1332 Rangement général
|   | Les Arméniens dans le commerce asiatique au début de l'ère moderne |
Titre : | Les Arméniens dans le commerce asiatique au début de l'ère moderne / auteur(s) : Kéram KEVONIAN - Sous la direction de Sushil Chaudhury et Kéram Kevonian |
Éditeur : | Maison des sciences de l'homme |
Année : | 2008 |
Imprimeur/Fabricant : | Maury, 12100 Millau |
Description : | 420 pages, 21 x 27 cm, Illustrations, noir et blanc ; Tableaux, noir et blanc ; Graphiques ; + 12 pages d'illustrations en couleurs hors-texte, textes français et anglais de 15 auteurs |
Collection : | |
Notes : | Issu d'une rencontre internationale organisée à l'automne 1998 à Paris par la Fondation Maison des sciences de l'homme. - Notes bibliogr. Index |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Marchands arméniens -- Asie -- 1500-1800 -- Congrès |
ISBN : | 9782735112043 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :La poussée de la navigation occidentale au-delà du cap de Bonne Espérance et l’activité connue des diverses compagnies des Indes sont les références habituelles auxquelles renvoie le commerce de l’Asie entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Les Européens ont pourtant rencontré sur les routes de l’Asie, maritimes ou continentales, des communautés marchandes bien établies qui, au gré des circonstances et avant la colonisation, ont été aussi bien leurs concurrents que leurs partenaires. Les Arméniens, déjà présents en Europe, sont l’une d’elles ; le principal réseau commercial qui les représente à partir du XVIIe siècle est celui de la Nouvelle-Djoulfa, un faubourg arménien fondé près d’Isfahan après la déportation de l’Arménie du centre est par le chah de Perse Abbas Ier en 1604-1605. En se déployant d’Amsterdam au Bengale et au Tibet, et jusqu’aux îles Philippines, en prenant appui sur toute une série de ports et d’étapes répartis des rives de la Baltique ou de la Méditerranée à celles de l’océan Indien ou de la mer de Chine, le réseau commercial formé par les Arméniens de la Nouvelle-Djoulfa a de quoi susciter la curiosité, sinon la passion de l’historien. Il n’a pas manqué de surprendre aussi les contemporains : de la Nouvelle-Djoulfa, dont il découvre le faste grandissant, le chevalier de Chardin dira qu’il est peut-être le plus gros bourg du monde ; Gabriel de Chinon y verra, lui, une petite république. Pourvoyeurs d’épices, de tissus, de soie, des produits les plus variés des Indes ou de l’Europe, les marchands arméniens sont aussi les financiers du chah de Perse, les ambassadeurs de l’empereur d’Éthiopie ; ils deviennent armateurs dans l’océan Indien, maîtrisent les techniques comptables et commerciales en usage en Orient ou en Occident, négocient avec les souverains ou les compagnies. Ils tentent également, alors que se construit le monde moderne, d’y faire une place à leur nation, tout à la fois ancrée dans un pays partagé et déterritorialisée. Dans la lignée de quelques travaux pionniers, ce livre réintègre dans le champ de l’histoire un long moment du commerce intercontinental, significatif non seulement des cheminements du capitalisme, mais d’une étonnante aspiration à mettre les nations sur le rang des États. |
2200 Rangement général
|   | Marchand arméniens au XVIIIe siècle |
Titre : | Marchand arméniens au XVIIIe siècle / auteur(s) : Kéram KEVONIAN - A propos d'un livre arménien publié à Amsterdam en 1699 |
Éditeur : | Cahiers du Monde russe et soviétique |
Année : | 1975 |
Imprimeur/Fabricant : | |
Description : | 16 x 24 cm, Tiré à part Cahiers du monde russe et soviétique, XVI (2), avril-juin 1975, pages 199 à 244 |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Le Trésor des mesures, poids, nombres et monnaies du monde entier. Sources utilisées par l'auteur. Description. Traduction : le commerce effectué en Moscovie. Nous devons au professeur Fernand Braudel d'avoir eu connaissance d'un petit livre arménien publié à la fin du XVIIe siècle aux Pays-Bas. L'intérêt remarquable, tant pour l'histoire du commerce, que pour celle, trop méconnue, des Arméniens, que nous a révélé sa lecture, nous a incité à en entreprendre la traduction et l'étude. Le court passage dont on lira plus loin une version provisoire en français, est significatif à cet égard, et ajoute à la description qui est ici présentée, une illustration opportune. Il s'agit d'un in-octavo comprenant cinq cahiers — soit quatre-vingts pages — imprimé en caractères obliques dits bolorgir avec titre et sous-titres en onciales et cursives, comme il est d'usage dans les livres édités à cette époque. C'est à la fois un guide et un manuel de commerce, ainsi qu'il est indiqué en première page : « Trésor des mesures, poids, nombres et monnaies du monde entier. Ou connaissance de toutes [les] sortes de poids, mesures et monnaies qui régissent le commerce du monde entier. Rassemblées et réunies en un [même ouvrage] par les soins du vil luminier Lucas de Vanand (Lukas Vanandec`i). Aux frais et à la demande du Sieur2 Pierre, fils de Khatchatour de Djulfa (Xac`atur Julayec`i). Imprimé par les soins et avec l'agrément de l'éminent et sublime docteur et saint évêque Thomas de Vanand (T`omay ou Tovmas Vanandec`i) de la Maison de Goghtha. En l'an du Seigneur 1699, le 16 janvier. A Amsterdam. » |
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