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Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
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 Le Petit Larousse illustré - Grand format - 2014
Titre : Le Petit Larousse illustré - Grand format - 2014 / auteur(s) : DICTIONNAIRE - En couleurs
Éditeur : Larousse
Année : 2014
Imprimeur/Fabricant : RFI - Lognes (France)
Description : 19,5 x 28,5 cm, 1875 pages, couverture illustrée en couleurs, 341 cartes
Collection :
Notes : 87 000 articles, 150 000 définitions, 28 000 noms propres, 5 000 illustrations,
Autres auteurs :
Sujets : Dictionnaire français
ISBN : 9782035840899
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Chronologie universelle, Atlas géographique, Drapeaux du monde

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 Encyclopédie des religions
Titre : Encyclopédie des religions / auteur(s) : DICTIONNAIRE - Sous la dir. de Frédéric Lenoir et Ysé Tardan-Masquelier ; conseiller scientifique, Michel Meslin
Éditeur : Bayard
Année : 1997
Imprimeur/Fabricant : 61-Lonrai : Normandie roto impr
Description : 2 vol. (XX-2468 p.) : ill., jaquettes ill. ; 25 cm, couverture illustrée en couleurs, Vol. I, Histoire ; Vol. II, Thèmes
Collection :
Notes : Notes bibliogr. Index
Autres auteurs :
Sujets : Religions -- Encyclopédies
ISBN : 222731091X
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Plus de cent trente spécialistes internationaux -historiens, anthropologues, théologiens, sociologues, philosophes, psychanalystes -, réunis autour de Frédéric Lenoir et d'Ysé Tardan-Masquelier ont été appelés à participer à une aventure éditoriale sans précédent. Il s'agissait de fournir, pour notre monde où le déclin de la pratique s'accompagne d'un retour protéiforme du religieux, un outil à la fois savant et accessible qui propose, pour la première fois, un double repérage, historique et thématique, du fait religieux. L'approche historique retrace la genèse et l'évolution des grands systèmes religieux de la préhistoire à nos jours. L'approche thématique propose, sur dix thèmes majeurs, une lecture comparée des religions.
Deux cent vingt-huit articles, quatre index regroupant cinq mille entrées, une centaine de cartes et tableaux ainsi que près de deux cents dessins complètent l'information et font de cette encyclopédie l'ouvrage de référence indispensable à tous ceux qui veulent, au seuil du troisième millénaire, connaître et comprendre le phénomène religieux à travers ses principales dynamiques et dans toute son actualité.


Frédéric Lenoir, philosophe et sociologue, est chercheur associé au Centre d'études interdisciplinaire du fait religieux (EHESS, Paris). Ysé Tardan-Masquelier, historienne des religions, est docteur habilité de l'université de Paris-Sorbonne et professeur à l'Institut catholique de Paris.


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 L'arménien en famille : ouvrage pratique pour adultes francophones
Titre : L'arménien en famille : ouvrage pratique pour adultes francophones / auteur(s) : DICTIONNAIRE - Takvor TAKVORIAN - Grand dictionnaire français-arménien avec transcription phonétique
Éditeur : ophrys
Année : 1994
Imprimeur/Fabricant : 05-Gap : Impr. Louis-Jean
Description : 819 p. ill., couv. ill. 25 cm
Collection :
Notes : Bibliogr. p. 816-819
Autres auteurs :
Sujets : Arménien langue -- Manuels pour francophones * Français langue -- Dictionnaires arméniens
ISBN : 9782708007314
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Table des matières

Préface5
Réflexion à propos de l'alphabet arménien. par Ch. NERSESSIAN7
PREMIERE PARTIE
L'Alphabet arménien de: A à Z11
Comment apprendre l'alphabet ?51
Les Majuscules52
Connaissances grammaticales:
La Ponctuation53
Les Diphtongues54
Les Adverbes55
Dérivation56
Suffixe57
Formation des mots composés58
Conversion & Mode de "perdition"60
Déclinaison61
Les Verbes I er, 2 ème, 3 ème groupe71
Les verbes irréguliers 8080
Verbes: forme causative84
Verbes: forme négativE85
Verbes: forme factitive88
Conjugaison forme dite "orientale"89
Abrégé de conjugaison 9090
Propositions92
DEUXIEME PARTIE
Grand dictionnaire, français / arménien avec transcription phonétique101
Environ: 40.000 mots et synonymes
TROISIEME PARTIE
Adjectifs qualificatifs665
Dictionnaire des verbes: arménien/français675
Lexique du grammairien751
Glossaire de informaticien757
Français - arménien - anglais
Lexique du médecin arménien760
Vocabulaire du sportif769
Texte comparatif: " Moderne/Grapar"774
Notre Père, Prière du Matin
Jeux, Loisirs, Astrologie776
Les signes du Zodiaque777
Le jardin fleuri778
Formules de vœux780
Hiérarchie de l'Eglise arménienne784
Termes de politesse785
Les prénoms arméniens: féminins786
Les prénoms arméniens: masculins791
Les proverbes arméniens796
Les dictons populaires799
L'évolution de l'alphabet800
Calligraphie807
Bibliographie816
Mémorandum820


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 Encyclopaedia universalis
Titre : Encyclopaedia universalis / auteur(s) : DICTIONNAIRE - [sous la dir. de Peter F. Baumberger
Éditeur : Paris : Encyclopaedia universalis
Année : 1989
Imprimeur/Fabricant : 45-Malesherbes : Impr. Maury
Description : 23 vol., [24227] p.-[1202] p. de pl. en coul. : ill. ; 30 cm
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Encyclopédies et dictionnaires français
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

23 volumes de Corpus, 4 volumes de Thesaurus, tables, etc.

