Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - MATOSSIAN , Chakè     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
Consultation sur place du mardi au jeudi, de 14 heures à 17 heures


Chakè MATOSSIAN
( n. 1953 )

L'auteur

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Naissance en 1953.

Chakè Matossian est philosophe, docteur en Théorie de la Communication. Elle a enseigné à l'Université Nouvelle de Lisbonne et est actuellement professeur à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles – Ecole supérieure des arts. Elle a publié L'Art moderne et la question du sacré (collectif, éd. du Cerf), Restauration, formes de rétablissement (collectif, Anvers 93/Mardaga) ainsi que divers catalogues d’artistes internationaux. Elle a collaboré à de nombreuses revues internationales telles que Traverses (Centre Pompidou), Furor-Revue d'esthétique et de rhétorique (Genève), La Part de l'Œil (Bruxelles), Coloquio/Artes (Fondation Gulbenkian, Lisbonne). Membre de L'Association Internationale des Critiques d'Art (AICA), elle collabore au supplément « Midk yev Arvesd » du quotidien Haratch. Elle a organisé le numéro 11 de la revue d’esthétique La Part de l'Œil, consacré aux rapports entre arts visuels et médecine. Elle a publié, aux éditions La Part de l'Œil, les livres Espace public et représentations (1996) et Fils d'Arachné - Les tableaux de Michelet (1998). Son ouvrage Saturne et le Sphinx (Proudhon, Courbet et l’art justicier) est paru à Genève, aux éditions Droz en 2002. Outre différentes conférences sur Michelet données au Collège de France et publiées, elle a dirigé l’ouvrage Art, anatomie, trois siècles d’évolution des représentations du corps, paru en 2007 à Bruxelles, éd. La Part de l’œil. Elle a donné, au Collège de France, en 2007, une conférence sur « L’Ararat comme lieu prophétique de la peinture : Vinci et Dürer » en parallèle à la parution de l’étude « Dürer sur l’Ararat » dans le n° 21-22 de la revue La Part de l’œil.

Ecouter une longue interview de Chaké Matossian (émission "Par ouï dire" du 20 mai 2009 propos à propos du livre "Des admirables secrets de l'Ararat, Vinci, Dürer, Michel-Ange sur les traces d'Er et Noé", Radio "La Première" de la RTBF, Radio belge pour la communauté francophone).

Ecouter une longue interview de Chakè Matossian par Maxime Yevadian sur Radio-Arménie, le 29 juin 2010, à propos du livre "Des admirables secrets de l'Ararat".

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 La Part de l'Oeil. Revue de pensée des arts plastiques numéro 30 - 2016-2017
Titre : La Part de l'Oeil. Revue de pensée des arts plastiques numéro 30 - 2016-2017 / auteur(s) : REVUE La part de l’œil - Dossiers : «Arts plastiques/cinéma» et «Mikhaïl Bakhtine et les arts»
Éditeur : La Part de l'œil - 144 Rue du Midi -1000 Bruxelles (Belgique), Site : www.lapartdeloeil.be
Année : 2016
Imprimeur/Fabricant :
Description : 21 x 29,5 cm, 256 pages, 38 ill. en n./b. et 49 ill. couleur
Collection : ISSN : 0773 9532
Notes : Jacques Aumont, Krikor Beledian, Peter De Graeve, Dirk Dehouck, Christophe Den Tandt, Jean-Louis Déotte, Bruno Goosse, Christl Lidl, Chakè Matossian, Clélia Nau, Jean-Christophe Royoux, Christian Ruby, Alexander Streitberger, Luc Vancheri
Autres auteurs : Krikor BELEDIAN [contribution] - Chakè MATOSSIAN [contribution] -
Sujets :
ISBN : 9782930174488
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Le cinéma d'exposition qui se montre dans le champ de l'art contemporain depuis le début des années 1990 nous a amenés, comme l’écrit dans ce volume Jean-Christophe Royoux, « à accepter l’existence d’un autre espace de représentation, ayant d’autres règles, d’autres objectifs et une autre histoire ». C’est à l’analyse de cet espace, de ses règles, de ses objectifs et de cette histoire qu'est consacré ce dossier.
Cette question ne fut pas épuisée par ce que Raymond Bellour a appelé en 2012 La querelle des dispositifs car le cinéma se caractérise non seulement par « son pouvoir de transformation de l’art contemporain », comme l'écrit Luc Vancheri, dans sa collaboration, mais aussi parce qu’il est « à entendre comme un art des possibles dont il reste à faire l’histoire ».
Est-ce parce que nous croyons connaître sa naissance et que nous l'avons vu grandir, que nous nous inquiétons tellement, aujourd’hui, de l'avenir du cinéma? Est-ce parce que nous jugeons sa mort possible, qu’il ne faudrait surtout pas en manquer le spectacle? Entre la mort de l'art et l'avenir d'une illusion, cette question semble hanter toute réflexion actuelle sur le cinéma au point de rendre la salle où il se projette, plus crépusculaire qu'obscure.
Si, du fait des logiques commerciales de plus en plus pressantes, le cinéma semble aujourd’hui largement réduit au divertissement, son entrée dans les lieux d’exposition est venu lui rendre la radicalité et le caractère expérimental qui le caractérisaient à ses débuts. Paradoxalement donc, cette pratique qui, à sa naissance, était venue bousculer les arts plastiques, retrouve sa force d’art en les rejoignant dans les lieux et les conditions de leur monstration.
Le passage de la salle de cinéma au musée vient battre en brèche la linéarité de la vision du film. Le hasard de l'arrivée du visiteur l’institue en spectateur et détermine le début de sa vision. Comparaison, coexistence, reconfiguration continuelle des récits, action du corps du spectateur, de ses déplacements sur la réception, temps qui se construit autant qu’il se subit constituent une expérience du cinéma qui interroge notre rapport au monde partagé.
Prenant appui sur les œuvres d’artistes contemporains comme Tacita Dean, Bruce Nauman, Melik Ohanian ou Agnès Varda par exemple, les études réunies dans ce volume de La Part de l’Œil explorent les conséquences de ce déplacement et en dégagent les enjeux poétiques, historiques, esthétiques et politiques.

