20 cm, couverture en couleurs, cartes en couleurs
Collection :
Notes : Avec l'Atlas stratégique, géopolitique des rapports de force dans le monde ; Bibliogr. p. 423-429
Autres auteurs :
Sujets : Géopolitique
ISBN : 9782081233034
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

En 250 pages et 250 cartes, tout savoir sur ce qu'est un empire et les empires, des pharaons à aujourd'hui. Comment un empire naît, croît, décline, disparaît, renaît, se transforme...
Une géopolitique des empires à travers six mille années d'histoire n'a jamais été tentée.
Quel rôle la géographie a-t-elle joué dans l'histoire ? En quoi, à la période contemporaine, ces données classiques ont-elles été modifiées par l'industrialisation, l'urbanisation et la réduction de l'espace-temps ? La partie essentielle ne continue-t-elle pas, hier comme aujourd'hui, à se jouer sur la masse eurasiatique, même si la puissance majeure est américaine ? Malgré la globalisation actuelle, faut-il croire, comme on le répète souvent, à un amenuisement décisif du rôle des États ? Les États-Unis et la Chine ne continuent-ils pas à se définir en fonction de leurs intérêts d'États, l'un et l'autre soucieux de conserver ou de restaurer leur imperium ? Quel monde sera celui du proche avenir au sortir de la crise majeure que nous traversons, et quelle place y occuperons-nous ?
Gérard Chaliand et Jean-Pierre Rageau, sont à l'origine du renouveau actuel des atlas et ont contribué activement à celle de la géopolitique et de la stratégie.

« Une nouvelle fois, Gérard Chaliand nous propose une mise en perspective brillante et éclairante de l'aventure humaine — ici la chronologie des empires de l'Antiquité à nos jours -, qui permet de corriger le court-termisme contemporain, et de remédier à la confusion des esprits et à la perte des repères historiques et géographiques ». C'est l'ancien ministre des Affaires étrangères du président François Mitterrand qui parle et, sans mâcher ses mots, sans complaisance aucune, complimente le dernier livre en date de l'auteur. Ses propos sont reproduits sur le bandeau rouge qui orne la couverture de Géopolitique des Empires qui commence par l'époque des Pharaons et s'achève avec l'imperium américain, à ne pas confondre avec l'Atlas des Empires (Payot, 1995) qui allait de Babylone à la Russie soviétique.

Il était grand temps de proclamer l'immense mérite de ce travail sans équivalent, car Gérard Chaliand et Jean-Pierre Rageau signent là le treizième et dernier volume d'une série d'atlas dont le lancement en 1983 a marqué en France et en Europe l'une des innovations conceptuelles majeures en matière de géopolitique contemporaine. Les deux auteurs n'ont pas peu contribué à renouveler une discipline alors moribonde en France. En produisant une cartographie dynamique accompagnée de textes simples et clairs, s'adressant à tous, ils n'ont pas seulement pulvérisé l'autosuffisance germanopratine et le nombrilisme des experts en chambre fréquentant davantage les salons parisiens à la mode que la terre et les océans, ils ont profondément changé notre rapport au monde en nous montrant l'importance de comprendre la façon dont chaque pôle de puissance géopolitique, Etat ou Empire, se représente sa place dans le monde et comment il perçoit son environnement le plus proche.

Les tendances lourdes
Ils ont souligné combien cette représentation de soi était en même temps une projection de puissance exprimant fondamentalement (à tort ou à raison) la compréhension du seuil de sécurité en dessous duquel l'acteur international (qu'il soit étatique, régional ou impérial) envisage la question de sa survie comme critique. Force est de constater qu'il revient encore à Chaliand et Rageau d'avoir mis sous nos yeux le fameux complexe obsidional cultivé par de nombreux Etats, mais aussi d'avoir mis en évidence ce que l'on appelle en géostratégie des tendances lourdes. Ces dernières ne sont décelables que si l'analyse du présent s'étoffe de solides connaissances historiques. Tout empire périra, écrivait Jean-Baptiste Duroselle, spécialiste de l'histoire diplomatique. L'expression relève à la fois du constat et de la norme. Les Empires qui ne sont qu'une forme particulière d'Etat, une fois atteinte la phase maximale d'extension, commencent par s'adapter face aux difficultés,
avant de succomber en rencontrant non pas nécessairement plus fort qu'eux, mais un obstacle qui subitement révèle leur faiblesse ou leur épuisement interne.

