Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - VAROUJEAN , Jean-Jacques     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
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Jean-Jacques VAROUJEAN
( 1927 - 2005 )

L'auteur

Jean-Jacques VAROUJEAN --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 10 aout 1927, à Marseille (Bouches-du-Rhône, France), décès le 2 avril 2005 à Paris (France).
De son véritable nom "Varoujean OUZOUNIAN".

Article de Philippe Pilibossian, Bulletin de l'ACAM numéro 2, 1988

Jean-Jacques Varoujean est sans doute l'un des rares auteurs dramatiques arméniens connus en France. A l'exception de quelques proches et quelques initiés, les Arméniens connaissent mal son œuvre et encore moins l'homme.

Je suis allé le voir chez lui, sur la colline de Montmartre, à Paris. Il n'est pas grand, ni imposant physiquement, mais son regard vif a quelque chose de captivant. De son vrai nom Varoujean Ouzounian, il est né en 1927 à Marseille de parents arméniens immigrés. Son père, Hovsep, originaire de Kharpert, était comédien amateur. A Boston, aux Etats-Unis, le jeune Hovsep travaillait comme serveur dans un restaurant, et le soir il faisait de la figuration au théâtre. En 1917, il s'engage dans la Légion d'Orient. Après la guerre, démobilisé, il se marie à Beyrouth avec Anahide, née à Konia et rescapée des massacres. Du Liban, il repart pour les Etats-Unis. Le bateau fait escale à Marseille : là, ils apprennent que sa mère n'est pas autorisée à aller à Boston et ils décident de rester en France.

" Terassan " Ouzounian. C'est à Marseille que Hovsep se fait connaître dans les milieux arméniens : c'est le " Terassan Ouzounian " (Ouzounian l'acteur). Il donne en arménien des représentations de toutes sortes de pièces. Le jeune Varoujean est donc initié au théâtre dès cette époque : " Jusqu'à mon entrée à l'école, je croyais que Shakespeare et Molière étaient arméniens ", me dit-il.

La famille Ouzounian quitte Marseille pour Alfortville. " Terassan " Ouzounian continue ses activités. Il crée le Ténéké Palace (le Palace de tôle) à l'emplacement actuel des courts de tennis, face au marché Carnot, qui devient plus tard le Tchouval Palace (le Palace de chiffon) car il pleuvait entre les tôles et on était amené à tendre des toiles. Se souvient-on encore aujourd'hui, à Marseille ou à Alfortville, de ces activités culturelles ? Je contemple, admi-ratif, l'album et les affiches des représentations théâtrales de " Terassan " Ouzounian.

Jean-Jacques Varoujean est marié ; il a deux fils, Philippe, qui dirige une agence artistique, et Bruno, photographe, et deux filles, Agnès et Isabelle, militantes à Terre et Culture. Depuis 1948, il vit, travaille et crée à Paris, toujours pour le théâtre : régisseur, assistant, metteur en scène de Pierre Fresnay et de François Périer au Théâtre de la Michodière de 1952 à 1958, journaliste de 1962 à 1974 et auteur dramatique.

L'œuvre. Sa production est abondante et parfois d'un abord difficile. Peut-être est-ce pour cette raison que son théâtre n'est connu que d'une minorité d'intellectuels. Il n'est pas en relation avec ses confrères d'Arménie soviétique. Par contre, il est un admirateur du théâtre de Lévon Chanth dont il a d'ailleurs traduit et adapté le chef-d'œuvre, Les Anciens Dieux. Voici ce qu'il a écrit à propos de cette pièce : " Alors qu'il a fallu des guerres, de si nombreux crimes, tant d'injustices encore renouvelées, pour voir le théâtre en général tenir un rôle essentiel dans la société et réveiller les consciences, les maintenir constamment en alerte, aider à garder les yeux ouverts sur le bien comme sur le mal, dès le début du siècle, avec Les Anciens Dieux, un auteur arménien osait annoncer qu'il n'est pas de repos pour l'homme ici-bas ; que ce que nous croyons savoir, posséder, n'est que semblant de connaissance, qu'apparence trompeuse. "

Arménien dans l'âme. J.-J. Varoujean vit dans un milieu d'intellectuels français mais il est arménien dans l'âme : " Il y a en moi une grande contradiction : je suis antinationaliste, mais je désire d'abord qu'il soit rendu justice à la nation arménienne. " J.-J. Varoujean connaît bien l'arménien et pense que " la culture présuppose une reprise de la langue ; quoi qu'on dise, celui qui ne connaît pas sa langue se sentira moins arménien. " Et comme tant d'autres artistes ou intellectuels, il n'hésite pas à prendre position et à se prononcer d'une façon nette et engagée sur les problèmes politiques arméniens.

