1673 Rangement Beaux-livres
|   | Arménie : Il y a mille ans, Ani |
Titre : | Arménie : Il y a mille ans, Ani / auteur(s) : Gérard BEDROSSIAN - |
Éditeur : | mairie de paris |
Année : | 1992 |
Imprimeur/Fabricant : | F.O.I. 92240 Malakoff et 14140 Livarot |
Description : | 24 x 32 cm, 120 pages, impression en deux tons, couverture illustrée, 100 illustrations, bibliographie et guide des associations arménienens de Paris |
Collection : | Paris Tête d'affiche, ISSN 0769-63893 |
Notes : | Préfaces de M. Jacques Chirac, Maire de Paris et M Lévon Ter-Pétroosian, Président de la République d'Arménie |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arménie -- Ani -- Génocide arménien |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Texte d'un feuillet jointPARIS TÊTE D'AFFICHE ARMENIE IL Y A MILLE ANS, ANI L'album Arménie. Il y a mille ans, Ani, publié sous les auspices de la Ville de Paris à l'occasion de la soirée donnée le 19 novembre 1992 par Monsieur Jacques Chirac, Maire de Paris, à la communauté arménienne, sera disponible à partir de la mi-décembre 1992 au prix public de 120 F. Première publication de ce type en France, l'album propose une approche plurielle de l'Arménie et de sa civilisation, des origines à nos jours, et rappelle les nombreux liens culturels qui, au fil des siècles, se sont tissés entre la France et l'Arménie. Abondamment illustré de documents d'archives et de photographies contemporaines, cet ouvrage de référence, d'une présentation luxueuse et de tirage limité, fournit des rappels historiques (du royaume d'Ourartou à nos jours, en passant par les croisades, le royaume de Cilicie, les communautés diasporiques de France, l'Empire ottoman, le génocide...), des études consacrées à différents domaines culturels (la musique liturgique, la miniature, les traductions arméniennes de textes antiques, la littérature), et des portraits de Français d'origine arménienne qui jouent aujourd'hui un rôle essentiel dans le domaine de la création, de l'industrie, de la politique. L'ouvrage réunit des textes et analyses d'universitaires et de spécialistes de l'histoire et de la civilisation arméniennes : Charles Dédéyan, Gérard Dédéyan, Claude Mutafian, Jean-Pierre Mahé, Levon Ter-Pétrossian, Jean-Michel Thierry, Jean-Marie Carzou, Philippe Robrieux, François Fejtô, Lévon Boghos Zékiyan, Krikor Beledian, Gérard Bédrossian, Jean-Claude Kébabdjian, Clément Lépidis, Sirarpie Der Nersessian. OFFICE D'INFORMATION CULTURELLE DIRECTION DES AFFAIRES CULTURELLES DE LA VILLE DE PARIS 37 RUE DES FRANCS-BOURGEOIS 75004 PARIS - TÉL.(1) 42.74.22.02 |
84 Rangement général
|   | Arménie, j'écris ton nom : histoires de France et d'Arménie |
Titre : | Arménie, j'écris ton nom : histoires de France et d'Arménie / auteur(s) : Gérard BEDROSSIAN - Textes choisis et présentés par Gérard Bedrossian et Nicole Priollaud |
Éditeur : | lianalevi |
Année : | 1990 |
Imprimeur/Fabricant : | 53-Mayenne : Impr. Floch |
Description : | 189 p. ill., couv. ill. en coul. 23 cm |
Collection : | Ecrivains reporters |
Notes : | Bibliogr. p. 179-184 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arméniens -- France -- Histoire * Voyageurs francais -- Armenie -- Histoire * France -- Relations -- Armenie * Armenie -- Relations -- France * Arménie -- Histoire |
ISBN : | 9782867460623 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :"Par delà les raisons d'Etat, un réseau affectif d'échanges et de correspondances remontant aux temps lointains des croisades" s'établit entre la France et l'Arménie. "Les écrivains au fil de l'histoire ont laissé le témoignage vivant de cette relation particulière". Redécouvrir l'Arménie au travers de leurs récits, telle est l'ambition du fabuleux ouvrage de Gérard Bedrossian et Nicole Priollaud. Une histoire d'amour empreinte "de rapprochements et d'abandons", ou les illustrations égayent le texte; et les nécessaires éclaircissements, en marge des multiples et insoupçonnés documents d'époque, guident le lecteur. Une documentation impressionnante, concentrée sur quelques 160 pages, que l'on dévore tel un