Chrétiens Orientaux

La ville de Valence (Drôme, France) - véritable petite Arménie - est, depuis près d’un siècle, le refuge de nombreux Arméniens qui ont fui leur terre natale après le Génocide de 1915 ou les guerres du Liban, de Syrie et d’Irak. D’autres sont venus pour des raisons économiques de la République d’Arménie ou plus récemment du Liban.
Les Arméniens représentent plus de 10 % des habitants de l’agglomération. Ils ont pu conserver une vie communautaire originale : paroisses, écoles, associations, mouvements de jeunesses : danse, musique, foot…
Leur présence marque la ville toute entière avec les noms de rue, le quartier arménien, les magasins, les traiteurs/restaurants, une radio, de nombreuses associations et l’engagement de ces Français d’origine arménienne dans le bien commun municipal.
Tout en s’intégrant totalement dans la société française, ils ont su garder leur culture d’origine et leurs racines : un exemple d’intégration !

Avec la participation de Boris Adjemian, historien et auteur de « Les petites Arménies de la vallée du Rhône » (Ed. Lieux-Dits), Jean-Luc Huard, historien et auteur de « Présence arménienne en Rhône-Alpes » (Ed. Le Dauphiné) et quatre familles originaires de Turquie, Syrie, Liban et Arménie.

Retour sur l’actualité récente des Églises Orientales en France :
- Hommage au Cardinal Sfeir. Ancien Patriarche de l’Église Maronite décédé le 12 mai dernier.
- 1ère visite en France du Patriarche de l’Église Grecque Melkite Catholique : vêpres à Saint-Julien-le-Pauvre à Paris et Divine Liturgie célébrée pour les donateurs de l’Œuvre d’Orient. Interview de sa Béatitude Joseph Absi
- La reconstruction de la Cathédrale apostolique arménienne des 40 martyrs d’Alep : un signe d’espérance !
- La célébration de béatification des 7 évêques Gréco-Catholique Roumain par le Pape François le 2 juin dernier.
- Fête de la Pentecôte : comment l’Esprit Saint est présent dans la Liturgie. L’exemple Maronite. interview du père Youhanna Geha, olm
- installation à Philadelphie (USA) de Mgr Borys, ancien évêque Gréco-Catholique Ukrainien de France
- et des conseils de lecture pour l’été !

À quelques jours de la commémoration du Génocide de 1915, Chrétiens Orientaux propose de découvrir quelques lieux de mémoire en Arménie. Certains sont fondateurs de l’identité chrétienne des arméniens, d’autres sont des lieux de recueillement pour les martyrs du XXe siècle, ceux qui ont été assassinés parce qu’ils étaient chrétiens. Ces étapes sont constitutives de la mémoire de la Nation Arménienne :
- Etchmiadzine et la relique de l’Arche de Noé
- L’église d’Ochagan et la tombe de saint Mesrob Matchtots : la mémoire de la création de l’alphabet arménien
- Etchmiadzine : le premier mémorial du Génocide des Arméniens
- Erevan : le musée et le Mémorial National du Génocide (Tsitsernakaberd)
- Erevan : le musée Komitas

Avec la participation du Père Sahé Ananyan (Etchmiadzine), du Père Vigen Manukyan (curé d’Ochagan), de Harutyun Marutyan (directeur du Mémorial du Génocide), et de Nairi Khatchadourian (Musée Komitas)

Dès les premiers siècles du christianisme, des hommes et des femmes ont recherché à se retirer « du monde » pour vivre une vie essentiellement tournée vers Dieu. Le premier moine, à aller « loin dans le désert », a été un Égyptien : saint Antoine. Puis, les ermites ont attirés des disciples et parallèlement, des communautés monastiques ont été créées (vie cénobitique).
Le monachisme oriental a essaimé en Occident tout en gardant sa spécificité.
Égypte, Palestine, Syrie, Qadisha, Arménie, « pays de l’Est », ces hauts lieux du monachisme portent les traces des ermites d’hier, mais aussi des communautés vivantes d’aujourd’hui.
Écoles spirituelles, les monastères sont des lieux de paix qui mène le chrétien vers Dieu.
En ce temps de Grand Carême, partons au désert à l’exemple des moines !

Avec la participation du Père Élisée Marzin (auteur de « Le monachisme d’Orient », Éd du Cerf) et de Jean-Pierre Mahé, historien, membre de l’Institut de France.

Les églises arméniennes, où qu’elles soient dans le monde, ont une architecture très spécifique. Le sommet de leur coupole, souvent conique ou en forme de parapluie, permet de distinguer tout de suite son « arménité ».
Cette architecture, riches de symboles, est un véritable chemin spirituel, dont le seul but est de permettre aux prêtres et aux fidèles d’élever leur âme vers Dieu.
Quelle est la source de la présence si caractéristique des coupoles ? Pourquoi l’autel est-il surélevé ? pourquoi la lumière joue-t-elle un rôle si important ? Pourquoi ces églises sont-elles très dépouillées ? Peintures ou fresques : pourquoi sont-elles parfois présentes ? Quelle est la symbolique des sculptures extérieures ?
À travers les images magnifiques des églises en Arménie, nous découvrirons les trésors du patrimoine de la première nation chrétienne.

Avec la Participation de Jean-Pierre Mahé, historien, membre de l’Institut de France et Patrick Donabédian, historien, spécialiste de l’architecture arménienne.

Chaque mois de janvier et à l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, les quatre émissions de confession chrétienne des Chemins de la foi (Orthodoxie, Chrétiens Orientaux, Présence Protestante et Le Jour du Seigneur) se réunissent pour vous proposer une matinée exceptionnelle, rythmée par des reportages et des temps de discussion. La matinée sera conclue par une célébration œcuménique depuis l’Église chaldéenne Saint-Jean-Apôtre d’Arnouville. Cette année, l’émission sera guidée par ce verset : « Étrangers et voyageurs sur cette terre » (Lettre aux Hébreux ch. 11, v. 13).

9h30 - 11h00 : Table ronde avec les chrétiens d’Arnouville (95)
Avant la célébration, un plateau animé par Christian de Caqueray dira l’étonnante mixité des confessions chrétiennes d’Arnouville, associant des invités issus de ses différentes communautés. Une série de reportages présentera notamment les communautés Arméniennes Apostolique, Catholique et Evangélique, Catholique Romaine et Chaldéenne de la ville, puis les coulisses de la célébration œcuménique.

11h - 12h Célébration œcuménique depuis l’église chaldéenne Saint-Jean-Apôtre à Arnouville (95)
Président : Mgr Sabri Anar, curé de la paroisse Chaldéenne

En ce dimanche matin, Chrétiens Orientaux nous propose de rencontrer des chrétiens qui célèbrent la fête de Noël en janvier :
- Les Arméniens Apostoliques, qui sont restés fidèles à l’antique date du 6 janvier pour fêter l’incarnation et le baptême de Jésus le même jour.
- Les Coptes Orthodoxes et les Gréco-Catholiques Ukrainiens qui célèbrent Noël le 7 janvier (c’est-à-dire le 25 décembre dans le calendrier Julien)
Des délégués et des chorales de chaque Eglise viendront nous présenter leurs chants, leur icône de la Nativité et leurs traditions.
Le Message de Paix donné par Jésus le jour de Noel résonnera dans plusieurs langues et cultures !

