Naissance le 1er octobre 1898 à Ardanuç (Caucase), décès le 1er janvier 1977 au Caire, Égypte
Caricaturiste, aux dessins publiés dans de nombreux journaux et magazines égyptiens et internationaux.
En 1915, après avoir obtenu son diplôme de l'école mekhitariste de Constantinople, il commence à travailler comme traducteur pour gagner sa vie. En 1922, il se rend à Belgrade, puis son oncle l'envoie à Vienne pour étudier la peinture.
En 1925, à l'invitation d'un journaliste égyptien employé du journal « El-Carita el-Moussawara », il commence à dessiner pour le journal français "La Libération", tout en travaillant comme professeur de calligraphie. Saroukhan organise la première exposition de ses œuvres le 7 mai 1927, et à partir de cette année, il participe activement au journalisme égyptien, travaillant pour « Rose el-Youssef ». En 1934, il s'installe à Akher Sa. En 1939-1942, il publie le journal satirique « La Caravane » en français. En 1946, il écrit une chanson politique pour « Akhpar el Yom » et en 1952 pour le quotidien Akhpar.
Lors de la Révolution du 23 juillet 1952 en Égypte, Saroukhan exerce son génie en faveur de la cause arabe, et obtient du président Nasser la citoyenneté égyptienne. Une première exposition des œuvres de Saroukhan a lieu à Erevan en 1968. En 1973, à l'Exposition internationale de Montréal, Saroukhan expose ses chefs-d'œuvre dans un pavillon spécial, et reçoit le titre de « Comedian Pioneer », et expose également dans les grandes villes du Canada, des États-Unis, de France, du Liban et de la Syrie En 1945, il publie « Cette Guerre » en français et en anglais, « Nous ne savions pas l'arménien » et d'autres pièces de théâtre. Saroukhan a illustré l’ouvrage satirique « Camarade Pantchouni » de Yervant Odian et les « Mendiants honorables » de Hagop Baronian.
Saroukhan a apporté par ailleurs une contribution active aux associations nationales, caritatives et culturelles du Caire.