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Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
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Luc-André MARCEL
( 1919 - 1992 )

L'auteur

 
Naissance le 26 janvier 1919 à Entrecasteaux (Var, France), décès le 8 avril 1992 à Saint-Thomas-de-Conac (Charente-Maritime, France).

Poète, traducteur.
Études littéraires et musicales à Lyon.
En 1940, il se fixe à Paris.
Il a étudié la musique et la poésie arméniennes.
En 1952, il étudie les manuscrits arméniens chez les Pères Mekhitaristes de Venise.
Il a traduit en français, en particulier, Grégoire de Narek, Nahabed Koutchak, Grégoire d’Akthamar, Sargavak de Berdak, Yérmine Keumurdjian, Nagharche Hovnatan, Ohannès, Daniel Varoujan, Teghiché Tchanrentz.
Article important sur Grégoire de Narek, à l’occasion du 1000e anniversaire de sa naissance, dans "Les Cahiers du Sud ".

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 Grégoire de Narek et l'ancienne poésie arménienne
Titre : Grégoire de Narek et l'ancienne poésie arménienne / auteur(s) : GREGOIRE DE NAREK - Textes présentés et traduits par Luc-André Marcel
Éditeur : Cahiers du Sud
Année : 1953
Imprimeur/Fabricant : Imprimerie Araxes, 46 rue Richer, Paris
Description : in-8, br., 140 pp
Collection :
Notes : Autre(s) auteur(s) : Kéchichian, Isaac (S.J., Le P.. Traducteur Mécérian, Jean (S.J., Le P.. Préfacier
Autres auteurs : Luc-André MARCEL [traducteur] -
Sujets :
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Table des matières

Introduction à Grégoire de Narek
Le Livre des Lamentations et Odes mystiques
Ancienne poésie arménienne
Nahabed Koutchak
Grégoire d’Akthamar
Sargavak de Berdak
Yérmine Keumurdjian
Nagharche Hovnatan
Ohannès
Poésie populaire.


AVERTISSEMENT DES EDITEURS

Les beaux textes qu'on va lire sont pratiquement inconnus en Occident. Les rares traductions qu'on en trouve sont dues à des lettrés arméniens qui, intimidés par les conventions de notre langue écrite, ont hésité à l'exposer à tous les risques de l'aventure; ils ont adouci Grégoire de Narek à peu près comme Ducis avait accommodé Shakespeare.
Un hasard, — il s'en produit souvent pour les grandes œuvres —, a mis sur les traces du père spirituel de l'Arménie un jeune poète, Luc-André Marcel. Ce dernier s'est approché des vieux textes avec beaucoup de ferveur et une intuition surprenante. Il a pénétré, au delà de leur sens, jusqu'au mouvement de l'âme qui les créa; il s'est efforcé avec bonheur' de rendre en français la puissance et la poésie des originaux. Tel est, du moins, l'avis des érudits qui l'aidèrent dans cette tâche difficile et celui des connaisseurs qui l'ont jugée.
Car ces poèmes sont directement traduits de l'arménien ancien, du grapar, sans autre détour dans une langue étrangère moderne, comme il est arrivé souvent pour d'autres poètes orientaux.
Cela suppose de grandes difficultés. Tout d'abord il n'existe aucune édition critique de Grégoire de Narek et il faut dépister la version originale à travers les erreurs des copistes et les interpolations probables.
De plus, la langue dont use notre poète manque de le précision grammaticale et syntaxique de l'arménien classique du Ve siècle. Le traducteur a jugé indispensable de s'entourer des garanties les plus rigoureuses; il s'est assuré pour cela le concours de l'érudit M. Haïk B erb érian.
Ce dernier a patiemment décrypté le texte ancien . et a essayé d'en donner l'interprétation la plus exacte en utilisant en même temps les traductions en arménien moderne de feu le Patriarche de Jérusalem Th. Kouchaguian et de Mgr l'Archevêque K. Khatchadourian, actuellement Patriarche Arménien de Turquie. Il a ainsi guidé le traducteur dans sa tâche, lequel a pu repenser la poésie de Narek dans le français du XXe siècle.
Il faut signaler en outre que les Odes n'ont jamais été traduites en aucune langue, y. compris l'arménien moderne et n'étaient connues que de quelques rares spécialistes, qui ne sont pas toujours d'accord sur la signification des mots et sur la syntaxe très personnelle de Narek. Nous les présentons dans la version qui nous semble la moins discutable.
Au terme d'un effort qui connut des retards et des traverses mais fut tenacement conduit (i), c'est pour nous un agréable devoir de souligner le fidèle appui que nous ant donné les meilleurs éléments du monde arménien, profondément attachés à leur tra dition et à leur culture. Parmi ceux qui nous ont le plus efficacement aidés, remercions en premier lieu Mlle Tirouhi Zarapian dont le zèle éclairé fut à l'origine de l'entreprise, M. Ariazn qui la seconda dans le choix des poèmes, MM. Poladian et Nartouni qui défendirent inlassablement cette édition à nos côtés, M. Berberian dont nous avons indiqué le rôle, enfin M. P. Topalian et la revue arménienne Andastan dont l'initiative amicale a permis l'établissement de cet ouvrage.
J. B.


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