conte. Telle une mise en scène théâtrale, le premier "acte" plante le décor: l'Ararat de la genèse, nom original donné a toute l'Arménie par Antoine Jean Saint Martin dans ses mémoires en 1818. Perses, Grecs et Romains vantent nos mérites et Rabelais nous évoque dans Pantagruel en 1532. Ces témoignages de relations chrétiennes se retrouvent par exemple en l'Eglise de Germigny-des-Prés en Auvergne, construite par Odo le Messin, bâtisseur arménien, familier de Charlemagne. Dans la foulée les liens du sang s'officialisent avec les croisades de la foi, Léon de Lusignan, dernier roi d'Arménie, et Charles V qui lui rend hommage. A la "croisée des chemins" le génie du commerce arménien évoqué par Marco Polo au 13e siècle, Joseph Pitton de Tournefort en 1701 et Jean Baptiste Tavernier, grand voyageur, rayonna à tel point que les Arméniens organisaient et géraient le commerce international entre Orient et Occident. D'où leurs facilités d'implantation en France légalisées par le Cardinal de Richelieu et Colbert, ministre du roi. Leurs écrits témoignent sympathie et intérêt. Nos coutumes, nos fastes, notre hospitalité, intriguaient et émerveillaient nombre de voyageurs et scientifiques français venus a notre rencontre. Lamartine lui-même, n'est pas avare de flatteries dans son récit "Voyage d'Orient" (1831-1832). L'envers du décor nous apparaît cependant sous la plume de Gérard de Nerval dans un écrit de 1851 où il témoigne de la brutalité des Turcs et de leur fanatisme religieux à l'encontre des Arméniens. Même si le yaourt fut introduit en France par Aram, les grands cafés tenus dès 1672 par des Arméniens, même si le bonnet phrygien de la Révolution française est suppos& provenir d'une origine lointaine et arménienne, même si Voltaire intitula un de ses plus célèbres ouvrage "Zadig", il n'en est pas moins vrai que cette amitié au quotidien trouva son écho dans les écrits de Montesquieu, Louis XIV et Colbert dès les premières persécutions turques qui au XVII siècle firent main basse sur l'Etat arménien. Dans les écrits seulement, car il n'en suffisait pas plus pour satisfaire la naïve confiance des Arméniens. Oh bien sûr, Lamartine autorisa la fondation du collège arménien Samuel Moorat avec Louis-Philippe, roi des Français; mais il n'en est pas moins vrai que nous intéressions encore la France pour valoriser son commerce avec l'Orient. Victor Hugo lui-même fut traduit en arménien... Tout changea dès 1878; après l'écrasement des Turcs par la Russie, le traité de San Stefano obligea la Turquie à protéger les Arméniens. Mais le front turcophile grandit et Abdul Hamid II provoque les premiers massacres organisés de 1894-1896. Dès lors Georges Clemenceau, Jean Jaurès, Pierre Coti, Pierre Quillard, Anatole France adhèrent et créent Pro-Armenia; un journal, un simple journal en 1900, bien vite disparu avec l'affaire Dreyfus. La voix du silence s'organise, les paroles publiées des grands de la France ne deviennent qu'impuissance. Malgré tout les Arméniens espèrent encore en la France, à l'image de Missak Manouchian arrivé en France en 1925, à l'image de cette France au secours de l'Arménie après le tremblement de terre de 1988. Pascal Maguesyan, dans France-Arménie (1990) Les auteursGérard Bedrossian, diplômé des Langues orientales, a collaboré à de nombreux périodiques, tant français qu’arméniens. Il est directeur littéraire de la revue Ani-Cahiers Arméniens, publiée par le Centre de recherches sur la diaspora arménienne. Nicolle Priollaud, diplômée de Sciences Politiques et licenciée ès Lettres, traductrice et attachée de presse, dirige aux Editions Liana Levi la collection "Ecrivains reporters".
Introduction, page 9 De l'Ararat à l'Arménie, page 11 Légendes et rumeurs, page 21 La croisade de la foi, page 29 La croisée des chemins, page 41 Comment peut-on être Arménien? , page 61 Le sabre et la plume, page 103 Faits et cause, page 123 Les voix du silence, page 147 L'avenir des décombres, page 161 J'écris ton nom, Arménie, page 169 Annexes, page 173 Chronologie, page 175 |
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