On discute encore de divers sujets : le théâtre, bien sûr, l'Arménie, la vie, l'homme, la civilisation. Il n'est pas bavard, mais tout ce qu'il dit est concis et profond. On a plaisir à s'entretenir avec le véritable intellectuel arménien qu'est Jean-Jacques Varoujean.

Philippe Pilibossian, Bulletin de l'ACAM numéro 2, 1988

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 De quoi je ? Tentative V
Titre : De quoi je ? Tentative V / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Edipol
Année : 2002
Imprimeur/Fabricant : Impr. Trèfle communication
Description : 13,5 x 21 cm, 195 pages, couverture illustrée
Collection :
Notes : L' ISBN 2-914444-10-5 est erroné
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 9782914444101
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Un petit maître de musique ne craignait pas de déclarer sur France-Musique : "Mozart et Schubert sont passés à côté de l'essentiel parce qu'ils n'ont pas fait de contrepoint" (sic).

Mon impuissance et mes efforts répétés pour définir l'être, viendraient-ils alors, si je tiens compte de l'affirmation imbécile de ce petit maître, viendraient-ils de ce que je ne suis pas un philosophe professionnel, de ce que je n'ai pas fait les études appropriées, de ce que je n'ai pas les diplômes qui autorisent à réfléchir ? Si telle était l'explication, j'en serais ravi, car cette incapacité à analyser à meilleur escient*, à trouver les réponses, m'a poussé à vivre, à vivre la question, à vivre ce que je suis ou pense ou voudrais être. Et à poursuivre sans fin, sans réussir jamais, sans rien obtenir jamais mais, toujours comme si j'allais trouver de l'or, à cheminer continûment en vue d'un but que, Dieu merci, il était dit que je n'atteindrais pas, faute d'un titre. Cette absence, ce défaut de travaux dirigés, d'études certifiées, m'a permis, m'a fait obligation d'aller fouiller dans la vie quotidienne des êtres vrais, vivants, m'a ouvert les yeux sur ce que fait l'homme, ce que font, disent, éprouvent les plus humbles d'entre les hommes de tous les jours, dans la rue**, les bistrots, en dehors et en dedans d'eux-mêmes, dans les cours d'immeubles, à leur article de la mort j cette absence, ce défaut m'ont donné la curiosité nécessaire,—que j'avais déjà par et pour le théâtre —, indispensable pour comprendre chaque geste, chaque mot et chaque silence, chaque regard qui naît et qui se perd par un clin d'œil. Ils m'ont entraîné jusqu'au fond, non pas des livres, mais des cœurs, des sensations secrètes, des colères éclatées ou retenues, des partis-pris, des exagérations qui étaient souvent aussi les miens ; ils m'ont orienté, ont développé en moi une certaine tendresse pour le plus petit des mortels afin de les élever au-dessus de leur condition première ; ils m'ont éloigné des analyses sèches et rationnelles, sans inspiration ; ils m'ont autorisé les excès que j'aime et dont, souvent, on me fait grief ; ils m'ont ouvert à tout ce qui est inévitable, intemporel, surnaturel même et m'ont donné le goût pour l'être en toute éternité. Elle m'a aidé, cette "infirmité", à aimer l'idée que je n'obtiendrai aucune réponse, jamais, à ces questions, ces interrogations, à mes est-ce que, qui me maintiennent au-dessus des lots et des actualités.

Ce manque, dis-je, me met dans un état second constant, sans aucun repos, qui me tient hors des choses du commun, un état d'intranquillité, de violente tension, d'un éréthisme parfois excessif (!) mais toujours fondé, que je préfère à tant d'existences que je vois couler au fil d'une eau silencieuse et plate. Il n'y a pas de relâche pour moi, je n'en veux pas, il n'y en aura jamais.

Parce que je n'ai pas fait de contrepoint, il n'y aura jamais, jamais pour moi, de certitudes, de prétentions, de satisfactions et jamais le mot "fin". Je vivrai toujours en état de légitime attaque. En garde, toujours. Pouvoir parler de ce que je n'ai pas appris, quelle source d'émerveillements ? Comment aurais-je pu faire carrière, taper dans le mille de l'essentiel, puisque j'ai toujours été à penser à une autre chose ? A l'être que je suis. Qui est. Puisque je tiens qu'être est infiniment plus intéressant que vivre. Puisque, j'en demeure convaincu, savoir qui on était avant de naître est plus important que ce qui on est présentement et que c'en est même toute l'explication.

