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Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
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Սմբատ Սպարապետ
( 1208 - 1276 )

L'auteur / Հեղինակ

Smbat ou Sempad le Connétable (en arménien Սմբատ Սպարապետ, Smbat Sparapet, ou Սմբատ Գունդստաբլ, Smbat Gundstabl ; vers 1208-6 mars 1276) est un noble arménien de la maison héthoumide, frère aîné du roi Héthoum Ier d'Arménie.

Smbat ou Sempad (selon la graphie de l'Arménie occidentale) est une figure importante du royaume arménien de Cilicie ; à la fois diplomate, juriste et chef militaire, il porte le titre de « connétable » ou « sparapet », c'est-à-dire commandant en chef des forces armées arméniennes. Il est également un auteur et un traducteur particulièrement connu pour avoir traduit et établi des recueils de lois et avoir composé un important récit d'histoire de la Cilicie arménienne, la Chronique du Royaume de Petite-Arménie. Il a en outre organisé et participé à de multiples combats comme la bataille de Mari, et il était l'homme de confiance de son frère le roi Héthoum Ier lors de ses négociations avec l'Empire mongol.

 
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 Դատաստանագիրք [ Code ]
Titre / Վերնագիր : Դատաստանագիրք / auteur/հեղինակ : Սմբատ Սպարապետ -
Editeur / Հրատարակիչ : 
Année / Թուական : 1958
Imprimeur / Տպագրիչ : Երևան
Description / Նկարագրութիւն : 17 x 25,5 cm, 206 pages
Collection : 
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Sujets / Նիւթ : 
Lecture On-line : non disponible