Avec la participation de :
- Diacre Tserun Mkrtchyan, sous-diacre Vartan Ichkhanian, et la chorale de la paroisse Arménienne Apostolique Sainte-Marie-Mère de Dieu d’Issy-les-Moulineaux (92)
- Père Anguelos Weessa (curé de la paroisse Sainte Vierge Marie et de l’Archange Raphael de Draveil (91), Mario Morcos et la chorale des jeunes Coptes Orthodoxes du diocèse de Paris et du Nord de la France.
- Diacre Volodya Radko, Olga Vokh et les jeunes de la paroisse Gréco-Catholique Ukrainienne Saint Volodymyr le Grand de Paris.

Retour sur l’actualité récente des Églises Orientales en France :
- Un nouvel pasteur pour les Arméniens Catholiques de France : rencontre avec monseigneur Elie Yeghiayan, évêque de l'éparchie de Sainte-Croix de Paris et découverte du rite de son installation comme nouvel évêque.
- L’exposition sur les cités millénaires de Syrie et d’Irak à l’Institut du Monde Arabe de Paris. Rencontre avec Aurélie Clemente-Ruiz (commissaire de l’exposition) et Claude Zerez, réfugié syrien en France, qui vient de passer trois semaines à Alep.
- des propositions de livres récents sur les Chrétiens d’Orient à offrir à Noël.

À Gumri au Nord de l’Arménie, les sœurs Arméniennes Catholiques de l’Immaculée Conception ont créé un orphelinat après le terrible tremblement de terre de 1988. 30 ans après, ce lieu de paix et de reconstruction, accueille des orphelins et des enfants de familles très pauvres.
Ce qui frappe lorsque l’on vit avec ces enfants et les sœurs : c’est la joie. Étonnant pour un orphelinat !
Sœur Arousiag souhaite que l’orphelinat soit une véritable maison de famille où les enfants sont au cœur des préoccupations de tous. Ils vont à l’école, participent à toute la vie commune (ménage…) et aux offices liturgiques. Les moments de prières sont une « source » qui donne à la maison son rythme et sa tonalité.

En ce premier novembre, les orientaux ont choisi de chanter les Pères de l’Église, les grands Saints fondateurs des Églises.
Pendant une heure, avec la participation de monseigneur Pascal Gollnisch (Œuvre d’Orient) et de six chorales de différentes traditions orientales, les Orientaux vont témoigner de leur façon de prier les saints. Véritable voyage dans les traditions des Églises, nous découvrirons aussi les cultures musicales des différents pays d’origines : Arménie, Égypte (Coptes), Liban (Maronites et Melkites), Irak (Chaldéens) et Ukraine (Gréco-Catholiques).
Un hommage spécial sera rendu à Charles Aznavour - l’arménien le plus connu au monde - avec une version inédite de son « Ave Maria » : voix (Audrey Kessedjian), duduk (Artyom Minasyan) et piano (Elie Maalouf).
Au cours de l’émission, 3 jeunes donneront leur témoignage sur leur venue en France et leur intégration. Ils dialogueront avec monseigneur Gollnisch sur la Foi et la place qu’ils lui donnent dans leur vie.
À la fin de l’émission, les 50 choristes de toutes les traditions seront rassemblés en seul chœur : la diversité des rites et des musiques se rassemble dans l’unité de la même foi.

Ce film est le premier documentaire réalisé sur l’histoire des Arméniens présents en Roumanie depuis le XIVe siècle.
Arrivés, selon la tradition, après la chute de la ville arménienne d’Ani, ou selon les historiens, venant de Crimée, ces premiers Arméniens ont été rejoints au cours des siècles par d’autres Arméniens, mais aussi par des rescapés du Génocide de 1915, ou plus récemment par des ressortissants de la République d’Arménie.

(dans le cadre des rediffusions de l’été)
Les quatre Églises non-chalcédoniennes sont présentes à Jérusalem depuis les premiers siècles de la chrétienté. Arméniens orthodoxes, Syriaques Orthodoxes, Coptes orthodoxes et Ethiopiennes orthodoxes sont ancrés dans les traditions ancestrales et les rites sacrés.

Ce film est le deuxième volet de deux documentaires exceptionnels sur les arméniens d’Ispahan.
Au XVIIe siècle, les marchands arméniens sillonnaient le monde pour vendre la soie persane. Ils ont ramené avec eux des Bibles européennes, et ont demandé aux artistes d’Ispahan de les adapter pour réaliser des fresques d’une beauté incroyable. Dans ces œuvres on observe une inspiration occidentale mais aussi les codes de la tradition iconographique arménienne avec un décor influencé par celui des mosquées. Ces fresques sont un des premiers exemples de la mondialisation…

(dans le cadre des rediffusions de l’été)
Ce film est le premier volet de deux documentaires exceptionnels sur les arméniens d’Ispahan.
L’ancienne capitale historique de la Perse (aujourd’hui Iran) possède un quartier arménien avec des églises d’une beauté exceptionnelle.

Depuis 300 ans, au cœur de la lagune, l’île Saint Lazare abrite un monastère arménien qui est une véritable terre arménienne en Italie.
Ces moines Mekhitaristes suivent la règle bénédictine : Ora et Labora. Outre la prière, le charisme de leur travail est une véritable mission pour le peuple arménien : faire connaitre la spiritualité, la langue et la culture arménienne.
L’ile est un lieu de paix à quelques minutes de la foule de la place Saint-Marc. Elle est un « petit paradis » où les moines veillent sur les manuscrits et les livres anciens pour les transmettre au monde.
Les Mekhitaristes sont un trait d’union entre l’Orient et l’Occident.

Avec la participation de Mgr Levon Zékiyan et des pères makhitaristes : Aristakès Manoukian, Vahan Ohanian, Hamazasp Kechichian, et monsieur Alberto Peratoner (historien)

À quelques jours de la commémoration du Génocide de 1915, Chrétiens Orientaux propose un documentaire exceptionnel sur l’accueil des rescapés au Liban dans les années 1920.
Cette hospitalité a pu permettre la renaissance du Peuple Arménien.

À travers les historiens et les témoins, nous découvrirons comment ceux qui sont arrivés « pieds nus », ont été parqués dans des camps de tentes, puis ont pu construire des villes qui sont devenues de véritables « petites Arménie ».

L’attention toute spéciale donnée aux orphelins leur a permis de vivre, puis d’apprendre un métier. Ils ont pu ainsi retrouver leur dignité après avoir vécu l’horreur.

Le Génocide a été un échec, puisque 100 ans après, les Arméniens sont toujours debout au Liban, en France et dans toute la diaspora !

Avec la participation exceptionnelle de Sa Sainteté Aram 1er - Catholicos des Arméniens de Cilicie - et de Levon Norguidian (historien, Bibliothèque Orientale de l’USJ), Rita Kalindjian (Musée de l’Orphelinat de Jbeil), Sylvia Agemian (historienne, Musée de Cilicie) et Mary Garabedian.

