Naissance le 6 (18) juillet 1820 à Constantinople de Kérovpé Alichanian, décès le 9 (22) novembre 1901 à Venise (Italie), sur l’île Saint Lazare.
Poète, philologue, historien, archéologue, géographe, traducteur.
1831-1832 études à l’École Tchalekian
1832-1841 études chez les Pères Mekhitaristes de Venise
1838 Membre de la Congrégation des Pères Mekhitaristes de Venise
1840 ordonné prêtre
1841-1850 Professeur au Collège Raphaelian de Venise
1849-1851 Rédacteur de la revue "Pazmaveb"
1859-1867 Professeur au Collège Samuel Moorat de Sèvres
1870 Père supérieur de la Congrégation Mekhitariste de Venise
1887 Membre de la Société asiatique d’Italie
1894 Membre de la Société archéologique de Moscou
1896 Membre de l’Académie de Venise
1896 Membre de la Société archéologique de Saint Petersbourg
1897 Membre d’honneur de l’Académie de philosophie d’Iéna
Il nous a légué une trentaine d’ouvrages en arménien occidental et en grabar (arménien classique).
Alishan s’intéresse au passé de l’Arménie dans son enfance, tandis qu’il regarde son père collectionner les monnaies des anciennes dynasties arméniennes. A l’âge de 12 ans il quitte avec son frère sa ville natale de Constantinople pour aller à Venise étudier au Collège des Pères mekhitaristes où, en 1840, il devient moine. Il enseigne l’histoire et la littérature au collège Raphaël Mouradian de Venise.
De 1850 à 1880, il devient le personnage le plus influent des lettres arméniennes comme historien et poète. Ses élèves, parmi lesquels Thomas Terzian, Meguerdich, Ajemian, Serabion Teghlian (et, bien plus tard, Arpiar Arpiarian), sont responsables de la renaissance arménienne.
Les poèmes d’Alishan sont édités en 5 volumes. Il a également traduit en arménien les poèmes de Byron et de poètes lyriques américains. Son étude des manuscrits arméniens le conduisit à Paris, Berlin, Bruxelles et Vienne.