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Bilingue arménien-russe

Postface

RESUME DE L'EDITION RUSSE DU « CODE » DE SEMPAD SPARAPED

Sempad Sparaped (connétable) est l’une des personnalités les plus marquantes de la culture arménienne du Moyen âge, surtout en matière d'historiographie et de droit. II est 1'auteur du «Code» qui fut en vigueur dans le Royaume arménien de Cilicie. Cette œuvre de grande valeur a joué un rôle pratique important pour 1'affermissemcnt et le renforcement de la puissance de 1'Etat arménien de Cilicie aux XIIIe et XIVe siècles.
Sempad Sparaped est un homme d'Etat du XIIIe siècle. Il se signale a une époque historique où le Royaume arménien de Cilicie se trouvait a un degré de développement relativement plus élevé. En effet, bien que la Grande Arménie se trouvât dans une situation économique et politique grave, le Royaume arménien de Cilicie se développe et s'agrandit, surtout sous le règne de Léon II et de Hétoume I. L'Arménie cilicienne devint ainsi, grâce à sa puissance économique et politique, 1'un des Etats les plus puissants du Proche-Orient. En même temps que le développement des liens et des relations économiques et politiques du pays, la culture spirituelle du peuple arménien s'y épanouit et s'y développe.
A la suite des massacres effroyables des conquérants barbares, ainsi que de la politique expansionniste des empereurs byzantins, une masse importante du peuple arménien quitte sa patrie et se réfugie dans les parties inaccessibles du mont Taurus. Dans une situation nouvelle, dans des nouvelles conditions économiques et sociales fleurissent la force et 1'ardeur créatrices du peuple arménien. C'est ainsi que Sis, Marache, Mont Noir, Drazark etc. devinrent au cours du XIIe et du XIIIe siècles des foyers culturels importants. II faut signaler aussi les remarquables écoles arméniennes si riches en manuscrits, qui y furent fondées par Léon II, roi des Arméniens.
Un grand nombre d'intellectuels arméniens tant de.la Grande Arménie que d'ailleurs allaient au Royaume arménien de Cilicie soit pour apprendre dans les établissements d'enseignement supérieur, soit pour y parachever leurs études. Mekhitar Goche, Vartan Areveltzi, Hovhannes Erzingatzi et d'autres hommes célèbres de la Grande Arménie avaient des rapports intimes avec ce milieu éminemment scientifique. C'est dans ces centres culturels que se formèrent aussi des littérateurs et savants illustres, comme Nerces Chenorhali, Mekhitar Heratzi, Nerces Lambronatzi, Vahram Rabouni etc.
Parmi les savants et les écrivains de cette brillante pléiade Sempad Sparaped (1208—1276) tient une place bien méritée. Savant et homme d'Etat progressiste Sempad s'est occupé de philosophie, d'histoire, d'affaires militaires, il a écrit des poésies, il a fait des traductions différentes de langues étrangères. En sa qualité de diplomate éminent de Cilicie il fit des voyages politiques en Extrême-Orient et en Occident.
Malheureusement 1'héritage littéraire de Sempad n'a pas fait jusqu'à présent 1'objet d'une étude approfondie et adéquate. Son «Code» en particulier, a échappé à 1'attention, même des savants arméniens de notre époque soviétique. Et pourtant cette œuvre d'un grand intérêt scientifique est apport capital pour l’étude de 1'histoire du droit arménien du Moyen âge.
Au XIXe siècle on entreprit à Moscou pour la première fois l’étude des «Annales» de Sempad Sparaped. Quelques-uns de ses poèmes furent également publiés grâce à 1'initiative des savants mekhitaristes. Quant au «Code», il resta longtemps ignoré, et ce n'est qu'en 1870 qu'un article de Hovhannes Meguerian, vicaire du Patriarche arménien de Constantinople, parut a Smyrne dans le périodique «Houys» («Espoir»).
En plus du «Code» il nous est parvenu aussi «Les Assises d'Antioche que Sempad a traduit du vieux français. Actuellement on ne peut trouver nulle part 1'oeuvre originale des «Assises d'Antioche». Aussi la traduction de Sempad en tient-elle incontestablement lieu, d'autant plus que c'est ce texte qui fut retraduit en français en 1876. Ainsi, ni le «Code», ni les «Assises d'Antioche n'ont pas fait à ce jour 1'objet d'une étude suffisante.
Des savants allemands se sont intéressés aussi au «Code» de Sempad. Pour la première fois en 1905 le savant allemand J. Karst publia à Strasbourg le texte arménien du «Code» suivi d'une traduction en allemand. C'est précisément cette publication qui est considérée comme 1'une des meilleures sources pour 1'étude de 1'histoire du droit arménien.