Au Liban, on dénombre 13 Églises chrétiennes différentes. Cette diversité est la richesse de l’Orient Chrétien. Chaque communauté peut exprimer sa foi avec ses racines culturelles et ecclésiales.

Nous avons rencontré trois figures de ces différentes Églises. Trois chrétiens d'Orient - Trois témoins de l’engagement au service du Christ et des libanais.

Sr Souraya Herro, est religieuse Basilienne Chouérite, dans l’Eglise Grecques Melkite Catholique. Elle est iconographe et secrétaire de la congrégation. Nous l’avons rencontré dans son couvent à Zouk Mickaël. A travers sa joie, elle nous entraine dans la profondeur spirituelle des icônes.
Père Charles Mrad, est Syriaque Catholique. Il est le curé de la cathédrale de Beyrouth à Achrafieh, mais aussi aumônier de mouvements scouts, Légion de Marie... Il nous fait découvrir ses ministères, et nous entraine jusqu’à la télévision où il a une émission hebdomadaire.
Père Khatchig Kouyoumjian est vicaire à la paroisse Saint Sauveur (Arménienne Catholique) de Bourj Hammoud dans la banlieue de Beyrouth. Dans cette petite Arménie, ce jeune prêtre nous témoigne de sa vocation : attiré par l’Autel il a été appelé à suivre le Christ. Aujourd’hui, au milieu des enfants et des jeunes, il leur donne le goût de l’Évangile.

Chrétiens Orientaux, dans son souci de vulgarisation et d’explication des rites des Églises Orientales, va consacrer deux émissions exceptionnelles à la liturgie de la Messe Arménienne. Pour la première fois, nous avons pu placer des caméras derrière le rideau et au-dessus de l’Autel lors d’une Messe arménienne. Les téléspectateurs vont voir des images qu’ils n’ont jamais vues.
Avec nos intervenants, historiens et théologiens, nous allons montrer et expliquer les gestes du prêtre et des diacres, afin de donner leur sens dans la Liturgie de la Parole et la Liturgie Eucharistique.
Pourquoi l’Autel est surélevé ? Pourquoi le rideau se ferme à certains moments ? Que se passe-t-il derrière ? Quel est le symbolisme des vêtements du prêtre ? Quel est le sens de chaque procession ? Que représentent les flabellums ? Comment sont consacrés le Pain et le Vin pour devenir Corps et Sang du Christ ? Que transforme la Messe dans le cœur des fidèles ?
Ce sont ces questions auxquelles nos intervenants vont répondre en commentant les images inédites.

Avec la participation de Mgr Vahan Hovanessian (Primat de France de l’Église Arménienne Apostolique), Jean-Pierre Mahé (historien, membre de l’Institut) et Philippe Sukiasyan (historien, diacre)
La Messe a été enregistrée à la paroisse d’Alfortville. Célébrant : père Dirayr Keledjian.

Chrétiens Orientaux, dans son souci de vulgarisation et d’explication des rites des Églises Orientales, va consacrer deux émissions exceptionnelles à la liturgie de la Messe Arménienne. Pour la première fois, nous avons pu placer des caméras derrière le rideau et au-dessus de l’Autel lors d’une Messe arménienne. Les téléspectateurs vont voir des images qu’ils n’ont jamais vues.
Avec nos intervenants, historiens et théologiens, nous allons montrer et expliquer les gestes du prêtre et des diacres, afin de donner leur sens dans la Liturgie de la Parole et la Liturgie Eucharistique.
Pourquoi l’Autel est surélevé ? Pourquoi le rideau se ferme à certains moments ? Que se passe-t-il derrière ? Quel est le symbolisme des vêtements du prêtre ? Quel est le sens de chaque procession ? Que représentent les flabellums ? Comment sont consacrés le Pain et le Vin pour devenir Corps et Sang du Christ ? Que transforme la Messe dans le cœur des fidèles ?
Ce sont ces questions auxquelles nos intervenants vont répondre en commentant les images inédites.

Avec la participation de : Mgr Vahan Hovanessian (Primat de France de l’Église Arménienne Apostolique), Jean-Pierre Mahé (historien, membre de l’Institut) et Philippe Sukiasyan (historien, diacre)
La Messe a été enregistrée à la paroisse d’Alfortville. Célébrant : père Dirayr Keledjian.

À la veille de la commémoration du génocide arménien, Chrétiens Orientaux pose la question de la présence ou du sentiment d’absence de Dieu auprès des victimes et des rescapés du Génocide de 1915 (en Turquie), du Holodomor (1932/1933 en Ukraine), des martyrs de la période soviétique, et des tragédies de notre monde notamment dans les attentats de Daech au Moyen Orient.
« Dieu où étais-tu ? « C’est le cri que beaucoup d’entre nous hurlent, lorsque nous sommes révoltés par les horreurs perpétuées par la folie des hommes.
Un curé survivant de l’attentat du 31octobre 2010 à Bagdad (45 morts pendant la messe), un évêque descendant de rescapés du Génocide arménien de 1915 et un évêque ukrainien nous donnent leurs témoignages émouvants et leurs réponses à cette question si délicate.

Avec Mgr Vahan Hovanessian, Primat du diocèse de France de l’Église apostolique arménienne, Mgr Borys Gudziak, évêque du diocèse gréco-catholique ukrainien de France et Mgr Raphaël Kuteimi, ancien curé de la cathédrale syriaque-catholique de Bagdad (Irak).

La Basilique du Saint Sépulcre à Jérusalem abrite le Golgotha et le tombeau du Christ. Lieux de la mort et de la Résurrection du Christ.
Depuis les premiers siècles, les chrétiens viennent prier dans ce sanctuaire. La basilique que l’on connait date des Croisés. Elle a été construite sur les vestiges des précédentes qui ont été détruites par les envahisseurs (Mongols et Arabes). Depuis plusieurs mois des travaux importants sont réalisés sur le Tombeau. Il y a quelques semaines, il a été ouvert. Ce fût un moment d’émotion et de découvertes historiques, suivi par toutes les Églises gardiennes de l’Édicule.
À Paris, la cathédrale Notre-Dame abrite un trésor exceptionnel qui a un lien tout particulier avec la basilique de Jérusalem : la Couronne d’épines. Celle que le Christ a portée pendant sa Passion. Depuis près de 800 ans, ces reliques sont vénérées à Paris par les fidèles.
Reliques ou Icones le tombeau du Saint Sépulcre et la Couronne d’épines sont des témoins de la Mort et de la Résurrection du Christ.

Avec Monseigneur Patrick Chauvet, Recteur archiprêtre de la cathédrale Notre-Dame de Paris et Marie-Armelle Beaulieu, rédactrice en chef de Terre Sainte Magazine.

Dans l’Orient chrétien, les Églises célèbrent de façons différentes Noël et la Théophanie : l’Incarnation et la révélation de la filiation divine de Jésus.
À travers trois Églises : Arménienne Apostolique, Byzantine orthodoxe et Chaldéenne (Catholique), nous contemplerons le mystère du Christ, Homme et Dieu.
La comparaison des liturgies et des théologies nous montre une unité dans la diversité. Ces différentes traditions nous montrent un même visage de Dieu.