Dans une seconde partie de ce volume, les collaborations rassemblées montrent combien il est fructueux de se tourner vers la pensée de Mikhaïl Bakhtine pour aborder la plasticité. La théorie des arts plastiques a depuis toujours emprunté ses concepts à la pensée littéraire, à la théorie du langage, à la linguistique, à la sémiologie. Il en va de même pour ses emprunts à la narrativité. Pour le lecteur francophone, voir resurgir aujourd’hui la figure de Mikhaïl Bakhtine peut paraître anachronique alors que cette pensée est restée agissante aux États-Unis et au Royaume-Uni. Sont abordées également les relations entre la pensée de Bakhtine et celles d’Althusser et Deleuze/Guattari. Alexander Streitberger, au travers de l’intérêt de Jeff Wall pour la pensée de Mikhaïl Bakhtine, évoque lui également les relations entre spectateur de cinéma et spectateur d’exposition faisant ainsi le lien entre le dossier consacré à Mikhaïl Bakhtine et celui consacré au cinéma d’exposition.

Sommaire
Dossier : Arts plastiques/cinéma
Bruno Goosse : Quand pas encore est déjà
Jacques Aumont : Feintise, fiction, figure. L’opération figurative en cinéma
Krikor Beledian : Philosophiquement Paradjanov
Jean-Louis Déotte : La réception collective d’un film est comme celle d’une architecture urbaine
Clélia Nau : Pour un cinéma de paysage. Tacita Dean : Disappearance at sea
Chakè Matossian : L’émanation du film. William Blake et Dead Man de Jim Jarmusch
Jean-Christophe Royoux : Cinéma d’exposition : l’invention d’un médium
Christian Ruby : Le spectateur de cinéma en objet dialectique, de Walter Benjamin aux artistes contemporains
Luc Vancheri : Le cinéma au nom de l’art

Dossier : Mikhaïl Bakhtine et les arts
Alexander Streitberger : “Le rire réduit” – Mikhaïl Bakhtine et la question du portrait photographique chez Jeff Wall
Peter De Graeve : Chronotopies de mondes virtuels
Dirk Dehouck, Articuler encore… à demi-mot, en un clin d’œil
Dirk Dehouck : Le risque de la singularité (achever ou comment (en) finir… avec Bakhtine ?)
Christophe Den Tandt : Bakhtine et la postmodernité : le dialogisme dans la sémiologie française et les cultural studies anglo-américaines
Christl Lidl : La Vie mode d'emploi, Romans, Georges Perec. VME - Lecture III, Étude plastique de l'index Rappel de quelques-unes des histoires racontées dans cet ouvrage