Qu'ai-je encore voulu ? Séparer l'esprit de la matière, l'être de la personne ou, à défaut, sachant bien qu'ils ne font qu'un (si j'en crois les penseurs d'école) distinguer l'un de l'autre, au point de les dresser l'un contre l'autre ... quel crime, mon Dieu ! (Tout comme je veux prendre mes distances avec l'Arménie et les Arméniens d'aujourd'hui pour essayer de vivre l'Arménie de tout temps). J'ai voulu encore sortir de ce monde, — quand je n'ai rien à faire avec — m'en défaire*, le quitter et, croyant possible par le non-être, être enfin. Tout cela sans l'autorisation supérieure des Docteurs. Uniquement parce qu'appartenant à un peuple qui à tous les droits, dis-je, de juger, qui sait le pourquoi des choses de ce monde, qui a payé, depuis son premier lever des jours, le prix fort pour être encore de ce monde, en dépit des multiples tentatives d'exterminations dont il a fait l'objet. Parce que, dis-je encore, tout au long de ces pages...

Quand ce livre paraîtra, je ne serai plus de ce monde. C'est que peut-être j'aurai atteint mon but qui est de n'être que qui je suis. Et rien d'autre**.

25 octobre 1998

* "... bon escient", cet Arménien que je ne connais pas, dit une histoire juive.
** "Les ,,grands problèmes sont dans la rue" (Nietzsche).

* "... Défaites-vous" dit-on à quelqu'un pour l'inviter à quitter son pardessus.
** Dans une Lettre à Anahide, j'écris, le 31 janvier, pour la première fois : la Quadrature de l'être.


2031
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 La Quadrature du Siècle - Tentative IV
Titre : La Quadrature du Siècle - Tentative IV / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Arak Publications
Année : 1996
Imprimeur/Fabricant : Tao Graphic, Montreuil-sous-Bois
Description : 13,5 x 21 cm, 158 pages, couverture illustrée
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Pensées, aphorismes
ISBN : 2905686561
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Avant-propos

Qu'est-ce qu'être qui je suis, qui on est ? En posant cette question, je peux essayer non seulement de me comprendre mais de comprendre aussi les autres; je peux comprendre l'existence, laquelle commence bien avant ma vie pour aller bien au-delà; je peux encore comprendre le monde comme il va, et me l'expliquer.

La rédaction de ce livre s'étend sur une dizaine d'années. Menée parallèlement avec l'écriture d'une vingtaine de pièces de théâtre et une série, plus récente et toujours en cours de Lettres à Anahide.

A l'époque où j'ai commencé (juillet 1986) nous vivions des actes terroristes de par tout le monde, le communisme était triomphant dans ce qu'on appelait l'URSS, les PC pullulaient sans vergogne, les goulags affichaient complet (l'Arménie n'était donc pas libre), le Parlement européen ne s'était pas encore prononcé sur le génocide. On revendiquait son arménité presque clandestinement à voix basse. C'est pas carré (tentative II) venait d'être publié aux Editions KIRK... Pour dire qu'au fil des pages, ce livre évolue, avance sans toujours faire état des changements effectués ici et là dans le monde... C'est qu'il ne s'agit pas ici d'un Journal mais toujours de la même poursuite d'une explication commencée avec "Si c'est rond" et où, laissant de côté, si possible, l'homme de théâtre, c'est l'Arménien surtout qui s'interroge, qui parle, qui cherche. Après un court séjour au pays, en 1989, je suis resté un an sans pouvoir écrire. Je refusai de tirer avantage du fait, ressenti très fort là-bas, d'être le frère, le fils des Arméniens que j'avais pu rencontrer et je refusai de l'oublier, ne serait-ce que le temps d'écrire, si j'avais voulu, un livre encore, une pièce que je leur aurais pris au cœur, bien qu'ils m'eussent beaucoup donné.