Une réhabilitation de l'histoire
Ainsi l'invasion de l'Afghanistan parles troupes soviétiques en 1979 marque le début de la fin de l'Union soviétique. Quels événements majeurs révèlera ou non l'actuel conflit en Afghanistan ? La fin de l'hyperpuissance américaine et de son imperium ou son renouvellement ? L'émergence d'un nouvel imperium chinois ? Une chose est certaine en tout cas, c'est que l'avenir du monde se joue en Eurasie. Dans la même ligne que les précédents volumes, Géopolitique des Empires est une réhabilitation de l'histoire et de sa nécessaire connexion avec la géographie, alors que notre époque qui revendique haut et fort son anhistoricité, qui n'entretient avec son passé qu'un rapport problématique se réduisant au musée et à la commémoration, paie chaque jour le prix d'un certain aveuglement. On l'aura compris, le bon stratège est celui dont la connaissance de l'histoire et du terrain laisse sa faculté de juger s'exercer librement, sans carcan.

Isabelle Kortian, Nouvelles d’Arménie Magazine, numéro 163, mai 2010


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 Fragments d'Arménie
Titre : Fragments d'Arménie / auteur(s) : Jacques DEROGY - RAFFI - Vahan TOTOVENTS - Kostan ZARIAN - textes choisis et présentés par Gérard Chaliand
Éditeur : pressesdelacite
Année : 2007
Imprimeur/Fabricant : 61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description : 1 vol. (VIII-844 p.) : couv. ill. ; 20 cm
Collection : Omnibus
Notes :
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [directeur] -
Sujets : Choix d'auteurs arméniens
ISBN : 9782258073883
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Réunit : "La vie sur la vieille route romaine" / Vahan Totovents. "Le fou" / Raffi. "Les jardins de Silidhar" / Zabel Essayan. "La jeune fille humble" / Aksel Bakountz. "Le bateau sur la montagne" / Gostan Zarian. "Août" / Hrant Matevossian. "Mémoires d'un partisan arménien" / Rouben. "La question arménienne (1878-1923)" / Richard Hovannisian. "Opération Némésis" / Jacques Derogy. "La paix soit avec vous" / Vassili Grossman. "Voyage en Arménie" / Ossip Mandelstam. "Embarquement pour l'Ararat" / Michael Arlen. "Mémoire de ma mémoire" / Gérard Chaliand


Enclave chrétienne au Proche-Orient, civilisation millénaire dotée de sa langue et de son alphabet, pays longtemps sans frontières, l'Arménie a subi les convulsions de l'Histoire sans perdre son âme. Au fil des textes qui composent cette anthologie, c'est l'album d'un peuple qui a refusé de disparaître que l'on feuillette, avec ses paysages grandioses, ses traditions, ses luttes et ses souffrances, ses souvenirs et ses espoirs, la terre et l'exil : la mosaïque d'une mémoire et d'une identité.


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 Le Génocide des Arméniens
Titre : Le Génocide des Arméniens / auteur(s) : Raymond Haroutiun KEVORKIAN - Préface de Gérard Chaliand
Éditeur : Odile Jacob
Année : 2006
Imprimeur/Fabricant : 77-Courtry : Impr. Sagim-Canale
Description : 15,5 x 24 cm, 1008 pages, 14 cartes
Collection : Histoire
Notes : Notes bibliogr. Index, Index général pp 999-1002
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [préfacier] -
Sujets : Génocide -- Arméniens
ISBN : 9782738118301
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Entre 1915 et 1916, ce sont près de 1 500 000 Arméniens ottomans qui perdent la vie. Parmi les innombrables violences perpétrées au cours de la Première Guerre mondiale, leur extermination constitue l’épisode le plus sanglant touchant des populations civiles.

Voici, pour la première fois, non seulement l’histoire, mais aussi la « géographie » exhaustive du génocide, région par région. Cette étude rigoureuse et complète permet de comprendre la genèse de ces crimes de masse, aboutissement d’un long processus au cours duquel l’élimination physique d’une partie de sa propre population a été conçue comme la condition nécessaire à la construction de l’État-nation turc.

Au-delà de la mémoire, ce livre-monument invite à une réflexion sur les fondements idéologiques et culturels d’une société qui rejette son passé et ne parvient pas à assumer son histoire.

- Jeunes-Turcs et Arméniens dans l'intimité de l'opposition (1895-1908)
- Jeunes-Turcs et Arméniens à l'épreuve du pouvoir (1908-1912)
- Jeunes-Turcs et Arméniens face à face (décembre 1912-mars 1915)
- Dans la tourmente de la Guerre : la première phase du génocide
- La deuxième phase du génocide (Automne 1915-décembre 1916)
- Les derniers jours de l'Empire ottoman, les bourreaux face à leurs juges


Autre commentaire

Cet ouvrage volumineux est le fruit de vingt années de travail. Ce n’est pas le travail historiographique définitif. Mais c’est l’équivalent du livre de Raul Hilberg sur la destruction des Juifs en Europe. Tous les autres travaux historiques (produits en particulier en langue anglaise) n’offrent pas des réflexions préliminaires ou adjacentes ; Raymond Kévorkian a réellement produit le premier compte rendu historiographique de l’événement génocidaire tel qu’il a eu sur le terrain, dans la tête des « perpétrateurs » et sur les routes de la déportation.
Marc Nichanian, dans "Entre l'art et le témoignage, Littératures arméniennes au XXe siècle, Volume 3, Le roman de la catastrophe", paru chez MetisPress (2008).