Total : 43 volumes


AU LECTEUR

S'appuyant sur la définition donnée par Diderot de l'encyclopédie comme « enchaînement de connaissances », Claude Grégory précisait ainsi, en 1968, la méthode et le propos de YEncydopœdia Universalis :
« II ne s'agit donc pas d'inventorier, de cerner les connaissances ; il ne s'agit pas davantage de les produire pour ce qu'elles sont [...]. Si l'encyclopédie est avant tout enchaînement, ne semble-t-il pas évident qu'elle a pour fonction d'agencer des voies de circulation en réseaux dans la masse du savoir ? Dès lors, le faiseur d'encyclopédie s'adresse à l'entendement, au talent d'interrogation, au jugement bien plutôt qu'à la puissance de consommation de son lecteur, exposant à celui-ci des matériaux préparés et reliés entre eux, rapprochés, comparés. Il tente en somme de présenter du savoir suivant certaines caractéristiques ; par prétention à l'intelligible [...]. Dans une acception voisine de celle que les physiciens confèrent à ce mot, ne peut-on dire que l'encyclopédie constitue un champ ? Un champ infini de problématiques. On y constate des directions privilégiées, des localisations et des focalisations, quasi naturelles à l'intérieur de l'œuvre, dues précisément à la structure du champ.
« Qu'un tel champ soit pure fabrication est indubitable : il en va ainsi de tout arrangement. La seule condition théorique, mais absolument nécessaire à une entreprise ainsi projetée, est la fidélité de l'encyclopédiste aux règles qu'il s'est fixées. L'expérience montre, et celle de Diderot en particulier, ce qu'il y a d'intenable dans pareille rigueur. Par endroits, le champ se déforme ; il arrive aussi que des objets ne puissent être plies à ses lois ou qu'ils lui offrent une trop faible consistance. Ce ne sont pas là que des accidents. Nul ne saurait, en cette fin de siècle mieux qu'en 1751, s'assurer contre ses propres faiblesses. Le génie de Diderot a promu la grande Encyclopédie, et l'on sait combien elle est néanmoins critiquable. Nous recommandant de cet ouvrage illustre et qui demeure un modèle, nous soumettons aujourd'hui au lecteur les vingt volumes d'une encyclopédie nouvelle. Nous la croyons convenable à notre temps, non par aveugle présomption, mais parce qu'elle reflète et réfracte les assertions de toutes les disciplines et qu'un tel jeu de lumières, de pénombre, d'affirmations, d'hypothèses, de conjectures, de postulats exprimés ou implicites au sein de ce qui peut passer pour un lieu commun des propositions fait pressentir le non-savoir et, montrant comment l'interrogation précède toute raison, fait que nos sciences sont, sans exception, humaines ; sans quoi elles ne seraient pas. »
L'accueil du public, sans autre exemple en France - précisément depuis Diderot - pour un ouvrage d'une telle ampleur et d'une telle ambition, a suffisamment prouvé, outre la qualité du résultat, l'intérêt de la démarche.

Quelque vingt ans plus tard, c'est à cette démarche, à sa modernité de plus en plus manifeste, héritée des Lumières, que nous entendons rester fidèles, en publiant une nouvelle édition de VEncylopœdia Universalis, la troisième en date depuis l'édition originale. Aux vingt volumes qui ont vu le jour à partir de 1968, aux vingt-deux puis vingt-trois volumes de l'« édition 1984 », voici que viennent se substituer les trente volumes d'une collection entièrement remodelée.
Est-ce à dire que le temps de vie de nos ouvrages se serait brusquement raccourci tandis que s'accroîtrait à proportion leur embonpoint ? Les principes, faut-il le répéter, n'ont pas changé. Contrairement à un dictionnaire, qui enregistre, une encyclopédie sélectionne - cette forme, en tout cas, d'encyclopédie dont nous nous voulons les héritiers. Comme s'y employait déjà avec bonheur la Grande Encyclopédie, Y Universalis opère des choix, ménage des éclairages, ouvre des perspectives. Mais il arrive, à certains moments de l'histoire, que les transformations du paysage soient si précipitées et si profondes qu'elles obligent l'encyclopédiste non seulement à apporter des retouches ou des compléments (ce dont s'acquitte fort efficacement, chaque année, la série des Universalià), mais à « reprendre » l'ensemble de son tableau.
C'est à quoi nous nous sommes efforcés dans cette nouvelle édition, composée de volumes plus nombreux, surtout parce que plus minces et donc plus maniables. Pas davantage qu'en 1984 nous n'avons tout refait - comme s'il ne restait rien de stable ou d'acquis dans le savoir ; mais, une fois encore, nous avons tout revu : ajoutant ici, supprimant là, révisant au besoin, réorganisant et redistribuant, avec pour constante préoccupation de mieux baliser et par là même de rendre plus facile, plus inventive, plus enrichissante encore, d'une édition sur l'autre, la libre circulation du lecteur dans le « champ » de l'Encyclopédie.
Est-il besoin de souligner que pareille entreprise ou plus exactement pareille aventure n'aurait pu être menée à bien sans une collaboration de tous les instants, fondée sur la confiance et le respect mutuels, entre éditeurs, conseillers scientifiques et auteurs ?
Une encyclopédie, écrivait Diderot, « ne peut être l'ouvrage d'un seul homme » ; elle ne s'exécutera que par une « société de gens de lettres et d'artistes », et il précisait : « des hommes liés par l'intérêt général du genre humain et par un sentiment de bienveillance réciproque, parce que, ces motifs étant les plus honnêtes qui puissent animer des âmes bien nées, ce sont aussi les plus durables ». De l'encyclopédisme comme école de citoyenneté : on ne saurait rêver, en ces années de festivités républicaines, message plus opportun.