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 « Et je ne portai plus d'autre habit ». Rousseau l'Arménien
Titre : « Et je ne portai plus d'autre habit ». Rousseau l'Arménien / auteur(s) : Chakè MATOSSIAN -
Éditeur : Droz
Année : 2014
Imprimeur/Fabricant : Corlet - 14110 Condé-sur-Noireau
Description : 152 pages, couverture illustrée
Collection : Bibliothèque des Lumières
Notes : Illustration de couverture : Jacques Cathelin, Jean-Jacques Rousseau en costume d’Arménien, eau-forte et burin, 1763, d’après Maurice-Quentin de La Tour. © BnF, département des estampes et de la photographie
Autres auteurs :
Sujets : Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778) -- Santé -- Vêtement arménien
ISBN : 9782600017992
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Rousseau décida un jour de s’habiller en Arménien. Il déclara : « Et je ne portai plus d’autre habit ». Il était nécessaire d’examiner ce choix vestimentaire décisif à la lumière de l’œuvre, incluant l’expérience vécue et les lectures du philosophe, pour montrer que loin de ressortir au caprice ou à l’utilitaire, loin d’être anecdotique, l’habit arménien s’accorde avec l’univers de pensée de Rousseau. C’est l’habit qu’il habite.

Les différentes dimensions symboliques de l’habit arménien examinées ici confèrent à ce choix vestimentaire une valeur de signe, éclairant les questions philosophiques et politiques cruciales aux yeux de Rousseau : l’immortalité de l’âme, le commerce entre les hommes. L’habit arménien recouvre le moi physique, imaginaire, musical et spirituel du citoyen de Genève, il lui procure l’aura du mage, l’animalise et le divinise tout à la fois. Seul l’habit arménien aura montré Rousseau dans toute la vérité de sa nature et l’aura désigné comme ce qu’il est : « autre ».


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 Des admirables secrets de l'Ararat, Vinci, Dürer, Michel-Ange sur les traces d'Er et Noé
Titre : Des admirables secrets de l'Ararat, Vinci, Dürer, Michel-Ange sur les traces d'Er et Noé / auteur(s) : Chakè MATOSSIAN -
Éditeur : La Part de l'œil - 144 Rue du Midi -1000 Bruxelles (Belgique)
Année : 2009
Imprimeur/Fabricant : Poot, Belgique
Description : 21 x 25,5 cm, 128 pages, couverture illustrée en couleur, 65 illustrations en couleur
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Art de la Renaissance -- Thèmes, motifs -- Arménie
ISBN : 9782930174419
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Léonard de Vinci, pris dans le déluge, se déclare ambassadeur en Arménie. Dürer se peint sur le Mont Ararat en compagnie des dix mille martyrs. Michel-Ange fait son autoportrait sur la peau de saint Barthélémy, l’apôtre des Arméniens, écorché en Arménie. Les visions et prophéties de ces trois artistes majeurs de la Renaissance ont donc en commun un lieu, l’Ararat, l’Arménie. Qu’ils aient tous voulu se désigner, se raconter là comme un ailleurs familier, faire leur autoportrait topographiquement connoté, mérite peut-être que l’on s’interroge sur la précision d’un tel choix. Pourquoi la relation si forte et si étroite qu’ils établissent avec l’Arménie comme lieu de vision et de prophétie, comme lieu d’apparition de leur autoportrait, reste-t-elle si peu connue, ignorée ou même passée sous silence ? Hantés par les formes du déluge, habités par la question du devenir des âmes, du jugement dernier et de la résurrection, Vinci, Dürer et Michel-Ange pénètrent les mystères par les voies de Noé et d’Er l’Arménien dont Socrate nous rapporte le témoignage. Par la marque arménienne, ils s’affirment, discrètement, comme disciples de Platon.
Chakè Matossian, s’appuyant sur la Théorie de la science de Fichte pour montrer ce qu’il en est de la vision vivante, examine ces autoportraits à la lumière de Platon et des écrits mystiques de Guillaume Postel. Les admirables secrets de l’Ararat que nous invitent à pénétrer les trois artistes sont prometteurs d’une vision qui dépasse toute peinture. Lieu de coïncidence entre l’évanescence de la forme et la vie même, entre le génie païen et le cœur chrétien, entre l’Orient et l’Occident, l’Ararat des peintres se fait le lieu de vision du réel.

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