Il est à remarquer que les Arméniens de la diaspora, un temps démobilisés par la décision du Parlement européen à l’encontre de la Turquie, ont peu à peu retrouvé leurs motivations premières. Le pays, il est vrai, avait terriblement besoin d'eux. Mais est remarquable, aussi et surtout, le fait qu'être arménien ne se limite pas aux occasions qui nous sont données de le ressentir. Il s'agit bien sûr d'une invariante qu'il est toujours terriblement dangereux d'abandonner, d'oublier et contre quoi personne ne peut rien, à condition de se convaincre que nous ne sommes que cela et que tout le reste... c'est les autres, pour les autres. Lorsque j'écris, il suffit, si je m'égare quelque peu, de revenir à l'essentiel : de quoi est-ce que je parle avec tout ça ? Et je peux reprendre ma route, elle est unique, retrouver mon sang, mon fil intérieur, mon encre. Il suffit que je me demande quelle est l'allure de ma vie pour qu'aussitôt je reparte de plus belle. La réponse à toutes les questions qui se dressent devant nous, c'est : je suis Arménien, nous sommes Arméniens. Quand on sait cela, on ne craint rien ni personne. Mais, c'est vrai, il a fallu que, jour après jour avec, certes, quelques interruptions, je me retrouve à écrire les pages de ce livre pour me sentir plus fort, plus déterminé, quand besoin était, et surtout pour garder, avoir "un pied au-delà de la vie" (Nietzsche) de cette vie.

Je n'oublie pas, on s'en doute, où nous sommes, avec qui nous vivons dans ce pays où beaucoup d'entre les nôtres sont nés, sont morts et mourront. C'est pourquoi je voudrais que ce livre s'ouvre à des non-Hay. Car c'est, en fait, à cause d'eux que nous sommes tellement Arméniens (trop, regrettait un directeur de théâtre parisien à propos de l'Ankou) à cause d'eux (ou grâce à eux ?) si nous le sommes de façon parfois exacerbée sinon exaspérante, -et ils ne savent pas bien, les Français, pourquoi. Enfin, qu'on ne s'étonne pas de voir que j'écris encore turc avec un t minuscule. Je l'ai déjà dit par ailleurs : je ne mets de majuscule qu'aux noms propres.

Avril 1995


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 Chacun pleure son Garabed
Titre : Chacun pleure son Garabed / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN - suivi de "Un drôle de vent sous la terre" ; préface de Roland Monod
Éditeur : Actes Sud
Année : 1991
Imprimeur/Fabricant : 21-Dijon : Impr. Darantiere
Description : 178 p. 21 cm
Collection : Actes sud-Papiers ISSN = 0298-0592
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Théâtre
ISBN : 9782869433274
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

"Chacun pleure son Garabed" pourrait être un conte de fées si le problème des grandes banlieues était résolu. Jimmy, Joe Dalton à la française, est champion, toutes catégories, dans le domaine de la délinquance... jusqu'au jour de ses quatorze ans - quand commence la pièce - où il devient majeur au nom de la loi.
Varoujean est arménien. De là sa source d'inspiration pour "Un drôle de vent sous la terre", mais surtout du génocide toujours nié par les Turcs, toujours ignoré par les nations. Des hommes dont les noms ressemblent à ceux des tyrans de l'Histoire sont réunis par un Elie Wiezmann qu'il faut confondre avec Elie Wiesel. C'est l'occasion pour l'auteur de montrer qu'il n'y a pas de véritable innocence, que le danger totalitaire existe. L'action de la pièce se situe à L'Isle-Adam dans une propriété où Hitler, dit-on, passa une nuit en 1940.

CHACUN PLEURE SON GARABED de Varoujean a été créée le 6 novembre 1991 à la Comédie de Saint-Etienne et reprise le 19 novembre 1991 au Théâtre de l'Est Parisien

Mise en scène : Guy Rétoré Scénographie : André Acquart ; Assistant : Paul Borne ; Lumières : Daniel Benoin ; Costumes : Ouria Khouhli-Dahmani ; Maquillage : Lena Karatchevsky-Volk

Avec par ordre d'entrée en scène et par alternance
Julienne : Chantal Deruaz ; Delphine : Cathy Albert ou Karine Gayet ; Jocelyne : Réjane Bajard ou Valérie Marinese ; Joël : Jérôme Bru ou Stéphane Jaubertie ; La Mamie : Nane Germon ; Jacques : Richard Brunel ou Abdelouab Sefsaf ; Jimmy : Marko Nikolic ; Agathe : Malika Birèche ou Corine Koch

Coproduction TEP/Ecole du Centre Dramatique National de Saint-Etienne


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 2015 - Tentative III
Titre : 2015 - Tentative III / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Kirk
Année : 1989
Imprimeur/Fabricant : 61-Alencon : Normandie impr
Description : 64 p. couv. ill. 21 cm
Collection : Diasporas
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Pensées -- Génocide arménien
ISBN : 2-905686-09-X
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Ce siècle de malheurs touche à sa fin. A l'autre versant, quoi ? Ne peut-on, en prenant les devants, décider de ce que demain sera et le vivre dès à présent ?... Tel est, après "Si c'est rond" et "C'est pas carré", l'exorde de cette troisième et dernière tentative.