Jacques BERSANI


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 Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique
Titre : Dictionnaire des mythologies et des religions des sociétés traditionnelles et du monde antique / auteur(s) : DICTIONNAIRE - [Alain Ballabriga, André Leroi-Gourhan, Arshi Pipa, Alain Schnapp, etc.] ; sous la direction de Yves Bonnefoy
Éditeur : Flammarion
Année : 1981
Imprimeur/Fabricant : 37-Tours : impr. Mame
Description : 2 vol. (XXIV-618, 585 p.) : ill. ; 29 cm, couverture illusttrée en couleurs, 1. A-J ; 2. K-Z
Collection :
Notes : Notes bibliogr. Index
Autres auteurs :
Sujets : Religions -- Encyclopédies -- Mythologie classique -- Dictionnaires
ISBN : 2080109456
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Il était devenu on ne peut plus nécessaire de dresser l'état des questions en matière de mytho¬logie : soit les méthodes et les problèmes, soit les grandes acquisitions récentes de cette discipline qui, à côté de la sociologie, de la linguistique et de la sémiologie, est à l'avant-garde, en France notam¬ment, du développement des sciences humaines.
Se sont donc rassemblés une centaine de spécia¬ listes, pour la plupart professeurs au Collège de France, à l'École pratique des Hautes Études, dans les universités, ou chercheurs au C.N.R.S. Prenant pour objet les mythologies de la totalité de la terre mais aussi leurs survivances, parfois dans les sociétés ultérieures, ils l'ont défini de la façon la plus éclai¬ rante, celle qui englobe les rites et la religion, avec les¬ quels la mythologie ne fait qu'un, et ces aspects du groupe social (langues, savoirs et techniques) sans la connaissance desquels le mythe ne nous parlerait qu'à mots couverts. Mais les religions qui ne cher¬ chent leur vérité qu'au-delà des figurations du divin, dans une expérience universaliste, ont été exclues du champ de recherche, de même que ces créations de l'imagination littéraire ou artistique qu'on appelle parfois des mythes. F
L'esprit de l'ouvrage a été de refuser le recense¬ment qui se prétend exhaustif (mais ne consacre alors aux milliers de dieux, de héros, qu'à chaque fois quelques lignes) pour mieux étudier les grandes structures (cosmos, mythes de souveraineté, sacri¬fice, etc.) ou les problèmes qui sont au centre de la recherche récente : le tout constituant un réseau d'exemples qui recouvre le champ entier du mytho¬logique aujourd'hui. Chemin faisant, s'est révélée dans ses choix, sa méthodologie, son style, ses contradictions, voire ses humeurs et en tout cas ses considérables apports, l'école française d'histoire et de sciences des religions qui est une des toutes pre¬mières dans le monde contemporain.