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 Mémoire de ma mémoire
Titre : Mémoire de ma mémoire / auteur(s) : Gérard CHALIAND - Sophie Mousset
Éditeur : Julliard
Année : 2003
Imprimeur/Fabricant : 18-Saint-Amand-Montrond : Bussière Camedan impr
Description : 101 p. : jaquette ill. ; 21 cm
Collection : Sciences humaines
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien (1915-1916 ) -- Récits personnels
ISBN : 9782260016380
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Quatrième de couverture
"La mémoire de ma mémoire n'est pas ce que j'ai vécu mais ce dont j'ai hérité. L'écho d'un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire. L'amont nocturne de ma saga. Le caillot que j'avais dans le poing au jour de ma naissance et dont, enfant, on m'a transmis la tragédie. Et que j'ai voulu oublier." Centré sur le drame vécu par les Arméniens de l'Empire ottoman entre la fin du XIXe siècle et les lendemains de la Première Guerre mondiale, ce récit d'une rare puissance mêle l'Histoire, les dits de la mémoire familiale, les images et les vestiges qu'en drainent leurs héritiers. Jamais ce qu'on a dénommé le premier génocide du XXe siècle n'avait trouvé une expression aussi épique ni aussi universelle. Gérard Chaliand, poète, géostratège et spécialiste des conflits, a longtemps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont a été victime la famille de ses grands-parents. Depuis vingt ans, il écrivait par bribes ce texte qu'il publie aujourd'hui.
Article Nouvelles d'Arménie Magazine numéro 85, avril 2003

Nouvelles d'Arménie Magazine : Votre ouvrage s'intitule « Mémoire de ma mémoire ». Pourquoi avoir choisi ce titre ? Voulez-vous dire par là que votre arménité ne peut se vivre que dans le passé ?
Gérard Chaliand : Je crois que tout le monde possède une mémoire de la mémoire. Elle est transmise par les parents, la famille, le milieu. Ils nous « lèguent » des choses que l'on n'a pas directement vécues mais qui, ensuite, font partie de notre bagage. Certains emploient aussi le terme de mémoire collective. En ce qui me concerne, j'ai voulu restituer aussi complètement que possible la mémoire historique d'un passé tragique, tel que je le conçois et le perçois, tel que je l'ai lu et entendu. Maintenant, le fait d'être Arménien représente-t-il pour moi le passé ? La réponse est oui. Je ne me situe pas dans le monde avant tout comme un Arménien mais comme un citoyen français, européen, occidental. Voilà !

NAM : Malgré tout, vous avez envie de parler de ce passé que vous rendez d'ailleurs présent grâce à l'écriture.
G. C. : Je ne renie rien de mes origines. Mais, personnellement, je ne suis pas particulièrement porté à la plainte. Ça ne m'amuse absolument pas d'avoir un passé collectif de vaincu. Je sais qu'aujourd'hui la victimisation est très à la mode. Beaucoup de groupes voudraient avoir été génocidés comme s'il s'agissait d'un atout ! Quant à moi. je trouverais plus plaisant de ne pas appartenir au club. Cependant, j'assume cet héritage qui fait partie de moi très profondément. Mais c'est un souvenir d'enfance qui marque fort et dont il faut se libérer par l'action.

NAM : Ce que vous avez fait ?
G. C. : A ma façon. La première phrase de mon livre dit : •< Maintenant que tout le monde est mort, il faut se souvenir ». Cela signifie qu'à un moment il faut parler.

NAM : A quelles fins ?
G. C. : Pour témoigner, transmettre, quand plus personne ne peut le faire dans votre cercle, Cette démarche a d'abord coïncidé avec le milieu des années 70 et les actions violentes qui se sont produites à ce moment-là. En 1977, j'ai écrit dans Le Monde une tribune libre titrée : « Le génocide des Arméniens n'a pas eu lieu. Vous savez, je m'étais battu en Asie, en Afrique, en Amérique latine pour des causes qui paraissaient justes. Mais à moment-là, je me suis dit qu’il était temps de faire aussi quel chose pour les Arméniens.