Avec le Père Syméon Cossec (hygoumène du monastère Saint-Silouane de Saint-Mars-de-Lacquenay), le Père Muhannad Al Tawil (curé de la paroisse chaldéenne Saint-Ephrem de Vaulx-en-Velin/Lyon), et le diacre Hovhanes Hovhanessian (Arménien Apostolique).

Trois Chrétiens orientaux de Bethléem nous donnent, en ce matin de Noël, leur témoignage de foi.
Ces Chrétiens - arménien apostolique, syriaque orthodoxe et grec-melkite-catholique -, sont les descendants des bergers qui sont allés adorer l’enfant Jésus à la crèche il y a 2000 ans.
Avec eux, nous célèbrerons la joie de Noël dans la grotte de la Nativité, le Champ des bergers et une paroisse de la ville.
Avec les chants traditionnels, ils nous donnent l’esprit oriental de la fête de l’incarnation de Dieu en Jésus, sur Terre. Malgré les souffrances et les difficultés, les chrétiens de Bethléem nous livrent un véritable témoignage d’espérance.

Avec : Père Asbed Balian (recteur du monastère Arménien de Bethléem), Iskandar Kando et Boutros Safar (Syriaques Orthodoxes) et Fadi, Marlène et Gisèle Abu Sa'ad (Grecs Melkites Catholiques).

Depuis le IVe siècle les Arméniens sont présents en Terre Sainte. Succédant aux premiers ermites du désert de Judée, les moines se sont installés en construisant une chapelle, puis des monastères près des Lieux saints de Jérusalem et de Bethléem. Depuis près de 1700 ans, ils vivent une vie de prière intense et accueillent de nombreux pèlerins venant de tout le territoire de l’Arménie historique et maintenant de diaspora aussi. Aujourd’hui le monastère Saint-Jacques, et le quartier arménien qui l’entoure, représente près de 20% du territoire de la vieille ville.
Les moines, gardiens des Lieux saints (avec les Grecs orthodoxes et les Franciscains), et les familles arméniennes - présentes pour certaines depuis des siècles - préservent l’âme et l’esprit arménien dans la ville sainte. Du IVe siècle à nos jours, c’est un voyage dans l’histoire et la spiritualité de l’Église arménienne que nous vous proposons.

Avec : Georges Hintlian (historien), Père Hovnan-Koryoun Baghdasaryan (chancelier du Patriarcat arménien apostolique de Jérusalem), Setrag Balian (jeune Arménien de Jérusalem).

À travers les témoignages de nos trois invités, l’émission Chrétiens Orientaux, revient sur le martyre des chrétiens Orientaux aux XXe et XXIe siècles.
Église, hommes et femmes, et patrimoine : Comment résister à la volonté de détruire un peuple et sa culture ? Quel témoignage nous donne les chrétiens d’Orient d’hier et d’aujourd’hui ?

Avec : Claude Zerez - Melkite d’Alep en Syrie - réfugié en France. Didier Rance, diacre, historien des Églises dans les pays de l’Est (auteur de « A travers la grande Epreuve » – Ed. Artège) ; et Haroutioun Khatchadourian, spécialiste du patrimoine arménien (auteur de « Localités et biens culturels dans la Turquie Ottomane » – Ed. Terre et Culture).
Et dans les reportages : Mgr Claudiu Lucian Pop et Mgr Mihai Fratila (Evêques Gréco-Catholiques Roumains) et Claude Mutafian, historien.

En ce premier novembre, les Orientaux ont choisi de chanter leurs saints.
Pendant 1 heure, avec la participation du père Yohanna Geha (moine Maronite) et de six chorales de différentes traditions orientales, les Orientaux vont témoigner de leur façon de prier les saints. Véritable voyage dans les traditions des Eglises, nous découvrirons aussi les cultures musicales des différents pays d’origines : l’Arménie, l’Egypte (Coptes), l’Ethiopie, le Liban (Maronites), la Turquie/Irak (Syriaques et Chaldéens).
A la fin de l’émission, le père Yohanna Geha sera accompagné d’un chœur de 70 choristes : la diversité des rites et des musiques se rassemble dans l’unité de la même foi.

Avec la participation de :
- Père Yohanna Geha et les choristes Maronites.
- Mekertich Mekertitchyan (Eglise Arménienne).
- Chœur des jeunes Chaldéens de St Thomas Apôtre (95)
- Chœur des jeunes diacres Coptes Orthodoxes d’Ile de France.
- Chorale de la paroisse Syriaques Orthodoxe de Montfermeil (93).
- Chœur de la paroisse Ethiopienne Orthodoxe de Chatenay-Malabry (92).

Les quatre Églises non-chalcédoniennes sont présentes à Jérusalem depuis les premiers siècles de la chrétienté. Arméniens orthodoxes, Syriaques orthodoxes, Coptes orthodoxes et Éthiopiens orthodoxes sont ancrés dans les traditions ancestrales et les rites sacrés. A Jérusalem, les moines et les fidèles se rendent dans les Lieux Saints du Saint Sépulcre, du Tombeau de la Vierge ou du Cénacle pour prier jour et nuit.
En découvrant l’histoire et la signification de leur présence dans les lieux où le Christ est mort puis ressuscité, nous découvrons leurs témoignages édifiants de croyants.
Même si le statu quo (l’organisation) des Lieux Saints impose des règles parfois bizarres, la prière monte de leur cœur vers Dieu.

Dans les années vingt, Marseille a vu débarquer sur le port de la Joliette près de 100 000 rescapés du Génocide. Certains sont partis en remontant le Rhône à la recherche de travail, d’autres en Amérique. Mais plus de 35 000 sont restés sur place. Ils ont été accueillis par la petite communauté locale qui était déjà présente dans des camps de transit ou des foyers. Après un temps de reconstruction personnelle, ils ont trouvé du travail, construit leur maison, tout en bâtissant huit églises/écoles à travers la ville. Ces chrétiens se sont implantés dans des villages en se regroupant par région d’origine. Ils sont le témoignage d’une foi vécue et de leur volonté de vivre après avoir connu l’horreur.
Aujourd’hui 10% de la population marseillaise est d'origine arménienne. Les descendants racontent l’histoire édifiante de leurs parents et grands-parents.

Remerciements
-Église apostolique arménienne de Marseille : Robert Azilazian, Père Khatchadour, Roger Azilazian, Pierre Kouyoumdjian
- Association pour la Recherche et l'Archivage de la Mémoire (ARAM) : Vartan Arzoumaian, Garo Derderian, Sahag Douroumian, Yves Loussikian, Anto Minassian
- MUCEM : Mireille Jacotin, Muriel Filleul
- Terrasse du Port (Marseille)
- Bibliothèque Nubar (UGAB)

Saint Grégoire de Narek est l’une des plus grandes figure de l’Eglise Arménienne. Moine du Xe siècle il a écrit de nombreux textes de prières et d’odes. Il a été le premier théologien à s’exprimer directement à Dieu, à employer le « tu ».
Son « Livre des lamentations » est révélateur de l’âme arménienne. Beaucoup de fidèles ont ce livre chez eux. La tradition populaire lui attribut de nombreux miracles.
Mais sa spiritualité dépasse le contexte arménien pour être un modèle pour les chrétiens du monde entier. Ce père de l’Eglise Arménienne a été reconnu comme « Docteur de l’Eglise » par le Pape François le 12 avril 2015 à l’initiative de l’Eglise Arménienne Catholique, en présence des deux catholicos arméniens.