Toutefois, malgré le travail consciencieux de Karst, il faut dire que sa publication est incomplète. II y a dans sa traduction de nombreuses inexactitudes et des lacunes. Certains articles ont été totalement négligés ou incomplètement publiés. Dans une certaine mesure on peut justifier ces défauts, puisque Karst n'a pas eu en main l’œuvre autographique de Sempad, car cette œuvre est conservée à la Bibliothèque d'Etat à Erivan. Le savant allemand n'a eu qu'une copie qui lui fut expédiée sur sa demande a Strasbourg.
En ce qui concerne le texte arménien du «Code» publie en 1918 à Etchmiadzine par Ghledjian, il y a tant d'erreurs et d'altérations qu'il est presque impossible de s'en servir.
Les opinions exprimées sur le «Code» de Sempad sont variées et souvent très contradictoires.
On peut classer ces opinions en trois groupes. Selon 1'avis des représentants du 1er groupe (Alichan, Karst etc.) Sempad n'a pas écrit le «Code», il 1'a simplement traduit de Mekhitar Goche. Le IIe groupe (Morgan, Hovnanian, Ghledjian etc.) prétend que le «Code» de Sempad n'est pas une traduction intégrale, mais un recueil des différents articles du Code de Goche. Enfin pour les savants du IIIe groupe (Abeghian, Sarnuelian, Mikaelian etc.) Sempad utilisant en principe le Code de Goche, 1'a remanié et l'a adapté aux conditions économiques, sociales et politiques du Royaume arménien de Cilicie.
Une question s'impose. Sur quoi se base 1'assertion de ces savants qui affirment que l’œuvre de Sempad n'est pas personnelle, qu'elle est une traduction? On en donne deux arguments essentiels. Le premier: dans sa préface Sempad a mentionné que cet écrit «je 1'ai exprimé (changé)» en notre dialecte habituel. En s'en tenant au sens littéral de ce mot, certains auteurs trouvent que Sempad, lui-même en employant ce mot dans le sens- «traduire», ne se considère pas comme 1'auteur du «Code»: et puisqu'il n'existe point un autre «Code» en Cilicie, ils concluent que le «Code» qui fait 1'objet de 1'allusion de Sempad ne peut être autre que celui de M. Goche. Le second argument réside dans la ressemblance des deux codes. Soit Hovnanian, soit Karst comparant certains articles des deux codes en concluent que les articles du «Code» de Sempad ressemblent à ceux de Goche et que par conséquent Sempad n'est pas 1'auteur, mais le traducteur de son «Code».
Mais quel est donc le sens véritable de ce mot: j'ai exprimé (j'ai changé)? II faut souligner que dans 1'ancien arménien ce mot a un sens tout à fait différent. L'expression j'ai changé, ainsi que j'ai traduit signifiait, j'ai composé, j'ai rédigé, j'ai écrit et par conséquent on ne doit nullement conclure de ce mot, que Sempad a traduit d'un autre auteur et plus spécialement de Goche.
Parlant des récompenses accordées par Léon II aux généraux, Sempad écrit: «Moi, Sempad Sparaped, le traducteur de ce livre et de cette histoire, je fus l'un d'eux»; il veut dire qu'il fut parmi ceux qui reçurent la récompense, lui, 1'auteur de ce livre et non pas le traducteur comme semble signifier le mot employé. II faut également signaler que le médecin Margare, contemporain de Sempad emploie lui aussi «j'ai exprimé (j'ai changé)» dans le sens de j'ai écrit et non pas de j'ai traduit. Et enfin en ce qui concerne certains articles de son «Code», Sempad indique des sources et des auteurs, mais jamais et nulle part il ne mentionne le nom ni le Code de Mekhitar Goche. Soulignons que dans son «Code» Sempad indique près de 10 sources. Bien plus, en maintes occasions Sempad lui-même écrit: «j'ai écrit», «j'ai cherché et j'ai trouvé cette règle dans les écrits de Sahag», c'est tout ce que j'ai pu écrire en abrégé», «si j'avais tout écrit, cela aurait été trop long» etc.... Ces preuves, prises entre autres, nous autorisent à affirmer que Sempad est, non pas le traducteur du «Code», comme on 1'a cru, mais un auteur original qui a recueilli des lois diverses, des règles religieuses arméniennes, différents canons et plus particulièrement des lois coutumières pour rédiger son «Code». Si Sempad avait eu sous sa main le Code de Goche, il en aurait certainement utilisé la préface où son auteur a exposé avec bonheur les lois relatives à la juridiction et à la procédure dont Sempad sentait si fortement la nécessité. Ensuite, si Sempad avait eu en sa possession le Code de Goche, il n'aurait jamais consulte le juriste Johan Iplen de Jérusalem pour résoudre la controverse surgie entre lui et son père à propos d’une question d’héritage. Et enfin si le Code de Goche avait existé, Sempad se serait à peine consenti à traduire en arménien le texte français des «Assises d'Antioche», car si nous comparons cette dernière œuvre a celle de Goche nous constatons qu'elle ne présente aucun intérêt spécial quant à son fond et à son étendue. Pour ce qui en est du second argument, à savoir la similitude des articles des deux codes, il est aussi dénué de fondement et ne peut résister a la critique. A cet égard, la comparaison fait entre les deux codes et par Hovnanian et par Karst ne prouve nullement que 1'oeuvre de Sempad est la traduction du Code de Goche.