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 Dictionnaire de théologie catholique : contenant l'exposé des doctrines de la théologie catholique, leurs preuves et leur histoire
Titre : Dictionnaire de théologie catholique : contenant l'exposé des doctrines de la théologie catholique, leurs preuves et leur histoire / auteur(s) : DICTIONNAIRE - commencé sous la dir. de A. Vacant,... E. Mangenot,... continué sous celle de É. Amann,... ; avec le concours d'un grand nombre de collab
Éditeur : Paris, Letouzey et Ané,
Année : 1935
Imprimeur/Fabricant :
Description : 28 cm, 15 tomes, plusieurs volumes de tables
Collection : 230
Notes : Notes bibliogr.. - Publ. en fascicules, sous boitage cartonné
Autres auteurs :
Sujets : Église catholique -- Doctrines -- Dictionnaires
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Le Dictionnaire de Théologie catholique a pour but d'exposer les doctrines de la théologie catholique, leurs preuves et leur histoire. Il n'est pas destiné à remplacer les cours didactiques de théologie, mais il leur apportera d'utiles compléments. Plus libre dans sa marche que les traités classiques, rédigé par des représentants de toutes les écoles catholiques et par des spécialistes d'une compétence reconnue, il embrasse, dans un plan uniforme et sous leurs divers aspects, toutes les questions qui intéressent le théologien. Il les présente de la manière qui répond le mieux aux besoins de notre époque. Il rapproche les enseignements de la foi des données de l'histoire et des autres connaissances humaines. Il pourra ainsi contribuer non seulement à la vulgarisation, mais encore au progrès de la science théologique. Il pourra aussi être consulté avec pleine confiance par les incroyants qui voudraient avoir des renseignements exacts et précis sur les dogmes catholiques et les questions théologiques.
Dans son plan et son exécution, il diffère notablement du Dictionnaire de Théologie de Bergier, qui a rendu de grands services, mais qui est devenu tout à fait insuffisant. Il n'est pas non plus une imitation ni une adaptation française du Kirchenlexikon, dont la première édition parue en 1847 a été traduite par Goschler sous le titre de Dictionnaire encyclopédique de la théologie catholique. Il fournit des renseignements plus complets que la seconde édition qui vient d'être terminée. Il en a le caractère scientifique sans en avoir l'ampleur encyclopédique. Au lieu de cultiver tout le champ des sciences sacrées et d'étudier tous les faits de l'histoire de l'Église, il se restreint davantage dans une étude plus approfondie de la théologie catholique et des questions connexes. Sans présenter la forme apologétique du Dictionnaire apologétique de la foi catholique de Jaugey, il constituera, de fait, une vaste apologie de la foi. C'est par sa doctrine que le catholicisme est divin, et presque toutes les controverses religieuses, alors même qu'elles agitent des problèmes historiques ou scientifiques, ont pour objet des questions de doctrines.
Tous les articles du dictionnaire sont distribués suivant l'ordre alphabétique. Leur étendue est proportionnée à leur importance théologique. Un grand nombre présentent donc simplement de brefs renseignements. Les plus longs et les plus importants sont divisés et distribués de telle sorte que chaque rédacteur traite les matières pour lesquelles il est spécialement compétent. C'est ainsi qu'un historien se borne à étudier un point d'histoire, tandis qu'un théologien examine les conséquences doctrinales qui s'en dégagent ou les difficultés qu'il soulève.
Des tables générales et analytiques termineront tout l'ouvrage.

I - EXPOSE DES DOCTRINES
Le dictionnaire s'occupe des doctrines qui sont étudiées aujourd'hui dans les traités de théologie fondamentale, de théologie dogmatique et de théologie morale. Or on peut distinguer parmi ces doctrines: 1° le fait de la révélation chrétienne ; 2° les enseignements dogmatiques ou moraux qui appartiennent à la foi ou sont théologiquement certains ; 3° les opinions libres; 4° les sentiments hétérodoxes.
Les principes et les thèses générales du traité De la vraie religion sont établis conformément aux enseignements du concile du Vatican et en tenant compte des données de la science contemporaine.
L'authenticité et la véracité historique de la sainte Écriture, qui sont exposées dans le Dictionnaire de la Bible de M. Vigoureux, ne sont pas traitées. Cependant chacun des livres bibliques a un article spécial, dans lequel les questions critiques qui le concernent et que les théologiens ne doivent pas ignorer, sont nettement résumées; on y expose surtout les enseignements dogmatiques et moraux qui sont contenus dans chaque livre, de façon à fournir successivement tous les éléments d'une théologie biblique. Les questions apologétiques de détail, qui sont résolues dans le Dictionnaire de Jaugey, sont exclues du cadre du dictionnaire théologique.
Les doctrines qui sont de foi ou qui sont théologiquement certaines, sont déterminées avec précision, sans exagération ni atténuation, d'après les enseignements de l'Église et le sentiment commun des théologiens. Ces doctrines sont exposées en elles-mêmes, dans leurs rapports avec les vérités connexes et dans leurs conséquences. Les principes de la morale chrétienne sont expliqués, sans que les applications de la casuistique soient indiquées. Seules aussi, les données les plus importantes de l'ascétique et de la mystique ont ici leur place.
Les opinions communes, en particulier celles de saint Thomas d'Aquin, sont suivies. Dans les questions librement controversées et qui divisent encore les théologiens, les diverses opinions sont exposées avec leurs preuves respectives, sans se prononcer en faveur d'aucune en particulier. Nous ne sommes inféodés à aucune école théologique.
Des articles sont consacrés aussi aux hérésies et aux erreurs de doctrine. On y montre en quoi elles sont en opposition avec l'enseignement catholique. On explique les principes d'où elles dérivent et les conséquences qu'elles entraînent.
Enfin, on expose, à l'occasion ou dans des articles spéciaux, l'origine et la signification des formules usitées dans le langage théologique.

