Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - ANGLADA , Maria Angels     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
Consultation sur place du mardi au jeudi, de 14 heures à 17 heures


Maria Angels ANGLADA
( 1930 - 1999 )

L'auteur

Maria Angels ANGLADA --- Cliquer pour agrandir
Naissance le 9 mars 1930, décès le 23 avril 1999.

Maria Àngels est l’un des plus prestigieux auteurs catalans.
Philologue, poète, essayiste, romancière, elle a de nombreux ouvrages à son actif. Son premier roman, "Les closes", remporte le prix Josep Pla en 1978, tandis que "Columnes d’Ores", qui réunit toute sa somme poétique, se voit attribué le prix Lletra d’Or en 1985. Véritable touche-à-tout, cette passionnée d’histoire grecque et de poésie italienne a su imposer une œuvre singulière entremêlant fiction et réalité.

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Rangement général
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 Le cahier d'Aram
Titre : Le cahier d'Aram / auteur(s) : Maria Angels ANGLADA - Traduit du catalan par Marianne Millon
Éditeur : Stock
Année : 2010
Imprimeur/Fabricant : 72-La Flèche : Impr. CPI Brodard et Taupi
Description : 14 x 20 cm, 153 pages, couverture illustrée en couleurs
Collection : La cosmopolite
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Diaspora -- Génocide arménien
ISBN : 9782234062504
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Aram a quinze ans lorsqu’il doit fuir son Arménie chérie avec sa mère, Maryk, pour échapper à la mort. Nous sommes en 1915, année où le gouvernement turc a décrété l’extermination du peuple arménien. Ils marchent des jours et des jours dans un pays dévasté par la guerre, pour échouer en Arménie russe où ils seront finalement à l’abri. Puis c’est l’exil : d’abord la Grèce, sur la petite île de Symi où Aram devient pêcheur de corail, puis Marseille, lieu de refuge pour la communauté ; il faut fuir les fantômes. Là-bas, la vie continue : Maryk finira par refaire sa vie et Aram par rencontrer l’amour. Il va alors tout consigner dans un carnet que lui avait offert son père, Vahé, un grand poète connu et respecté de tous, mort aux mains des Turcs. Pour perpétuer sa mémoire. La mémoire d’un peuple marqué à jamais. La mémoire d’une tuerie sans précédent.

Après Le violon d’Auschwitz, Maria Àngels Anglada s’attaque à un autre grand drame humain du xxe siècle : le génocide arménien. Mêlant encore une fois fiction et réalité, en s’inspirant de la vie du grand poète Daniel Varoujan et en insérant des poèmes et des témoignages authentiques, elle brouille la frontière entre l’histoire et l’Histoire. Noble et sensible, sa plume saisit l’horreur et la tempête avec justesse, montrant comment la poésie peut parfois éloigner l’ignominie, mais ne peut pas toujours lutter contre la haine


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