Il convient de ne plus se demander encore et encore, à l'exemple de Kierkegaard, où se trouve notre Ararat. Le temps est venu de débarquer, de quitter son arche. Et d'interroger le Toun, où est l'explication de toutes choses.


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 C'est pas carré - Tentative II
Titre : C'est pas carré - Tentative II / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Kirk
Année : 1986
Imprimeur/Fabricant : 42-Saint-Just-la-Pendue : Impr. Chirat
Description : 199 p. Couv. ill. 21 cm
Collection : Diaspora ISSN = 0298-4202
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Aphorismes et apophtegmes
ISBN : 2905687006
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :


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 Si c'est rond.. Tentative
Titre : Si c'est rond.. Tentative / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Éditions Kirk
Année : 1985
Imprimeur/Fabricant : 42-Saint-Just-la-Pendue : Impr. Chirat
Description : 13,5 x 21 cm, 99 pages, couverture illustrée, design : Seferian
Collection : Tentative
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Aphorismes
ISBN : 2905686006
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Auteur, au théâtre et à la télévision, de "La Caverne d'Adullam", "1915", "Façades", "Baron, baronne", etc... Jean-Jacques VAROUJEAN adopte ici, pour la première fois, une forme non "dramatique". Il ne s'agit cependant ni d'un roman ni d'un essai mais d'une tentative pour expliquer de quoi, selon lui, le monde est malade et (si c'est rond c'est pas carré) comment de l'explication jaillit la lumière. Ce que l'auteur, dans ses pièces, n'a pas dit.

"...Un aveugle ne voit pas mieux parce qu'il prend une loupe. Le toubib m'a dit : "Tant que vous voyez un avion et un autobus, c'est bon".
Alors, moi, quand je ne vois pas les ailes, je me dis : c'est un autobus..."


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 Apsoss
Titre : Apsoss / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Astrid
Année : 1980
Imprimeur/Fabricant : 85-La Roche-sur-Yon : Impr. centrale de l'Ouest
Description : 97 p. 24 cm
Collection : Cultures arméniennes
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 2903216029
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Qui donc parle encore aujourd'hui du paragraphe 30 ? Dans APSOSS un personnage, Monsieur Chu Chan, pose la question. Pourquoi le fait-il ? Parce que, pour lui, rien au monde n'appartient au seul passé. Il n'est pas d'actes, criminels ou non (à fortiori criminels) qui soient ceux, exclusivement, d'un moment de la journée, d'un moment de la vie, d'un moment de l'Histoire.
Un proverbe arménien dit : « Les petits du chien sont toujours des chiens ». C'est dire que les crimes que l'humanité commet aujourd'hui ici et là sont ceux perpétrés jadis ici ou ailleurs... qui continuent. Et qui continueront tant qu'ils ne seront pas reconnus et, s'il se peut, 'lavés.
En exergue de la pièce, l'extrait d'une prière de Sayat Nova, qui a ravivé, si besoin était, le désir de l'auteur de rappeler qu'il est Arménien et de dire encore tout ce que cela implique...

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 Viendra-t-il un autre été ?
Titre : Viendra-t-il un autre été ? / auteur(s) : Jean-Jacques VAROUJEAN -
Éditeur : Gallimard
Année : 1973
Imprimeur/Fabricant : 53-Mayenne : impr. Floch
Description : 80 p. ; 19 cm
Collection : Le manteau d'Arlequin
Notes :
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN : 9782070760329
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Une baraque sur un terrain vague sert de lieu de rendez-vous à une bande d'adolescents. Derrière un tas de gravats un homme est en train de mourir. Cette présence n'interrompt ni les jeux des enfants ni leurs velléités érotiques. La police cerne la baraque, car l'homme qui agonise n'est autre qu'un gangster. Les policiers tireront-ils sur le couple de gamins qui s'est attardé à " jouer " dans la cabane ?

Viendra-t-il un autre été ? a été créé par le Jeune Théâtre National, en mai 1973, dans une mise en scène de Jacques Spiesser (direction Loïc Volard), au Petit Odéon.


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