II - PREUVES DES DOCTRINES
Les sources auxquelles les théologiens puisent les preuves de leurs doctrines sont: 1° l'Écriture sainte; 2° la tradition; 3° la raison. Des articles spéciaux établiront la valeur doctrinale de ces sources théologiques. L'autorité des diverses formes de la tradition et les rapports de la raison avec la foi sont examinés en particulier. On expose aussi les preuves que les théologiens tirent de ces sources.
1° Écriture sainte. — Les passages scripturaires, qui ont le plus d'importance doctrinale, sont commentés chacun dans un article à part. Leur place alphabétique est celle du titre du livre qui les contient. Le sens littéral du passage est fixé d'après le contexte et à l'aide de tous les moyens que fournit l'herméneutique. Si le texte de la Vulgate est pris pour base de l'interprétation, cela n'empêche pas de recourir au texte original et aux versions anciennes. On s'inspire, le cas échéant, des jugements de l'Eglise et de l'accord des représentants de la tradition. Pour les prophéties, on a égard à la lumière projetée sur elles par l'ensemble de l'Ancien Testament et par la révélation chrétienne. Lorsque le passage est susceptible de plusieurs interprétations probables, on les fait connaître. On expose historiquement la manière dont le texte a été compris dans le passé en distinguant, au besoin, entre les Eglises, particulièrement entre celles qui se servaient de textes différents. On ne s'arrête point aux interprétations accommodatrices.
Chacune des doctrines, qui comportent cette preuve, est en outre établie par l'Écriture sainte. Dans cette démonstration, les divers passages sont présentés suivant l'ordre dans lequel ont été écrits les livres d'où ils sont extraits. On distingue, en particulier, entre les données de l'Ancien Testament et celles du Nouveau. On laisse voir de cette manière comment Dieu a développé sa révélation.
2° Tradition. — Les principaux documents dogmatiques (les documents antérieurs au xvie siècle, qui ont été recueillis par Denzinger dans son Enchiridion symbolorùm et definitionum et d'autres encore) font l'objet d'articles spéciaux. La place alphabétique de chaque article est déterminée par le nom qu'ils portent, pour les symboles; par le motdu début, pour les bulles les plus connues; par la matière traitée ou l'auteur condamné, pour les actes du Saint-Siège qui ont un objet très spécial, et pour les autres décisions, par le nom du pape ou du concile qui les a portées.
Une courte introduction fait connaître les circonstances qui éclairent le sens du document et en indique l’objet et le plan. Une édition critique du texte des documents anciens est donnée. La version latine qui a été en usage au moyen âge est publiée avec les textes grecs. Ces documents sont ordinairement traduits en français d'après le texte original. De brèves explications doctrinales et historiques sont placées à la suite du texte entier ou de ses parties distinctes, pour en expliquer le sens et déterminer ce qui y est défini ou décidé. On indique aussi les sources où les auteurs du document ont puisé et les développements qu'ils ont ajoutés aux enseignements antérieurs de l'Église.

Des articles sont également consacrés aux monuments archéologiques, aux textes ou aux usages liturgiques, aux pratiques disciplinaires, aux faits historiques, etc., qui ont une importance doctrinale notable. Le domaine de l'archéologie et de la liturgie est toutefois restreint au minimum indispensable, afin de ne pas empiéter sur le terrain du Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie, publié par dom Gabrol.
D'ailleurs, pour éviter les répétitions, la preuve de la tradition de chaque dogme est ordinairement précédée d'une histoire rapide du dogme, qui sert de base à cette preuve ou la constitue, suivant les occurrences. Cette histoire suit le dogme à travers les siècles, depuis le moment où il se manifeste. Elle montre en particulier comment il a trouvé sa formule définitive, s'il n'a pas toujours été exprimé avec la même clarté, et comment il est arrivé à prendre place parmi les dogmes de la foi catholique, s'il n'avait pas ce caractère à l'origine. Si cela est utile, on explique ensuite la preuve de tradition qui se dégage de cet exposé historique et on résout les difficultés.
3° Raison. — La divinité de la révélation chrétienne se démontre par de nombreuses preuves. On établit les faits qui servent de bases à la plupart de ces preuves, avant de développer la démonstration qui en découle. On donne sommairement les preuves philosophiques des principales vérités connues par la raison, relativement à Dieu, à la nature de l'homme, à la morale et aux questions sociales. On montre enfin que les divers mystères de la religion chrétienne n'offrent rien de contraire à la raison.
4° Objections. — On va au-devant des objections faciles, dans l'exposé des doctrines et des preuves. Celles qui présentent plus de difficultés sont résolues soit dans des parties d'articles, soit même dans des articles distincts.