NAM : Ce/a signifie que votre lourd passé vous a d'une certaine façon rattrapé.
G. C. : (Long silence) Entre st et quarante ans passés, rompu avec cette histoire, milieu. Le masochisme du v, eu ressassant sa tragédie m'êtait tout à fait insupporta Indiscutablement, la culture française et occidentale était la mienne désormais convenait mieux que les traditions dans lesquelles les milieux immigrés en général, et arméniens en particulier, veulent maintenir les générations suivantes. Cette éducation ne convenait pas du tout. Ici, avait tout : le surréalisme révolution, l'irrespect, 1’humour noir... Je ne me suis ] du tout senti concerné par un héritage même si, évidemment on n'évacue rien de ce qui a imprégné l'enfance.

NAM : Pourquoi avoir ajouté un D à Chaliand ?
G. C. : C'était un acte de rupture : je ne voulais pas être immédiatement défini à la lecture d'un Cette espèce de déterminisme étroit ne m'intéresse pas. Je recommençais une autre histoire. Mais en 1973, le génocide a été évoqué pour la première fois en tant tel dans le cadre des rapports Nations Unies. La Turquie s’y est opposée, elle a continué à nié avec obstination, cette attitude m'a beaucoup frappé.

NAM : Elle a ravivé des souvenirs ?
G. C. : Certainement. Trop, c'était trop ! Après mon papier dans Le Monde, les circonstances ont fait que j'ai rencontré Yves Ternon, en 1978 ou 1979, à la librairie Samuelian, mon unique lien avec le milieu d'origine. Ternon et moi avons sympathisé. Et à la demande des éditions Complexe, nous avons écrit ensemble « Le Génocide des Arméniens ». En 1983, à mon initiative, un tribunal permanent des peuples sur le génocide arménien s'est tenu à la Sorbonne. C'était la première fois que la question arménienne sortait du ghetto autrement que par les attentats à caractère terroriste. Le mur de silence était brisé. Par la suite, quand j'ai pu le faire, j'ai aidé les Arméniens à sortir le génocide de l'oubli historique en faisant republier une quinzaine de livres.

NAM : Comment en êtes-vous arrivé à écrire votre ouvrage ?
G. C. : (Long silence) II faut dire ce que l'on porte même si on a voulu l'oublier. On ne peut pas l'oublier... J'imagine que j'éprouvais la nécessité de raconter, pour moi d'abord. Pour la mémoire de ma famille et de ce peuple qui a été massacré ensuite.

NAM : Estimez-vous avoir une dette ?
G. C. : Une dette de sang même. Très franchement, je trouve que l'on a publié des documents très intéressants. Mais ce que j'ai fait là s'appelle de la littérature et dans ce domaine, en quatre-vingts ans, peu de livres ont été écrits. Moi je devais faire quelque chose de vraiment bon qui permette d'entrer dans l'universel. J'y ai passé une vingtaine d'années. La première partie et le siège d'Adjen m'ont paru relativement faciles à rédiger. De même pour le chapitre sur les Fedaïs. Là, le spécialiste de la guérilla que je suis, se sentait comme chez lui.

NAM : Justement, lorsque les Fedaïs donnent la mort et commettent des crimes, on sent une certaine jubilation. C'est étonnant de décrire de tels sentiments.
G. C. : Je comprends que l'on puisse s'étonner aujourd'hui. Dans les années 50, cela n'aurait pas été le cas mais la sensibilité occidentale a subi une fantastique mutation. Entre la fin de la guerre du Vietnam, où l'Amérique peut accepter de perdre 58 000 hommes et la guerre du Golfe où elle ne supporte pas l'idée d'en perdre, on note une profonde transformation. Elle se situe en 1983 quand, à Beyrouth, un camion suicide va tuer 241 Marins américains et un autre 58 parachutistes français et que peu après les troupes occidentales se retirent. Depuis, nous sommes dans des sociétés pacifistes. Par exemple, contrairement à vous, je n'aurais jamais employé le mot « crime ». Se battre n'est pas un crime. Dans une guerre, ou vous tuez ou l'autre vous tue. Mais assassiner des enfants désarmés, éventrer des femmes après les avoir violées constitue en revanche un vrai crime. Donc je me sens très à l'aise par rapport à votre remarque.

NAM : Vient ensuite ce chapitre bouleversant sur le génocide...
G. C. : J'ai passé dix ans sans pouvoir l'écrire. J'hésitais parce que c'est douloureux et que je voulais absolument réussir. Là, je ne pouvais pas me contenter de la moyenne. Le souci de perfectionnisme me bloquait. Puis, je me suis enfermé, j'ai relu mes archives pendant deux mois et une fois que j'ai réuni des éléments véridiques je les ai transmués en quinze jours en littérature, en art. J'en suis ressorti épuisé comme après un combat de boxe avec un adversaire plus lourd que soi.