Avec Jean-Pierre Mahé, historien, traducteur de St Grégoire et Membre de l’Institut, Aram Mardirossian, historien et Philippe Sukiasyan, diacre et historien.

Remerciements:
- Eglise arménienne catholique : Mgr Jean Teyrouzian, Mgr Georges Assadourian
- Eglise arménienne appostolqiue : Mgr Vahan Hovhanessian, Krikor Tavitian, Vazgen Mosessian
- Soliste : Mekertch Mekertitchyan (Grigor Narekatzi, "Odes et Cantiques")
- Matenadaran (Erevan) : Hrachya Tamrzyan
- Shoghakat TV : Manya Ghazaryan
- Bibliothèque Nubar (Paris) : Boris Adjemian
- Claude Mutafian, Dickran Kouymjian, Katia Boudoyan, Stéphane Boudoyan

Saint Éphrem est un des « Pères de l’Église ». Il est vénéré dans les Églises orientales, mais aussi en occident. Diacre, Éphrem a vécu au IVe siècle et a composé de nombreuses hymnes qui sont encore chantées dans la liturgie aujourd’hui notamment dans les Églises Syriaques. Véritable théologien, il a écrit plus de 3 millions de vers pour louer Dieu et combattre les hérésies de l’époque. Saint Éphrem a été le premier à composer des mélodies sacrées chantées par les femmes.
Avec la participation de : Bernard Outtier (CNRS, spécialiste de saint Éphrem) - Fr. François Cassingena, moine, traducteur de saint Éphrem - Thérèse Hindo, chantre - Père Elie Wardé, et les paroissiens de Saint-Éphrem à Paris

Au XVIIe siècle, les marchands arméniens sillonnaient le monde pour vendre la soie persane. Ils ont ramené avec eux des Bibles européennes, et ont demandé aux artistes d’Ispahan de les adapter pour réaliser des fresques d’une beauté incroyable. Dans ces œuvres on observe une inspiration occidentale mais aussi les codes de la tradition iconographique arménienne avec un décor influencé par celui des mosquées. Ces fresques sont un des premiers exemples de la mondialisation…
Les Arméniens d’aujourd’hui vivent et prient dans ces magnifiques églises où l’âme et la nostalgie arméniennes sont toujours présentes. Un peuple à part au milieu de la ville iranienne musulmane.
Avec la participation de : Jean-Pierre Mahé (de l’Institut de France), Armen Tokatilian et Vrej Der Mardirossian (historiens d’Ispahan), Sarah Laporte (historienne de l’Art) ainsi que les Arméniens de la « nouvelle Djoulfa ».

L’ancienne capitale historique de la Perse (aujourd’hui Iran) possède un quartier arménien avec des églises d’une beauté exceptionnelle. Ces Arméniens sont arrivés au XVIIe siècle à la suite d’un exode imposé par le Shah Abbas 1er. Ces marchands en échange eurent le monopole du commerce de la soie pour toute la Perse.
Chrétiens protégés par le pouvoir, malgré les souffrances et les humiliations, ils ont pu recréer et perpétuer leurs traditions dans ce quartier de « la nouvelle Julfa », où une communauté, bien que réduite, vit encore de nos jours.

Avec la participation de : Jean-Pierre Mahé (de l’Institut de France), Armen Tokatilian et Vrej Der Mardirossian (historiens d’Ispahan), ainsi que les Arméniens de la « nouvelle Julfa ».

Il y a 100 ans les chrétiens (Arméniens, Assyro-Chaldéens, Syriaques, Melkites.) ont été les victimes de la barbarie du génocide organisé par les « Jeunes-Turcs ». Les deux tiers des Arméniens et des autres communautés chrétiennes qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie sont exterminés au cours de déportations et de massacres de grande ampleur.
Ce 12 avril 2015 à Rome, le Pape François a célébré, dans une liturgie spéciale, la mémoire des victimes. Le 23 avril les Catholicos arméniens célèbrent la canonisation des 1 500 000 martyrs arméniens.
Après un bref rappel historique, Chrétiens Orientaux diffuse les moments les plus importants des célébrations du Vatican et d'Etchmiadzine : Prière, Mémoire et Espérance.

Saint Jean Chrysostome est un des pères de l’Eglise. Né à Antioche au IVe siècle, cet évêque de Constantinople était considéré comme le plus grand prédicateur de son temps. Ses homélies sont encore d’une actualité très troublante. Tout en étant très concret dans ses conseils de vie pour les fidèles et les prêtres, il avait une grande liberté de parole notamment auprès des gouvernants et des puissants. St Jean était tellement écouté qu’il était surnommé « Chrysostome » c’est-à-dire « bouche d’Or » en grec.

Avec comme intervenants : Père Elisée (moine melkite) - Catherine Broc-Schmezer (Université Bordeaux-Montaigne, Institut d'Etudes Augustiniennes, Centre Sèvres) et Guillaume Bady (CNRS - Sources Chrétiennes)

Remerciements : Monastère melkite d'Aubazine, Mère Christophora, Soeur Anne
Patriarcat grec melkite cathoique : Nevine Hage Chahine
Fresquistes : Juan Echenique, Jean-Baptiste Garrigou
Cathédrale Apostolique arménienne (Paris) : Krikor Tavitian, Vazgen Mosesian

Chrétiens Orientaux reviens sur l’actualité récentes des Eglises Orientales :
- La situation des réfugiés chrétiens en Irak et en Syrie avec Mgr Pascal Gollnish, vicaire général des Orientaux catholiques en France et directeur de l’Oeuvre d’Orient qui est allé à plusieurs reprises sur place.
- Les Chaldéens (après ND de Chaldée à Paris, et St-Thomas à Sarcelles) construisent une nouvelle église dans le Val-d’Oise (95) à Arnouville.
- Les Arméniens vont ouvrir un nouveau collège à Alfortville (94) marquant ainsi leur volonté de transmettre leur culture et leurs traditions aux nouvelles générations de Français d’origine arménienne.

La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens constitue chaque année, entre le 18 et le 25 janvier, un moment fort dans les relations entre Églises chrétiennes. Pour cette occasion, marquée par les Églises du monde entier, les émissions chrétiennes diffusées sur France 2 - Orthodoxie, Chrétiens orientaux, Présence Protestante et Le Jour du Seigneur - unissent leurs temps d’antenne et présentent une émission commune. C’est la ville de Valence (Drôme) et ses communautés chrétiennes qui seront proposées à la découverte ce dimanche 25 janvier 2015.
Très tôt christianisée à la faveur des échanges commerciaux et culturels utilisant la vallée du Rhône, Valence a une histoire riche et mouvementée sur le plan religieux. Touchée par la Réforme, avec des épisodes très durs mais aussi de belles histoires de proximité entre confessions catholique et protestante, Valence a accueilli plus récemment des communautés orientales ; la présence arménienne y est particulièrement forte depuis un siècle. Mais ce sont également les Églises évangéliques qui s’implantent, faisant de Valence un lieu de grande diversité protestante. L’émission permettra de découvrir les visages de ces chrétiens, leurs engagements et les relations qui les unissent.