III - HISTOIRE DES DOCTRINES
Elle comprend l'histoire de la théologie considérée dans son ensemble, celle des systèmes théologiques, des hérésies et des théories erronées, aussi bien que celle des points particuliers de doctrine. On suit, dans ces articles, l'ordre des temps. On indique les secours apportés à la théologie et les difficultés qui lui ont été créées par plusieurs systèmes philosophiques et par quelques découvertes des sciences humaines.
Les papes et les conciles ont des articles distincts, dans lesquels on montre comment ils ont contribué à la conservation, à l'éclaircissement et au développement des dogmes.
Les services rendus à la science sacrée dans les principaux pays chrétiens, dans-les principales universités ou écoles, dans les principaux ordres religieux, sont étudiés séparément.
Des notices sont consacrées aux auteurs qui ont travaillé au progrès de la science sacrée, et aux principaux adversaires delà doctrine catholique. Elles se bornent le plus souvent à une biographie très succincte du personnage et à l'énumération de ses ouvrages d'ordre théologique. On signale, s'il y a lieu, les opinions particulières de l'auteur. Quand il a exercé une grande influence, on étudie sa doctrine et même ses principaux écrits, dont on indique toujours la date. On fait connaître les versions latines des auteurs grecs ou orientaux et les traductions françaises des auteurs 'modernes étrangers.
Quant au mode de rédaction de chaque article, on s'est efforcé do la rendre substantielle, claire, concise et sans phrases. Les renseignements utiles sont multipliés, de façon à faire du dictionnaire, non seulement un ouvrage instructif, mais encore un instrument de travail. On évite les formules difficiles à comprendre. Quand on les croit indispensables, on ne manque pas de les expliquer. Tous les articles sont rédigés d'une manière méthodique. On n'y développe pas les points qui, suivant le plan du dictionnaire, doivent être traités ailleurs, et on se borne à y renvoyer les lecteurs. Quand les articles ont une certaine longueur, les divisions principales sont indiquées en tête. Des titres distincts sont donnés à chacune de ces parties, pour que les lecteurs qui n'ont pas besoin de consulter l'article tout entier, trouvent sur-le-champ la division qui les intéresse.
La rédaction est faite en français. Les citations d'ouvrages écrits en d'autres langues que le français, le grec ou le latin, sont toujours traduites. Le latin est traduit, quand le sens n'en est pas facile à saisir. Sauf les textes grecs, tout le dictionnaire est imprimé en lettres latines. Les caractères des langues orientales sont transcrits de la manière adoptée pour le Dictionnaire de la Bible de M. Vigouroux et rappelée dans le tableau ci-joint.
Des renseignements bibliographiques sont ajoutés à la plupart des articles. Ils indiquent d'abord, s'il y a lieu, les sources du sujet, puis les ouvrages où il a été le mieux traité, tous par ordre d'apparition. Ils sont donnés d'après les règles suivantes : 1° Le titre de l'ouvrage, le format, le lieu et la date d'impression sont exactement rapportés ; 2° Les références aux Pères grecs et latins sont faites uniformément à la patrologie de Migne, avec l'indication de la collection par les deux initiales P. G. pour la patrologie gréco-latine, et P. L. pour la patrologie latine, celle du tome en chiffres romains et celle de la colonne en chiffres arabes. Si de meilleures éditions ont été publiées plus récemment, on ajoute les références de ces éditions; 3° Le titre des ouvrages des Pères grecs ou orientaux est donné en latin ; celui des auteurs modernes étrangers, dans leur langue originale, excepté pour les livres slaves ; 4° Les traductions françaises exactes sont citées de préférence aux ouvrages originaux étrangers.
Chaque article est signé du nom de l'auteur, précédé de l'initiale de son prénom. Chaque volume contiendra la liste de tous les rédacteurs qui y auront collaboré.
Le distingué théologien, qui a élaboré avec autant de précision et de justesse que d'ampleur le vaste plan du Dictionnaire de Théologie catholique, n'a, pu qu'en commencer l'exécution et la réalisation. La mort l'a frappé au début de sa grande entreprise. En succédant à M. l'abbé Vacant, notre maître et ami, dans la direction de son œuvre, nous veillerons à n'en pas modifier l'esprit, à en appliquer fidèlement les principes et, avec l'aide des nombreux collaborateurs de son choix, à ne pas être trop inférieur à la lourde tâche que nous avons assumée.

E. MANGENOT


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 Dictionnaire de la Bible, contenant tous les noms de personnes, de lieux, de plantes, d'animaux mentionnés dans les Saintes Écritures, les questions théologiques, archéologiques, scientifiques...
Titre : Dictionnaire de la Bible, contenant tous les noms de personnes, de lieux, de plantes, d'animaux mentionnés dans les Saintes Écritures, les questions théologiques, archéologiques, scientifiques... / auteur(s) : DICTIONNAIRE - Abbé Fulcran VIGOUROUX - publié par F. Vigouroux,... avec le concours d'un grand nombre de collaborateurs
Éditeur : Letouzey et Ané
Année : 1912
Imprimeur/Fabricant : Typ. Philippe Renouard, Paris
Description : 5 vol. : ill. ; in-4
Collection :
Notes : Incomplet. - Comprend les 5 premiers vol. : A-Tuteur. - Contient une lettre en latin
Autres auteurs :
Sujets : Bible -- Dictionnaires
ISBN :
Lecture On-line : Cliquer ici

Commentaire :