NAM : Comment arrive-t-on à décrire la violence sans verser dans le gore ou le pathos ?
G. C. : Je ne sais qu'une seule chose : Dans les faits, rien n'est inventé. Dans l'écriture, je cultive l'extrême sobriété, la retenue. Je ne multiplie pas les adjectifs par exemple. Je pense que ce que je recrée est puissant car justement les mots restent contenus. Je donne le maximum de puissance avec le minimum de moyen.

NAM : Votre narration comporte deux parties. La première, historiée-familiale, relate les événements tandis que la seconde, en italique, est de l'ordre du ressenti. Ce procédé de double écriture s'avère peu courant...
G. C. : II m'est venu naturellement. Très vite, j'ai compris que mon livre se composait de deux sons distincts. Le premier est effectivement un récit factuel, historique. Le second raconte ce que ces événements provoquent en moi. On entre dans le domaine du lyrisme, de l'épique et du poétique.

NAM : Dans les pages consacrées au génocide, vous ne vous contentez pas de décrire la mise à mort mais vous détaillez aussi par le menu les tortures. Fallait-il tout dire ?
G. C. : Oui. Avec la littérature, on peut se permettre de montrer la vraie violence. Or lorsque l'on parle de l'assassinat d'un peuple, avec ce que cela suppose d'atrocités, pour le coup il ne peut y avoir de retenue.

NAM : Qu'attendez-vous aujourd'hui de cet ouvrage ?
G. C. : D'une part que les Arméniens, et particulièrement les plus jeunes, se reconnaissent dedans, que s'ils cherchent un bouquin à faire lire à un copain qui n'y connaît rien, ce soit celui-là. Je voudrais qu'ils aient le sentiment que ce n'est pas Franz Werfel ou Edgar Hilsenrath qui parlent à leur place mais un homme qui appartient au groupe. D'autre part, j'espère que l'histoire qui est racontée entre dans la littérature universelle et qu'elle puisse se comparer à n'importe quel témoignage.

NAM : Maintenant comment vous sentez-vous ?
G. C. : Je suis content d'avoir fait ce livre. J'ai rempli un contrat. J'ai fait mon travail, j'ai apporté une contribution qui devrait rester. Cela aurait fait plaisir à mon père.

Propos recueillis par Marie-Aude Panossian


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 Atlas des empires - De Babylone à la Russie soviétique
Titre : Atlas des empires - De Babylone à la Russie soviétique / auteur(s) : Gérard CHALIAND - Gérard Chaliand, Jean-Pierre Rageau ; cartographie Catherine Petit
Éditeur : Payot
Année : 1993
Imprimeur/Fabricant : 61062 - Imprimé en France
Description : 22 X 18 cm, 95 pages, cartes, couv. ill. en couLEURS
Collection : Documents Payot
Notes : Index
Autres auteurs :
Sujets : Grandes puissances -- Géographie historique -- Cartes
ISBN : 9782228886307
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

La conception de l'État-nation, née de la Révolution française, portait en elle-même la mort des empires multinationaux. Depuis lors, ceux-ci ont tous disparu. Le dernier en date était l'Union soviétique. L'Atlas des empires recense et résume à l'aide de cartes plus d'une quarantaine d'empires au fil de l'histoire du monde. Il dégage des perspectives nouvelles sur les rapports conflictuels à la fois déstabilisateurs et créateurs entre les sociétés nomades et les sociétés sédentaires, de l'Antiquité à l'aube de la période moderne. Pour la première fois, on peut mesurer de façon succincte, à l'échelle de la planète, depuis les origines de l'histoire, la place particulière et l'empreinte qu'ont laissées les grands empires.

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 Atlas des diasporas
Titre : Atlas des diasporas / auteur(s) : Gérard CHALIAND - Gérard Chaliand, Jean-Pierre Rageau
Éditeur : odile jacob
Année : 1991
Imprimeur/Fabricant : 27-Evreux : Impr. Herissey
Description : 182 p. ill. en noir et en coul., couv. ill. 19 x 25 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Diasporas -- Histoire * Juifs -- Diaspora -- Histoire * Diasporas -- Atlas
ISBN : 9782738101037
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Pour la première fois, une présentation complète et globale, à la fois historique et géographique, de toutes les diasporas, des plus anciennes aux plus récentes : Juifs, Tsiganes, Arméniens, mais aussi Grecs, Libanais et Irlandais, Noirs du Nouveau Monde, Chinois et Indiens, ou plus près de nous, Palestiniens et Vietnamiens.
Soixante cartes, d'abondantes illustrations, des synthèses précises brossent le tableau du grand archipel de l'exil, de l'errance, de la migration. Par les auteurs de l'Atlas stratégique, l'Atlas politique du XXe siècle et l'Atlas des Européens.