De 9 h 30 à 11 h : une table ronde, des invités, des reportages.
Un échange animé par Christian de Cacqueray.
Avec Anne-Noëlle Clément (catholique), père Nicolas Garrigou (orthodoxe), père Antranik Maldjian (Arménien, chrétien oriental), pasteur Joël Geiser (protestant).
De 11 h à 12 h : une célébration œcuménique, en l’église Notre-Dame, à Valence.
Prédicateurs : Pasteur André Courtial (Église évangélique libre), père Antranik Maldjian (Église apostolique arménienne), monseigneur Pierre-Yves Michel (évêque de Valence).

Le 2 décembre 2014 Monseigneur Vahan Hovhanessian a été intronisé comme Primat de l'Eglise Arménienne Apostolique en France. Succédant à Monseigneur Norvan Zakarian, il devient le nouveau pasteur des Arméniens Apostoliques en France. Première rencontre avec le nouvel évêque de la communauté estimée à 500.000 personnes en France et retour sur les grands moments de la célébration : un serviteur de l'Evangile et de l'Eglise arménienne ! Mgr Vahan est né en Irak à Bagdad, a fait ses études et servi l'Eglise aux Etats Unis pendant plus de vingt ans. Depuis 4 ans, il était Primat de Grande-Bretagne et d'Irlande.

Il y a 50 ans, le 21 novembre 1964, le pape Paul VI promulguait le décret sur les Églises Orientales catholiques du Concile Vatican II.
Les patriarches et les évêques orientaux ont pris une part importante dans les débats. Les deux poumons de l’Église : Orient et Occident étaient rassemblés pour « la mise à jour » de l’Église catholique.
Quelle a été la participation des orientaux au Concile ? Qu’a changé le Concile pour les Églises Orientales catholiques ? Aujourd’hui, quel sont les liens entre Rome et les Églises Orientales catholiques ? Quelle Unité dans la diversité de l’Église ?

Avec la participation de :
- François Sureau, Melkite, écrivain
- Père Cristian Crisan, Église Gréco-Catholique Roumaine

Selon la Tradition de l’Église Apostolique Arménienne, l’apôtre saint Thaddée a été le premier évangélisateur de l’Arménie. Persécuté et martyrisé, il a été enterré dans les montagnes situées au Nord de l’Iran d’aujourd’hui.
Dès les premiers siècles sa tombe est devenue l’un des principaux lieux de pèlerinage du peuple arménien. Le magnifique monastère a eu un fort rayonnement jusqu’au génocide de 1915. Il était considéré comme une deuxième Etchmiadzine (la ville sainte).
Depuis 60 ans, malgré la disparition des moines, le pèlerinage a repris dans ce monastère classé patrimoine mondial de l’UNESCO. Pendant trois jours, les Arméniens d’Iran, d’Arménie et du monde entier viennent camper autour du lieu saint. Les croyants viennent prier, confier leurs joies et leurs peines à l’Apôtre. Mais ils vivent aussi une fraternité dans un climat exceptionnel où les femmes peuvent retirer le voile islamique et vivre les traditions arméniennes. C’est une véritable terre chrétienne en terre d’Islam.

Avec la participation de :
- Mgr Krikor Tchifdjian, évêque arménien de Tabriz (Iran)
- Kéram Kévonian, Terre et Culture
- Père Houssik Sargsyan
- Les fidèles arméniens d’Iran.

Ce film est le premier volet d’une série de cinq documentaires sur les chrétiens en Iran (Arméniens et Assyro-Chaldéens) tournés cet été 2014.
Dans ce pays où plus de 99% des habitants sont musulmans (croyants ou de culture), les chrétiens sont aujourd’hui une toute petite minorité. La constitution leur donne le droit de célébrer, mais aucune évangélisation n’est permise.
Au cœur de Téhéran, la communauté Assyro-Chaldéenne se rassemble dans la cathédrale autour de son pasteur Mgr Garmo. Les jeunes passent leur vendredi (jour de congé) ensemble pour prier et se rencontrer. Les familles vivent et travaillent tout en témoignant de leur foi par leur vie. Mais confronté aux difficultés, la communauté diminue chaque année un peu plus.
Comment être chrétien dans la République Islamique d’Iran ? Quel témoignage peut/doit donner un chrétien ? Partir ou rester : un choix difficile !
"Il s’agit du premier documentaire d’une série de 5 que nous avons tourné cet été en Iran à la rencontre des Églises Assyro-Chaldéennes et Arméniennes. Nous avons visité : Téhéran (Chaldéens), le monastère de St Thaddée pendant le pèlerinage (diffusion le 1er novembre 2014), Ourmia (diffusion décembre 2014) et Ispahan (diffusion 2015)."

Les Arméniens sont présents à Jérusalem depuis le début du IV° siècle. Ils habitent le quartier Saint-Jacques, véritable terre arménienne au cœur de la Ville Sainte.
Terre de pèlerinage, ce couvent abrite en son sein des Lieux Saints de la Passion du Christ. La cathédrale Saint-Jacques recueille aussi les reliques de saint Jacques le majeur et saint Jacques le mineur (premier évêque de Jérusalem).
De nombreux Arméniens habitent dans ces murs : moines, séminaristes et familles : les « pierres vivantes » d’aujourd’hui.

Invités :
- Mgr Nouhran Manougian, (aujourd’hui patriarche de Jérusalem)
- Georges Hintlian, historien
- Père Norayr Kazazian, directeur de l’école
- Narek Garabedian, diacre
- Garo et Sonia Sandrouni, céramistes
- Vicky Odabashian, arménienne de Jérusalem

Trois femmes orientales, de trois traditions différentes chantent Marie la Mère de Dieu. Astrig est Arménienne apostolique, ancienne chanteuse lyrique, elle dirige la chorale de Chaville. Gabriella est Syriaque Orthodoxe, elle chante dans la chorale de Montfermeil. Madona chante régulièrement en soliste à l’église maronite Notre-Dame du Liban à Paris.
Ces trois femmes réunies par leur foi en Maryam, la Mère de Dieu chantent et donnent le témoignage de leur attachement à la Vierge Marie.

