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L'auteur | |
![]() | Naissance le 26 avril 1856 à Mannheim (Allemagne), décès le 25 novembre 1946 à New York (États-Unis) Homme d'affaires et diplomate. Il entra en contacts personnels avec les chefs du Comité Union et progrès, les Jeunes-Turcs comme Enver, Djemal et Talaat, qu’il tenta de fléchir pour éviter l’expulsion et l’extermination des Arméniens de Turquie. En 1916, il retourna aux Etats-Unis où il se consacra à recueillir des fonds pour les survivants arméniens. C’est en 1918 qu’il parvint à donner des conférences sur les massacres et à publier ses Mémoires. L’ouvrage fut censuré jusqu’à l’entrée en guerre des États-Unis. Il intitula le chapitre au sujet des Arméniens « Le Meurtre d’une Nation » et il y analysait la méthodologie du génocide attribuée à l’école des conseillers militaires allemands. Il poursuivit des conférences sur la question arménienne, incitant le public à faire pression pour la création de la Ligue des Nations. Il seconda les efforts du Committee for Relief in the Near East (Comité pour le Secours au Proche orient), un organisme qui tentait de retrouver les orphelins arméniens perdus dans le désert ou réduits à l’esclavage. A partir de 1919, il fut membre d’une mission d’enquête sur les pogroms de Juifs en Pologne, tout en travaillant au rapatriement de rescapés arméniens encore soumis à la famine et aux épidémies. Il combattit pour la création de l’Arménie du Président Wilson, une Grande Arménie d’Anatolie sous mandat et protectorat américain, qui ne fit jamais ratifiée par le Sénat des États-Unis. Henry Morgenthau mourut à New York en 1946 Note : ne pas confondre avec son fils, Henry Morgenthau, Jr. (1891-1967), Secrétaire du Trésor sous Roosevelt (de 19362 à 1945), et actif au secours des Juifs d'Europe pendant la Seconde guerre mondiale. |
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