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 Arménie : la fracture : le séisme du 7 décembre 1988
Titre : Arménie : la fracture : le séisme du 7 décembre 1988 / auteur(s) : Pierre VERLUISE - Préface de Gérard Chaliand
Éditeur : Stock
Année : 1989
Imprimeur/Fabricant : 27-Mesnil-sur-l'Estree : Impr. Firmin-Didot
Description : 228 p.-[8] p. de pl. cartes, couv. ill. en coul. 24 cm
Collection :
Notes : En appendice, extr. de "Le Karabagh, une terre armenienne en Azerbaidjan" par Claude Mutafian Bibliogr. p. 214-217. Index
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [préfacier] -
Sujets : Seismes -- URSS -- Armenie -- Histoire -- 1970-.... * Secours aux victimes de catastrophes
ISBN : 9782234022102
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Journaliste à Radio-France internationale, spécialiste de l'Union soviétique, l'auteur nous donne un récit sobre et complet du drame et en dégage une perspective historique. C'est aussi un témoignage sur le courage et la solidarité.

« Voici, sur le séisme du 7 décembre 1988 en Arménie et l'ensemble des conditions qui l'entourent, un livre à la fois sobre et complet. Pierre Verluise a réalisé un modèle d'histoire immédiate avec le recul nécessaire, sans ajouter d'inflation à un événement suffisamment dramatique pour conserver toute sa charge en étant simplement rapporté et analysé. Il s'est livré à un sérieux travail d'enquêteur en s'entretenant avec plusieurs dizaines de témoins dès les lendemains du désastre : médecins, infirmiers, spécialistes des séismes, etc. Les informations ont été vérifiées et corroborées, et ce livre, solidement documenté montre bien des aspects du drame qui n'ont pas été rapportés à l'époque. Dépassant l'événementiel, Pierre Verluise a cherché à dégager une perspective historique qui donne toute sa dimension au séisme. Ce livre est enfin un témoignage sur le courage et la dignité de beaucoup de ceux qui ont été frappés et sur la réconfortante solidarité qui s'est exprimée en décembre 1988. »
Gérard CHALIAND.


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 Le Crime de silence : le génocide des Arméniens
Titre : Le Crime de silence : le génocide des Arméniens / auteur(s) : Gérard CHALIAND - Le Crime de silence a été édité par Gérard CHALIAND avec la collaboration de Claire MOURADIAN et Alice ASLANIAN-SAMUELIAN
Éditeur : Flammarion
Année : 1984
Imprimeur/Fabricant : 37-Tours : Impr. Mame
Description : 380 p. couv. ill. 18 cm, Couverture: Ossip Zadkine, La Cité détruite, Rotterdam, 1953 ; Photo Roger Viollet.
Collection : Champs ISSN = 0151-8089 : 142
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Armeniens Massacres des 1915-1923 -- Sources
ISBN : 9782080811424
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Mustapha Kemal crée la République turque.
Traité de Lausanne.
Manifestation non officielle à Erevan (Arménie soviétique) pour le 50e anniversaire du génocide.
La sous commission des Droits de l'homme de l'O.N.U. mentionne les massacres des Arméniens comme le premier génocide du XXe siècle.
Protestation du délégué turc qui demande la révision du paragraphe incriminé. Commémoration du 60e anniversaire du génocide : nombreuses manifestations à travers le monde.
Le Congrès américain passe une résolution instituant le 24 avril 1975 comme une «journée nationale de commémoration de l'inhumanité de l'homme pour l'homme».
Rappel de l'Ambassadeur de Turquie en France à la suite d'un incident diplomatique (stèle commémorant le génocide arménien à Marseille)
Début d'une série d'attentats à l'échelle internationale, visant essentiellement les représentants du corps diplomatique turc, par diverses organisations clandestines arméniennes
Suppression du paragraphe 30 dans le rapport sur la question de la prévention et de la répression du crime de génocide à la sous commission des Droits de l'homme de l'O.N.U.
Le Président de la République, François Mitterrand, reconnaît le génocide des Arméniens dans son allocution du 7 Janvier 1984 à Vienne.

Le Tribunal permanent des peuples, qui fait suite au Tribunal Bertrand Russell sur le Vietnam, est un tribunal d'opinion, fondé en 1979. Au cours des cinq années écoulées, il a tenu une série de sessions (Argentine, Afghanistan, etc.).
La session présentée ici, consacrée au génocide des Arméniens, s'est tenue à Paris en avril 1984. Elle comportait trois prix Nobel parmi les juges, dont Sean Mac Bride, fondateur d'Amnesty International, prix Nobel de la Paix.
Organisé et exécuté par le gouvernement Jeunes Turcs en 1915-1916, le génocide des Arméniens, premier génocide du XXe siècle, est toujours nié par les héritiers de l'Etat qui l'a perpétré. Les faits et leur interprétation, y compris les thèses turques, sont ici examinés dans une série de travaux d'une grande rigueur.



