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Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
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Vahan TOTOMIANTZ
( 1875 - 1964 )

Ses ouvrages en françaisSes ouvrages en arménien


L'auteur

 
Naissance le 21 janvier 1875 à Astrakhan (Russie), décès le 9 mai 1964 à Cormeilles-en-Parisis (Val-d'Oise, France)

Professeur d'économie politique. - A enseigné aux universités de Prague et Moscou.

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1590
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Rangement général
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 Le rôle des Arméniens dans la civilisation mondiale
Titre : Le rôle des Arméniens dans la civilisation mondiale / auteur(s) : Vahan TOTOMIANTZ -
Éditeur : auteur
Année : 1938
Imprimeur/Fabricant : Imp. Svetlost, Belgrade
Description : 14 x 20 cm, 148 pages, couverture illustrée, 17 illustrations en fin d'ouvrage
Collection :
Notes : Bibliographei page 111, table des matières page 115, table des illustrations page 116
Autres auteurs :
Sujets :
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

PRÉFACE DE L’AUTEUR

Le livre français sur le rôle des Arméniens dans la civilisation apparut pour la première fois en langue bulgare à Sofia en 1936 avec une préface de la plume de l'historien connu M. le Professeur G. Katzaroff qui y communique un fait inconnu concernant l'influence jouée par l'architecture religieuse arménienne.
En publiant cet ouvrage destiné à un cercle plus étendu de lecteurs, l'auteur reconnaît fort bien la défectuosité de son travail, malgré les peines qu'il y a mises avec ses collaborateurs durant quelques années pour trouver les matériaux nécessaires. Le but du livre présent est de montrer, que les Arméniens, quoiqu' une „nation trompée" suivant l'expression de Fritjof Nansen, puisqu'ils ont été déçus dans leur attente de recevoir le territoire national promis par les grandes Puissances lors de la conférence à Versailles, ont servi et continuent de servir fidèlement et sincèrement les nations qui leur ont offert de l'hospitalité. Au service des étrangers ils perdirent souvent leurs noms et oublièrent leur langue maternelle, et nous en trouvons des traces non seulement en Asie et Europe, mais aussi en Afrique et en Amérique. Laissant de côté les noms contestables, tels que le plus illustre architecte de la Turquie Sinan, qui encore lors de son enfance a été forcé d'accepter le mahométanisme, Pachitch, un des créateurs de la Yougoslavie, dont les adversaires le reprochaient son origine arménienne, enfin le philologue bulgare le Prof. Balabanoff et son compatriote le philosophe et ancien ministre S. Michailovsky, des hommes mi — Arméniens, nous ne voulons nous arrêter qu'à quelques empereurs byzantins, quelques hommes d'état, généraux, peintres et savants, qui ont illustré leur seconde patrie.
Parmi ces hommes d'action nous trouvons des noms tels que celui de Nerses, chef d'armée byzantine, (erronément appelé Na rses par les historiens) qui sauva des Goths l'Italie et en fut nommé gouverneur; signalons de même les empereurs byzantins, tels que Basile I fondateur de la dynastie arménienne en Byzance, Jean Tzimisches, chefs d'armée et ministres, comme le comte Loris Melikoff, Noubar-Pacha, le prince Madatoff, (mort a Trnovo, en Bulgarie, lors de la guerre de libération des Slaves du joug turc), le général Lazareff, et enfin les artistes, comme Eleonora Duse, la grande tragédienne, et I. Aivasovsky, le célèbre mariniste, etc. etc. dont la plupart jouissent une renommé mondiale.
Peu connus sont les noms des Arméniens, propagateurs du christianisme et de l'art chrétien en Asie et en Europe, excitant ainsi contre eux la haine des musulmans, leurs voisins. Parmi les constructeurs et surtout restaurateurs de la cathédrale Ste-Sophie de Constantinople, on ne signale pas seulement des Grecs, mais aussi des Arméniens. Datant du IV siècle, on doit considérer en général Constantinople comme le premier point d'émigration arménienne. Ainsi un des premiers émigrés en fut Saint-Mesrob, traducteur de la Bible en Arménien antique. Le second point fut Adrianople et le troisième Philippople. Dans les alentours de cette dernière ville, au X siècle, Basile I transporta la secte des Pauliciens précurseurs des protestants. Au commencement, surtout en Byzance, les Arméniens émigrés servirent dans l'armée et à l'état, puis ils devinrent des agriculteurs et artisans, et ce n'est que plus tard qu' ils s'occuperont du commerce. En leur qualité d'agriculteurs, ils introduisirent en Europe et en Afrique de nouvelles cultures, telles que les abricots, la vigne, les mandarines, la sériciculture et la garance; cette dernière fut pour la première fois plantée en France par les mains d'un émigré arménien, de Perse, Jean Althen, auquel les Français ont érigé un monument à Avignon.
En Russie avec laquelle les Arméniens avaient des liens plus étroits, ils se manifestèrent dans les carrières les plus diverses.
V. Totomianz.
Belgrade 5/V 1938, rue Varsavska 38.


Table des matières

Préface de l'auteur1
Préface de Luigi Luzzatti7
I. Réflexions sur le sort et le rôle des Arméniens dans l'histoire de l'humanité11
II. Le rôle historique des Arméniens19
III. Les Arméniens à Byzance31
IV. Basile I, empereur de la Byzance35
V. Les successeurs de Basile I44
VI. L'émigration des Arméniens (aux Indes, en Perse, en. Turquie, en Egypte, aux Balkans, en Pologne et en Russie)49
VII. Les Arméniens en Russie64
VIII. L'Architecture arménienne70
IX. Les Arméniens comme coopérateurs78
X. Jean Althen82
XI. Le comte Michel Loris-Mélikoff84
XII. J. K. Aïvazovsky88
XIII. Noubar Pacha90
XIV. Melkon (Malcom) Khan92
XV. Le général Jean Lazareff97
XVI. Grégoire Trancu-Jassy105
XVII. Raphaël et Sato Àghababian108
XVIII. Le professeur S. Eghiazaroff109
Bibliographie111


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