AVERTISSEMENT

On vient de voir, dans la Préface magistrale de Mgr Mignot, évêque de Fréjus, ce que l'on se propose de faire dans ce Dictionnaire. Voici maintenant sur le plan, l'ordre et la marche de l'ouvrage, quelques indications qui pourront être utiles au lecteur.
1° Ce Dictionnaire est une œuvre catholique; mais il est en même temps, autant qu'il a dépendu de ses rédacteurs, une œuvre scientifique, parce qu'il n'existe aucune incompatibilité ni aucune contradiction entre la véritable science et la foi. Comme l'a très bien dit Léon XIII dans son Encyclique Providentissimus Deus : Nulla quidem inter tlieologum et physicum vera dissensio intercesserit, dum suis uterque finîbus se contineant.
2° Le but du Dictionnaire est avant tout d'éclaircir et d'expliquer le texte de l'Écriture, à l'aide des ressources que fournissent les travaux des Pères de l'Église et les sciences modernes: linguistique, philologie, histoire, géographie, archéologie, etc., en condensant et résumant, dans la mesure du possible, tout ce qui a été écrit d'utile sur les Saints Livres et ce qui, dans les différentes branches des connaissances humaines, peut aider à les mieux comprendre. Cet ouvrage n'est donc pas, à proprement parler, une œuvre d'apologétique, encore moins de controverse. Les objections mêmes qu'on peut faire contre les Écritures n'y sont généralement réfutées que d'une façon indirecte, par l'exposition de la vérité. Les rédacteurs se sont efforcés de se tenir toujours en garde contre tout parti pris; ils ont voulu s'affranchir de tout esprit de système. Dans les questions les plus importantes, comme dans les matières secondaires et accessoires, leur ambition est, non pas de faire prévaloir leurs idées personnelles, mais d'être des rapporteurs fidèles de ce que l'on sait aujourd'hui sur le sujet qu'ils traitent, affirmant ce qu'il y a lieu de regarder comme certain, exposant simplement comme vraisemblable, douteux ou inacceptable, ce qui n'est pas suffisamment établi ou prouvé. Sans laisser complètement de côté les discussions de pure critique, qui occupent aujourd'hui une si large place dans les travaux de certains exégètes contemporains, ils s'attachent principalement, comme il a été dit dans la Préface, aux choses positives, indépendantes des théories subjectives et des hypothèses changeantes, nées d'hier et oubliées demain.
3° Le champ du Dictionnaire est d'ailleurs très vaste. D'abord un article spécial est consacré à chacun des livres de l'Ancien et du Nouveau Testament; il en explique le nom, fait l'histoire du texte, recherche quel en est l'auteur, le lieu et la date de composition, en analyse le contenu, résout les difficultés qu'il peut présenter et énumère enfin les principaux commentaires, les questions générales : théologiques, scientifiques, historiques, archéologiques, géographiques ou autres relatives aux saintes Écritures et propres à jeter quelque jour sur leur contenu sont l'objet d'articles d'ensemble. Lorsque ces divers articles ont une certaine étendue, des subdivisions et des sous-titres permettent au lecteur de s'orienter aisément et de trouver tout de suite le point particulier sur lequel il désire avoir immédiatement des éclaircissements ou des explications. La même méthode a été adoptée pour tous les articles de longue haleine, quelle qu'en soit la matière et le sujet.
4° Les articles généraux sont les moins nombreux. Ce sont les articles spéciaux et, si l'on peut dire, individuels, qui tiennent la plus large place.
5° Tous les noms de personnes et de villes sont traités séparément. On réunit au sujet de chaque personnage tout ce que nous apprennent sur lui les sources bibliques, et aussi extrabibliques, s'il y a lieu ; on apprécie son caractère et ses actes. Quant aux localités, on en raconte l'histoire et l'on en fait la description topographique; lorsqu'il n'est pas possible de les identifier, on expose et on discute les opinions principales.
6° Le classement alphabétique des noms propres offrait une double difficulté, celle de l'orthographe, qui n'est pas la même dans le texte hébreu et dans les versions, et celle de l'ordre et de la place à attribuer aux personnages et aux villes qui portent le même nom. Voici la règle qui a été suivie :
7° L'orthographe des noms propres est toujours celle de la Vulgate latine. Elle a été adoptée de préférence, non seulement parce que la Vulgate est l'édition officielle de l'Église catholique, mais aussi parce qu'elle est la plus répandue et presque la seule connue en France. Elle dérive, pour le fond, de la traduction des Septante et du texte grec du Nouveau Testament. De tout temps elle a été en usage dans l'Église d'Occident : elle y a été introduite, dès l'origine, par les premières versions latines faites directement sur les Septante; saint Jérôme, en donnant une traduction nouvelle sur l'hébreu, conserva les formes reçues à son époque et qu'il était difficile de changer. Du reste, les auteurs mêmes du Nouveau Testament les avaient en partie consacrées, en s'appropriant les transcriptions grecques qui étaient familières aux Juifs hellénistes: c'est ainsi qu'ils avaient appelé, par exemple, Act. vin, 40, la ville où fut transporté le diacre saint Philippe, après avoir converti l'eunuque de la reine Candace, non Asdod, selon son nom hébreu, mais Azot, comme la nomment les Septante. Les traductions protestantes ont essayé, il est vrai, de reproduire, au moins partiellement, la prononciation hébraïque, et, dans ces dernières années, quelques orientalistes ont fait dans le même sens diverses tentatives. Elles paraissent avoir obtenu un médiocre succès. Les transcriptions nouvelles ont le tort d'être .souvent par à peu près, arbitraires, contradictoires et, qui pis est, ignorées de la masse du public. Nous avons donc préféré, sans hésiter, l'orthographe de la Vulgate, en ayant soin d'ailleurs d'indiquer concurremment la forme originale. Ainsi, le lecteur devra chercher le nom de la mère de Salomon à BETHSABÉE, comme l'écrit notre version latine, et non à Bat-séba', comme le porte le texte hébreu; et le nom de la ville philistine où fut transportée l'arche d'alliance après sa capture au temps d'Héli, à ACCARON, conformément à son orthographe grecque et latine, et non à 'Éqrôn. La nécessité de suivre rigoureusement une règle fixe, afin d'éviter tout changement arbitraire, nous a fait garder l'orthographe de la Vulgate, même dans les cas où l'usage tend à la modifier en français. Le lieu de naissance de Notre-Seigneur est donc écrit BETIILÉHEM, et non pas Bethléem, comme on le fait souvent aujourd'hui.