Table des matières

Carte6
En guise de préface. — Pierre Vidal-Naquet7
Présentation17
Discours d'ouverture. — François Rigaux21
La question arménienne (1878-1923) — Pr Richard Hovannisian27
L'idéologie du mouvement Jeunes Turcs — Gérard J. Libaridian67
Sources britanniques sur les massacres des arméniens (1915-1916). — Christopher J. Walker89
Rapports de témoins oculaires allemands sur le génocide des arméniens (1915-1916). — Tessa Hofmann99
Rapport sur le génocide des arméniens de l'empire ottoman (1915-1916). — Yves Ternon149
Les thèses turques203
Le peuple arménien et le droit international. — Pr Joe Verhoeven257
Note concernant la suppression de la référence aux massacres des arméniens dans l'étude sur la prévention et la répression du crime de génocide. — Théo Van Boven289
Destruction des monuments historiques arméniens comme poursuite de la politique turque de génocide. — Pr Dickran Kouymjian295
Le concept de génocide et son application aux massacres des Arméniens en 1915-1916 par les Turcs. — Pr Léo Kuper313
Sentence du tribunal325
Le génocide des arméniens et l'opinion publique349
Message du cinéaste Yilmaz Güney355
Appel aux Nations-Unies359
Documents363
Postface. — François Rigaux367
Le crime de silence. — Gérard Chaliand373
Chronologie des événements379


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 Numéro 88, Arménie : le droit à la mémoire
Titre : Numéro 88, Arménie : le droit à la mémoire / auteur(s) : Revue Esprit -
Éditeur : Éd. Esprit, 19, rue Jacob 75006 Paris
Année : 1984
Imprimeur/Fabricant : Imprimerie Hérissey, Evreux
Description : 15 x 24 cm, 194 pages, couverture illustrée
Collection :
Notes : Numéro d'Avril 1984, Commission paritaire 58339
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [contribution] - Claire MOURADIAN [contribution] - Parouïr SEVAK [contribution] -
Sujets : Génocide arménien 1915
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Contient un dossier "Arménie : le droit à la mémoire".

Gérard Chaliand : Introduction, pages 77-79
Michel Marian : Le point de vue turc sur le génocide, pages 80-85
Richard G. Hovanissian : L'intermède de l'indépendance nationale, pages 86-108
Barouïr Sévag : Poèmes, pages 109-113
Claire Mouradian : Les relations soviéto-turques et la question arménienne depuis 1945, pages 114-127


502
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 Mémoires : suivis de documents inédits du Département d'Etat
Titre : Mémoires : suivis de documents inédits du Département d'Etat / auteur(s) : Henry MORGENTHAU -
Éditeur : Flammarion
Année : 1984
Imprimeur/Fabricant : 53-Mayenne : Impr. Floch
Description : 13,5 x 22 cm, 408 pages
Collection :
Notes : Reprod. en fac-sim., augmentée d'un choix de documents, de l'ed. de Paris, Payot, 1919
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [préfacier] -
Sujets : Morgenthau Henry 1856-1946 * Arméniens Massacres des 1915-1923 -- Sources * Question arménienne
ISBN : 2080647172
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Les Mémoires d'Henri Morgenthau, qui fut ambassadeur des États-Unis entre décembre 1913 et janvier 1916 auprès de la Sublime Porte, sont un document exceptionnel concernant le génocide que subirent alors les Arméniens. En fait, il s'agit, avec trois ou quatre ouvrages capitaux de l'époque, d'un classique dont la réédition s'imposait, l'État turc continuant de nier la réalité des faits tout en multipliant ses publications de propagande.
Cependant, l'intérêt de la présente édition tient non seulement au texte même des Mémoires mais aussi à une annexe documentaire d'une extrême importance. Il s'agit d'une série de rapports faisant partie des archives du Département d'État américain, rendus publics pour la plupart en 1961 et dont la publication est inédite. Ces rapports sont précisément ceux que recevait Henri Morgenthau à travers ses services consulaires. Fondés sur des observations directes ou sur les déclarations des missionnaires américains ou allemands ainsi que des membres d'organisations charitables, ces documents indiscutables corroborent les affirmations des Mémoires et s'ajoutent à la masse accablante de témoignages sur les déportations et les massacres des Arméniens de 1915.

165
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 La Dette de sang
Titre : La Dette de sang / auteur(s) : Archavir CHIRAGIAN - Un Arménien traque des responsables du génocide, 1921-1922
Éditeur : Ramsay
Année : 1981
Imprimeur/Fabricant : 27-Mesnil-sur-l'Estree : impr. Firmin-Didot
Description : 15,5 x 24 cm, 332 pages, carte
Collection : Collection Passé composé
Notes :
Autres auteurs : Gérard CHALIAND [préfacier] -
Sujets : Massacres des Arméniens 1915-1923 -- Récits personnels * Question arménienne
ISBN : 2859562923
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

En 1915-1916, plus d'un million d'Arméniens sont déportés et massacrés par le gouvernement jeune-turc. Malgré l'effondrement de l'Empire ottoman, allié de l'Allemagne et de l'Autriche, au lendemain de la guerre, aucun « procès de Nüremberg » ne châtie les auteurs du premier génocide du XXe siècle.