Il ressort également de notre étude, que réellement de nombreux articles se ressemblent; cette ressemblance, pourtant, ne doit pas être expliquée par la traduction que Sempad aurait faite du Code de Goche, cette ressemblance résulte, en effet, de ce que Sempad comme Goche ont puisé aux mêmes sources la matière de leurs études qu'ils ont travaillée, polie et adaptée aux conditions sociales, politiques et juridiques de leur temps et ce, indépendamment 1'un de 1'autre. Parmi les sources communes aux deux auteurs on peut citer les lois moisaïques, le droit canon arménien, le code assyrien, les lois romaines, le code Justinien et surtout les coutumes arméniennes; et toutes ces sources ont trouvé leur écho aussi bien dans le code de Goche, que dans celui de Sempad. Il est indispensable d'ailleurs de souligner que dans les codes en question ce ne sont pas tous les articles qui se ressemblent ou qui concordent.
Plusieurs de ces articles en effet se diffèrent foncièrement par leur structure et par leur fond. De plus, nous rencontrons dans les articles de nos deux auteurs des conceptions diamétralement opposées. Si même nous acceptons que Sempad a eu connaissance du Code de Goche, nous devons toutefois admettre que ces deux monuments juridiques résultent des relations sociales-politiques de différentes époques. Chacun d'eux possède son propre intérêt et sa valeur intrinsèque. Ces deux codes enrichissent 1'histoire du droit arménien du Moyen âge.
Aux temps ou Sempad Sparaped a écrit son «Code» les Etats créés en Orient par les Croisés tombaient 1'un après 1'autre. Apres avoir vaincu les Croisés les Seldjoukides d'Asie Mineure et les émirs arabes apprêtaient leur puissance terrible pour saper le Royaume arménien de Cilicie. «C'est en ces temps mauvais et difficiles », selon 1'expression même de 1'auteur, que ce dernier a entrepris la lourde tâche d'écrire son «Code», ce code qui était appelé a consolider l’Etat arménien de Cilicie. Le but politique poursuivi par Sempad était en effet de renforcer le pouvoir central royal; partisan convaincu du système monarchique il tendait à grouper et à organiser autour du pouvoir royal, les féodaux arméniens, à lutter contre les forces centrifuges, à créer un Etat unifié et puissant. Son but se réalisa. Apres le relâchement des liens entre 1'empire des Mongols et le Royaume d'Arménie, après la chute des Etats créés en Orient par les Croisés, le Royaume des Arméniens de Cilicie levé pour la défense de ses libertés et de son indépendance, put résister près de cent ans aux attaques des Arabes, Seldjoukides et Turcs.
Sempad Sparaped a lutté au XIIIe siècle grâce à son «Code», contre l’arbitraire et les violations des lois par les féodaux arméniens. Et en même temps, en sa qualité de commandant général des armées, ij lutte plus de 50 ans non seulement avec sa plume, mais aussi 1'épée à la main contre les ennemis de sa patrie, pour la défense de son Etat, pour la liberté et 1'independance de son peuple.
En rédigeant le texte scientifique et critique du «Code» de Sempad Sparaped, nous avons pris comme document fondamental le manuscrit J\T» 487 de la Bibliothèque d'Etat a Erivan et nous l'avons comparé avec .les publications de J. Karst et de A. Ghledjian.
Le «Code» de Sempad est traduit en russe pour la première fois.


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 Տարեգիրք
Titre / Վերնագիր : Տարեգիրք / auteur/հեղինակ : Սմբատ Սպարապետ -
Editeur / Հրատարակիչ : Մխիթարեան Միաբանութիւն
Année / Թուական : 1956
Imprimeur / Տպագրիչ : Տպարան Ս. Ղազար- Վենետիկ
Description / Նկարագրութիւն : 269 pages, 3, pages de bibliographie tableau généalogique
Collection : 
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Sujets / Նիւթ : 
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 Տարեգիրք [ Chronique ]
Titre / Վերնագիր : Տարեգիրք / auteur/հեղինակ : Սմբատ Սպարապետ -
Editeur / Հրատարակիչ : Կ. Վ. Շահնազարեանց
Année / Թուական : 1859
Imprimeur / Տպագրիչ : 
Description / Նկարագրութիւն : 11 x 17 cm, 180 pages
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Sujets / Նիւթ : 
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