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Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
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Martin BRIDEAU
( n. 1988 )

L'auteur

Martin BRIDEAU --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 2 juillet 1988, à Bathurst (Nouveau-Brunswick, Canada)

Martin Brideau est titulaire d’un baccalauréat ès arts – spécialisation en histoire (1er cycle universitaire canadien) de l’Université de Moncton (Nouveau-Brunswick, Canada) depuis 2013. Il commencera en septembre 2013 une maitrise en sciences de l'information – orientation archivistique (2e cycle universitaire canadien) à l’Université de Montréal.

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1838 

Rangement général
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 Henry Barby, correspondant de guerre au Pays de l’épouvante : un témoin du génocide arménien (1915-1917)
Titre : Henry Barby, correspondant de guerre au Pays de l’épouvante : un témoin du génocide arménien (1915-1917) / auteur(s) : Martin BRIDEAU - Travail présenté à Mme Joceline Chabot, directrice du cours Mémoire II
Éditeur :
Année : 2013
Imprimeur/Fabricant : Polycopie
Description :
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Génocide arménien, Analyse du livre d'Henry Barby "Au pays de l'épouvante, l'Arménie martyre", publié en 1917
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Introduction par l’auteur

Lorsque l’on compare et étudie les divers massacres et violences de guerre qui ont lieu pendant la Grande Guerre à l’encontre des civils, on peut en remarquer un qui se distingue nettement des autres par son ampleur et sa systématicité, celui du massacre des Arméniens dans l’Empire ottoman. Avec celui-ci, on passe en effet d’un crime de guerre contre les civils à un « crime contre l’humanité », dénoncé comme tel durant le conflit. Celui-ci passera à la postérité en étant maintenant reconnu comme le génocide des Arméniens. La presse a joué un rôle des plus importants à l’époque afin de faire connaitre et comprendre au grand public l’existence même des massacres perpétrés dans l’actuelle Turquie. Celle-ci a envoyé des correspondants sur le terrain qui ont rapporté ce qu’ils ont vu et ont recueilli des témoignages de victimes et de consuls étrangers qui n’auraient pas été connus du public autrement. Cela étant, il faut aussi rappeler que dans le contexte de la propagande de guerre, cet évènement, comme bien d’autres, est utilisé par les alliés contre leurs ennemis turcs et allemands.
Dans ce cadre, comment les journalistes, témoins privilégiés des évènements, ont-ils concilié leur devoir d’informer et de rapporter les faits, avec celui de propagandistes au service du discours patriotique?
Dans ce travail, j’interroge le rôle et la place du correspondant de guerre dans la connaissance et la reconnaissance du massacre des Arméniens en me servant du cas de l’un des rares journalistes français présents sur le front du Caucase, Henry Barby. Celui-ci fut un correspondant de guerre et accompagna l’armée russe dans son avancée sur le front caucasien au cours de l’année 1916. À son retour, il rédigea un livre dans lequel il raconte tout ce qu’il a vu et entendu sur place, Au pays de l’épouvante, l’Arménie martyre . Ce récit est un véritable réquisitoire visant à dénoncer les massacres commis à l’égard des Arméniens et un appel à leur venir en aide.
Mon hypothèse est que Barby a réussi à conjuguer le fait d’informer objectivement ses lecteurs, même si son discours reprend plusieurs des éléments au cœur de la propagande alliée. Témoin privilégié des conséquences du massacre des Arméniens, il atteste des faits tout en reprenant à son compte les préjugés germanophobes en vigueur durant le conflit. Avec ce qu’il a vu et entendu, Barby a juste besoin de rapporter des faits objectivement, à savoir les massacres d’Arméniens avec la barbarie qui l’entoure, pour combler ses deux missions.
Pour ce mémoire, j’ai utilisé la méthode critique propre à l’histoire afin d’analyser le livre Arménie martyre. J’ai d’abord procédé à une critique externe, et ensuite à une critique interne de celui-ci. La principale source qui sera retenue est le livre que Barby a publié en 1917 aux éditions Albin Michel à Paris : Au pays de l'épouvante, l'Arménie martyre. Un ouvrage qui est souvent cité dans les ouvrages historiographiques et qui a été réédité à de nombreuses reprises.
Il sera question, dans mon premier chapitre, d’une présentation de l’évolution du front caucasien pendant la Grande Guerre, du génocide arménien et du rôle des médias pendant ce conflit mondial. Dans mon second chapitre, je vais m’attarder à présenter qui était Henry Barby, Le Journal pour lequel il travaillait et son livre Arménie martyre. Dans mon troisième chapitre, il sera question d’une analyse thématique d’Arménie martyre, à savoir une analyse des lieux que Barby décrit, des témoignages qu’il recueille et transmet et des crimes et des coupables qu’il dénonce.


Table des matières

Introduction3
Chapitre I – Le génocide arménien et les médias7
1.1 – L’Empire ottoman et la Grande Guerre7
1.2 – Le génocide des Arméniens9
1.3 – Les médias et la guerre14
Chapitre II – Henry Barby et Arménie martyre19
2.1 – Présentation du témoin19
2.1.1 – Henry Barby19
2.1.2 – Le Journal22
2.2 – Présentation du témoignage26
Chapitre III – Analyse thématique d’Arménie martyre31
3.1 – Attestation des faits31
3.1.1 – Les lieux31
3.1.2 – Les témoins35
3.2 – Dénonciation des coupables et des crimes38
3.2.1 – Les coupables38
3.2.2 – Les crimes42
Conclusion47
Bibliographie49
Sources49
Ouvrages de référence, articles et références web50
Annexe I – Photo d’Henry Barby55
Annexe II – Page titre d’Arménie martyre56
Annexe III – Carte du trajet probable de Barby57


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