La Fédération révolutionnaire arménienne (Dachnak) décide alors de rendre justice elle-même. Des militants chargés d'exécuter les responsables majeurs du carnage se lancent sur leurs traces à travers toute l'Europe.

Gérard Chaliand, dans la présentation de ce récit autobiographique, fournit les données d'un dossier qui reste ouvert, et situe le contexte historique des événements relatés.


150
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 Le Génocide des Arméniens
Titre : Le Génocide des Arméniens / auteur(s) : Gérard CHALIAND - Yves TERNON -
Éditeur : Complexe
Année : 1980
Imprimeur/Fabricant : impr. en Belgique
Description : 11,5 x 18 cm, 192 pages, illustrations, couverture illustrée en couleurs
Collection : La Mémoire du siècle
Notes : Avant-titre : "1915-1917" Bibliogr. p. 183-185. Index
Autres auteurs :
Sujets : Massacres des Arméniens -- 1915-1923
ISBN : 2870270496
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

La série d'assassinats de diplomates turcs à travers l'Europe par des terroristes se réclamant d'organisations nationalistes arméniennes ramène l'attention sur un « génocide refoulé ».
En effet, entre 1915 et 1917, les deux tiers de la communauté arménienne (plus de 1 200 000 personnes) vivant au sein de l'Empire ottoman, étaient massacrés par ordre du gouvernement Jeune-Turc. La première guerre mondiale offrait une occasion propice à l'élimination d'un peuple qui gênait les visées panturques des dirigeants de l'époque.
Depuis l'instauration de la République kemaliste, au fil des gouvernements successifs, ce génocide a été nié par l'État turc.
Gérard Chaliand et Yves Ternon ont rassemblé un choix de documents attestant les faits de façon irréfutable. Ils présentent la tragédie et commentent ses -prolongements jusqu'aux actions terroristes d'aujourd'hui. Les témoignages, restitués dans le contexte politique et psychologique de la première guerre mondiale, font revivre la façon dont ces massacres furent vécus tant du côté turc et allemand que du côté des puissances de l'Entente.
Cet ouvrage éclaire et met en perspective le premier génocide du XX' siècle qui, depuis quelques. années, retrouve une actualité non seulement à travers la violence mais aussi par les changements progressifs de l'esprit du temps.

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 Les Kurdes et le Kurdistan
Titre : Les Kurdes et le Kurdistan / auteur(s) : Gérard CHALIAND - La question nationale kurde au Proche-Orient ; sous la direction de Gérard Chaliand ; préface de Maxime Rodinson
Éditeur : F. Maspero
Année : 1978
Imprimeur/Fabricant : 95-Ézanville : impr. Gouin
Description : 354 p. : cartes, couv. ill. en coul. ; 22 cm
Collection : Textes à l'appui
Notes : Bibliogr. p. 341-350. - Partiellement traduit de l'anglais par Annick Pelissier
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 2707110132
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

La question nationale kurde est un des problèmes les plus conflictuels du Proche-Orient. Partagés entre la Turquie, l'Iran et l'Irak - - avec des minorités en Syrie et en Arménie soviétique —•, au lendemain de la première guerre mondiale, les Kurdes n'ont cessé, depuis, de lutter pour leur indépendance ou leur autonomie. Insurrections au cours des années vingt et trente en Turquie; création d'une éphémère république à Mahabad (Iran) ; insurrections en Irak dont la dernière a duré de 1961 à 1975.
Les Kurdes se voient dénier le droit à l'identité et l'enseignement de leur langue en Turquie, en Syrie et en Iran. En Irak, ils bénéficient d'une autonomie restreinte, tout en subissant déportations et transferts de populations. Quinze millions de Kurdes au Proche-Orient posent, de façon tragique, tout à la fois la question nationale et le droit des minorités au sein de pays où ces problèmes sont étouffés.
Précédé d'une préface du professeur Maxime Rodinson, ce livre traite de l'ensemble de la question kurde au Proche-Orient au cours des soixante dernières années. Les différentes parties du Kurdistan sont abordées par des intellectuels kurdes qui examinent de façon critique l'héritage du mouvement national. Très complet et sans équivalent, le présent ouvrage est à la fois un outil de travail universitaire et une source d'information pour qui s'intéresse aux problèmes politiques du Proche-Orient et de ses perspectives.

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