Avec la participation de :
- Astrig Dedeyan, arménienne apostolique
- Gabriella Aydin, syriaque orthodoxe
- Madona Daccache, maronite

L’émission sera consacrée aux langues syriaques et araméennes.
« Les langues du paradis : Araméens et Syriaques »
Le Christ parlait-il ou priait-il en hébreu, en grec, ou en araméen ? Dans quelle langue s’est faite l’évangélisation par les apôtres ?
L’araméen et sa langue « cousine » le syriaque ont été les langues des premiers chrétiens. De nombreux écrits ont été rédigés dans ces langues qui sont celles d’une véritable culture : celle d’Édesse, des pères de l’Église, et d’une partie de l’Orient chrétien.
Des communautés chrétiennes continuent toujours aujourd’hui à prier dans cette langue : les Syriaques orthodoxes et catholiques, les Chaldéens, les Maronites, les Syro Malabares et Malankares et les Melkites. Elles ont su garder leurs origines issues des apôtres.
La culture syriaque est l’un des poumons de l’Église !

Avec la participation de :
- Alain Desreumaux, président de la Société d’Études Syriaques, CNRS
- Muriel Debié, Société d’Études Syriaques, CNRS, ELCOA
- Mgr Gibrail Dib, bibliothèque patriarcale de Charfet (Liban)
- Youssef Dergham, diacre, bibliothèque patriarcale de Charfet (Liban)

Au cours des siècles, le territoire de l’Arménie a toujours été envahi par des puissances étrangères. Certaines ont même tenté d’éliminer son peuple comme lors du génocide de 1915.
Pourtant l’identité arménienne a toujours été très forte, elle n’a jamais disparu. Si on connait bien les évènements qui ont scellé l’histoire du peuple arménien et du christianisme (conversion du royaume par saint Grégoire, l’alphabet créé pour traduire les Saintes Écritures…), d’autres moments de l’histoire arménienne ont été aussi fondateurs : la bataille d’Avarayr contre les Perses en 451, la révolte contre les Arabes en 775, la ville d’Ani ou encore le royaume de Cilicie…
Entre invasions et autonomie, la Foi chrétienne a toujours été le moteur qui a guidé l’esprit de ce peuple : la Première Nation chrétienne.
Avec la participation de :
- Claude Mutafian, historien,
- Aram Mardirossian, historien,
- Philippe Sukiasyan, diacre, historien.

Le Vendredi Saint, les Gréco-Catholiques Ukrainiens célèbrent la mort du Christ d'une manière toute particulière. Après avoir écouté la lecture de la Passion, les prêtres vont porter en procession un linceul portant l'image du Christ crucifié pour le mettre dans un tombeau. Il est ensuite vénéré par les fidèles qui remontent toute l'église à genoux.
Cette émouvante célébration porte l'âme de la spiritualité gréco-catholique ukrainienne.
Avec la participation de : Mgr Borys Gudziak, évêque qui donne l'homélie, les prêtres et les fidèles de la paroisse st Volodymyr de Paris (boulevard St Germain à Paris).

Un an après sa nomination comme premier évêque de l’Église Maronite en France, Mgr Maroun-Nasser Gemayel a initié le premier synode. Tous les Maronites de France sont invités à réfléchir et à s’engager dans construction d’une Église en diaspora.

Les évènements de la place Maydan depuis quatre mois ont été moteurs d’un véritable changement en Ukraine. Ce mouvement s’est appuyé sur un souffle spirituel ancré dans la foi chrétienne. L’Église gréco-catholique a été présente tous les jours sur la place, et les fidèles en Ukraine ou en France ont prié pour la vérité.

Rencontre avec Jacques Mercier qui vient de publier, avec Claude Lepage, un beau libre sur « Lalibela, capitale de l’art monolithe d’Éthiopie » éd Picards.
Invités :
- Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque Maronite en France.
- Mgr Borys Gudziak, évêque gréco-catholique ukrainien en France
- Jacques Mercier, spécialiste de l’Éthiopie

Après « Parlons-nous d’amour… » (émission diffusée » en juin 2011) et « La mort… et après ? » (en octobre 2012), les responsables des émissions religieuses des « Chemins de la foi » mettent en commun leurs temps d’antenne pour une matinée exceptionnelle sur la prière, avec une alternance de reportages et d’échanges entre invités.

Qu’est-ce que la prière ? Comment est-elle vécue dans les différentes religions ? Chaque tradition nous fera entrer, au travers de reportages de 10 minutes, dans les mots, les attitudes, les moments importants pour comprendre l’essence, ou l’essentiel, de la prière.

Frédéric Lenoir, philosophe et sociologue des religions, accueillera sur le plateau des théologiens et des témoins qui seront amenés à réagir aux reportages et à échanger entre eux :
- Sagesses Bouddhistes : le Révérend Olivier Reigen Wang-Genh,
- Islam : Madame Iqbal Gharbi,
- Judaïca : le Rabbin Philippe Haddad,
- Chrétiens : Monsieur Nicolas Kazarian.
Pour les Chrétiens Orientaux, le reportage a lieu dans une famille Arménienne Apostolique, quatre générations nous parlent de la prière et participent à des célébrations de la liturgie Arménienne : Vêpres, Messe à la paroisse Sainte-Croix-de-Varak à Arnouville (Val-d'Oise).

Dans la banlieue de Beyrouth, la ville de Bourj Hammoud a été construite pour accueillir les rescapés du Génocide de 1915. Les premiers habitants ont essayé de reconstruire une véritable « petite Arménie » se regroupant par ville d'origine (de Turquie).
Cent ans après, l'ambiance arménienne règne toujours dans cette terre libanaise : on transmet la langue, la culture et la foi arméniennes de génération en génération. Les commerces sont hauts en couleurs et le drapeau arménien flotte dans les rues à côté du drapeau libanais. Mais aujourd'hui, la préservation de l'arménité est un véritable défi : intégration ou assimilation ? Les Arméniens de Bourj Hammoud font tout pour que les jeunes conservent leur trésor culturel et spirituel.

Invités :
- Dickran Djinbachian, habitant de Bourj Hammoud
- Grégoire Kaloust, Principal de l'Ecole Mesrobian
- Garo Aghazarian, diacre de l'Eglise Apostolique Arménienne
- Avedis Guidanian, directeur général de Radio Voice of Van
- Annie Kaloust, Caritas Arménienne Catholique
- Les élèves et les professeurs du Centre culturel Hamazkaïne

Pendant une heure, avec la participation exceptionnelle de Sœur Marie Keyrouz et de six chorales de différentes traditions orientales, les Orientaux vont nous proposer de partager leur prière à la Vierge. Véritable voyage dans les traditions des Eglises, nous découvrirons aussi les cultures musicales des différents pays d'origines : l'Arménie, l'Egypte (Coptes) l'Inde (Syro-malabares), le Liban (Maronites et Melkites), la Turquie/Irak (Chaldéens) et l'Ukraine (les gréco-catholiques).
A la fin de l'émission, sœur Marie Keyrouz sera accompagnée d'un chœur de plus de 60 choristes : la diversité des rites et musiques se rassemble dans l'unité de la même foi.
Avec la participation de :
- Sœur Marie Keyrouz et les choristes de l'Ensemble de la Paix
- Virginia Kerovpyan, Ensemble Akn (arménien)
- Chœur des jeunes Chaldéens de Saint-Thomas-Apôtre (Sarcelles, Val-d'Oise)
- Chœur des diacres de l'Eglise Copte Orthodoxe d'Ile de France.
- Chorale de la paroisse syro-malabare (Inde) de Paris
- Chœur ukrainien Saint-Volodymyr-le-Grand de Paris

Ce chef de l’Église arménienne au Liban et ancien président du Conseil Œcuménique des Églises donne son témoigne sur la conception de l’Église pour les Arméniens : l’Église avec et pour le peuple. Il explique aussi les enjeux de l’œcuménisme aujourd’hui au Moyen Orient et dans le monde. L’Unité est indispensable pour les chrétiens aujourd’hui.