Force a été cependant de classer quelques noms propres à la place que leur assigne leur orthographe hébraïque : c'est lorsque la Vulgate a traduit ces noms propres en latin, comme si c'étaient des noms communs; cas qui se présente plusieurs fois. Afin que notre nomenclature fût complète, ces noms devaient avoir un article spécial, au même titre que les autres noms de personnes et de localités, qui nous ont été transmis sous leur forme sémitique ; nous les avons donc mis à leur rang alphabétique, en les transcrivant d'après les règles de transcription dont on trouvera le tableau ci-après. Par exemple, au livre des Proverbes, xxx, 1, saint Jérôme a traduit comme substantifs communs plusieurs mots que les exégètes modernes prennent pour des noms propres : de 'ÀGÛR il a fait congregans, a collectionneur, » et de YAQÉH, vomens, « vomissant. » Le lecteur trouvera ce qui se rapporte à ces deux personnages aux mots 'ÂGÙR et YÂQÉH. Les noms de villes, qui ont été rendus d'une façon analogue, sont également placés selon leur orthographe hébraïque, tels que 'ABÊL MISRAÏM, 'ÊLÔN MÔRÉH, dont la Vulgate a fait : Planctus sEgypti, « deuil de l'Egypte; » Convattis illustris, «. vallée célèbre. »
8° Quant au classement des homonymes, il a été fait d'après les principes suivants : En premier lieu, les noms bibliques sont toujours placés avant les noms extra-bibliques, lorsqu'il y en a. En second lieu, si des personnes et des localités portent le même nom, les personnes sont mises avant les noms géographiques : ainsi Abel, fils d'Adam, est traité avant Abel, district situé à l'est du Jourdain. Troisièmement, lorsque plusieurs personnes ou plusieurs villes portent le même nom, elles sont classées selon l'ordre des livres de la Vulgate dans lesquels elles sont mentionnées pour la première fois. En conséquence, Abiézer, fils de Galaad, qui apparaît d'abord dans les Nombres, xxvi, 30, a la préséance sur Abiézer d'Analoth, guerrier de David, dont le nom ne se lit que plus tard, II Reg. xxm, 27. Pareillement, parmi les villes appelées Bethsamès, le premier rang est donné à la ville sacerdotale de la tribu de Dan, nommée d'abord dans Josué, xv, 10; le second à Bethsamès d'Issachar, nommée dans Josué, xix, 22; le troisième à Bethsamès de Nephthali, nommée dans Josué, xix, 38; le quatrième enfin à Bethsamès d'Egypte, nommée dans Jérémie, XLIII, 13. Quatrièmement, les noms propres qui ne sont pas bibliques sont classés alphabétiquement en tenant compte des prénoms. Ainsi ADAMS RICHARD a la première place, et ADAMS THOMAS seulement la seconde, quoique ce dernier lui soit chronologiquement antérieur.
9° La faune et la flore bibliques, de même que la minéralogie, ont naturellement leur place marquée dans un Dictionnaire des Saintes Écritures. Tous les animaux et toutes les plantes nommés par les écrivains sacrés sont l'objet d'une étude spéciale; leur identification est discutée, s'il y a lieu; ils sont décrits et figurés; les passages qui s'y rapportent dans le texte sont cités et expliqués.
10° Les principaux manuscrits bibliques sont aussi étudiés ; les versions anciennes et modernes des Saintes Écritures, mentionnées et appréciées; la littérature apocryphe relative à l'Ancien et au Nouveau Testament est exposée avec les développements convenables.
11° Pour compléter les renseignements qu'il peut être utile aux lecteurs de l'Écriture Sainte de connaître, le Dictionnaire de la Bible donne une place dans ses colonnes aux écrivains qui ont expliqué l'Ancien et le Nouveau Testament. Cependant, comme d'une part le cadre de cet ouvrage ne peut s'étendre outre mesure, et que d'autre part ceux qui ont écrit sur les Livres Saints sont innombrables, il est impossible de parler de tous; l'on a donc exclu, en général, les auteurs qui n'ont touché qu'en passant aux questions scripturaires, qui n'en ont parlé qu'au point de vue homilétique ou ascétique, ou n'ont publié que des dissertations spéciales relatives à l'histoire, à la chronologie, à la numismatique, etc. Les simples traducteurs, les poètes qui ont mis en vers des parties de la Bible, les grammairiens, les lexicographes, les philologues, qui ont composé des ouvrages sur la langue hébraïque, les pèlerins et les voyageurs, qui ont décrit les lieux qu'ils ont visités, etc., ne sont d'ordinaire nommés qu'en passant, lorsque l'occasion se présente de signaler leurs opinions et leurs écrits. Mais la majeure partie des commentateurs proprement dits, à l'exception des vivants, sont l'objet d'une notice particulière, quelle que soit l'époque, la contrée ou la croyance à laquelle ils appartiennent: une courte notice résume leur biographie et énumère leurs œuvres exégétiques. On n'entre dans de plus longs développements que lorsque des découvertes ou des recherches nouvelles le réclament. Enfin des articles d'ensemble ont pour objet les travaux faits sur les Écritures par les ordres religieux. 12° Afin que le lecteur puisse vérifier l'exactitude des articles du Dictionnaire ou se livrer à de plus amples recherches sur les sujets traités, on a soin de citer les autorités auxquelles on a eu recours, et de donner de copieux renseignements bibliographiques. Toutes les citations des Pères de l'Église sont faites, sauf indication contraire, d'après la Patrologie gréco-latine de Migne, pour les auteurs grecs, et d'après la Patrologie latine, pour les auteurs latins.


F. V.


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