Remerciements
Cathédrale arménienne de Lyon
Sylvie Château
École Markarian-Papazian

Remerciements
Congrégation arménienne de l'Immaculée Conception : Soeur Arousiag, Soeur Narine
Les enfants et les bénévoles de la colonie de vacances
Alliance Arménie : Michel Davousian
Philippe Sukiasyan
Ambassade d’Arménie en France : S.E. Viguen Tchitetchian, Vahag’n Atabekian

Remerciements :
Ambassade d’Arménie en France : S.E. Viguen Tchitetchian, Vahag’n Atabekian
Institut des manuscrits anciens (Matenadaran, Erevan) : Hrachya Tamrazyan, Aïda Tcharkhtchian
Saint-Siège d’Etchmiadzine : SS Karekine II, Père Shahé Anannyan, Père Asoghik Karapetyan
Musée arménien de France : Frédéric Fringhian
Dickran Kouymjian
Cathédrale Apostolique Arménienne (Paris) : Mgr Norvan Zakarian

Photos : Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne - Paris ; Musée du Génocide (Erevan ; Collections personnelles MC et TW, Tous droits réservés
Remerciements : Saint-Siège d'Etchmiadzine : S.S. Karekine II, Père Shahé Ananyan, Ambassade d'Arménie en France : S.E. Viguen Tchitetchian, Vahag'n Atabekian
Shoghakat TV : Manya Ghazaryan
Archives Nationales d'Arménie : Amatuni Virabyan
Musée du Génocide à Erevan
Paroisse de Djervej (Arménie)
Bibliothèque de la Cathédrale Apostolique Arménienne (Paris)

Remerciements :
Les communautés chrétiennes de Marseille, Jean-Louis Aivadian, François Ansaldi, Bénédicte Henry, Jean-François Soulias, Dominique Paquier-Gaillard, La municipalité de Marseille

Remerciements
Saint-Siège d'Etchmiadzine : S. S. Karekine II, Père Shahé Ananyan, Père Asoghik Karapetyan
Ambassade d'Aménie en France : S. E. Viguen Tchitetchian, Vahag'n Atabekian
Shoghakat TV : Manya Ghazaryan
Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne (Paris) : Père Jirayr Tashjian, Jean-Pierre Hatchikian
Avec la participation de Jean-Pierre Mahé, historien, membre de l'Institut et d'Aram Mardirossian, historien
Jean-Claude Salou

Crédits
Extraits du film« The new tears of Araxes de Simon Maghakyan.
Photos : Collections personnelles MC & TW, Matenadaran (Erevan)
Remerciements : Ambassade d’Arménie en France , S.E. Vigen Tchtitetchian, Vahag’n Atabekian, Madeleine Ossikian pour la reproduction de son tableau « Adam et Eve », Véronique Beaulieu

Remerciements :
- aux jeunes mariés, Jean-Pierre et Selina Aharonian et leurs familles
- Mgr Daron Gerejian, Père Arschen Movsessian, Archidiacre Simon Mikaelian
- Choeur de la cathédrale Sahag Mesrob, direction Khatchik Yizmazian
- Traductions David Millat, Valérie Samuelian, Père Partèv Barsegyan

- La première grande division de la « grande Eglise » s’est déroulée au Ve siècle à la suite des conciles d’Ephèse et de Chalcédoine.
Cette rupture se réalise autour de différences d’appréciation des natures divines et humaines du Christ. En naissant, Jésus est-il devenu entièrement humain (totalement homme) ? ou a-t-il conservé tous ses attributs divins ? Chrétiens Orientaux revient sur l’histoire de ces conciles qui marquent encore aujourd’hui la vie œcuménique de l’Eglise avec :
- Anne Boud’hors,
- Muriel Debié,
- le P. Michel Mallèvre
- et Jean-Pierre Mahé.

Père Antranik Maldjian
Père Olivier de Cagny
Professeur Aram Mardirossian

Mgr Norvan Zakarian, Primat du Diocèse de France de l'Eglise apostolique arménienne
Père Guirguis Lucas, prêtre de l'Eglise copte
William Weessa, journaliste et écrivain égyptien spécialiste des Coptes d’Egypte

Entretien : Mgr André Vingt-Trois, ordinaire des Orientaux Catholiques en France
Découverte : l'Eglise Syro-Malabare et son Archevêque Majeur
Rencontre : Père Manuel Racho Hovhanessian, un jeune prêtre arménien apostolique

Avec la participation de Philippe Sahak Sukiasyan (diacre) et d'Aram Mardirossian (historien)

Deuxième partie de la découverte des Chrétiens en Syrie

Père Georges Assadourian
Chorale de la Cathédrale arménienne : direction Antoine Kechichian, solistes Mourad Amirkhanian et Christine Aydenian
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Mgr Grégoire Ghabroyan, Evêque de l'Eglise arménienne catholique de France
Bibliothèque Nubar : Raymond Kevorkian, Mgerditch Basma

Présidence et prédication : Mgr Norvan Zakarian
Préparation de l'office : Père Garabed Harutyunyan
Chorale Gomidas, direction Jean Berbérian

Remerciements
Père Garabed Harutyunyan
Paroisse arménienne de Décines : Père Chahé Nazarian, Sahag Der-Sahaguian, Minas Frangian, Edouard Mardirossian, Agop Agopian
Diacres Avedis Hichkenian, Mardif Kaya, Armen Mirzoyan
Cathédrale arménienne de Paris : Krikor Tavitian, Vazgen Mosesian

Remerciements :
les chanteurs, P. Daniel Avram, Flaviu Alexandre Turbui, Chapelle de la médaille miraculeuse, Soeur Clara, Patriarcat arménien de Jérusalem, Musée de Cluny, Musée National du Moyen Age, Réunion des Musées Nationaux

Les Arméniens sont présents à Jérusalem depuis le début du IV° siècle. Ils habitent le quartier Saint-Jacques, véritable terre arménienne au cœur de la Ville Sainte.
Terre de pèlerinage, ce couvent abrite en son sein des Lieux Saints de la Passion du Christ. La cathédrale Saint-Jacques recueille aussi les reliques de saint Jacques le majeur et saint Jacques le mineur (premier évêque de Jérusalem).
De nombreux Arméniens habitent dans ces murs : moines, séminaristes et familles : les « pierres vivantes » d’aujourd’hui.

Invités :
- Mgr Nouhran Manougian, (aujourd’hui patriarche de Jérusalem)
- Georges Hintlian, historien
- Père Norayr Kazazian, directeur de l’école
- Narek Garabedian, diacre
- Garo et Sonia Sandrouni, céramistes
- Vicky Odabashian, arménienne de Jérusalem

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