Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - CALFAYAN , D. N.     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
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D. N. CALFAYAN

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 Le Christianisme (Le sentier du bonheur)
Titre : Le Christianisme (Le sentier du bonheur) / auteur(s) : D. N. CALFAYAN - suivi d'un Recueil de témoignages
Éditeur : auteur
Année : 1956
Imprimeur/Fabricant : Paris, Impr. le Soleil
Description : In-16 (16 cm), 96 p., couv. ill.
Collection :
Notes : Nouvelle édition, revue et augmentée
Autres auteurs :
Sujets : Doctrine chrétienne
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

Préface

Ce petit travail n'est pas fait par une personne, jouissant de nombreuses heures de loisir, mais par un père de famille, qui gagne avec difficulté la subsistance des siens ; quant aux frais d'impression, aucune société imaginaire, américaine ou antre, ne les a remboursés.
J'ai écrit et fait imprimer cette brochure, parce que l'amour du Christ me poussait. J'ai cru et c'est pourquoi j'ai écrit. J'espère accomplir ainsi mon devoir, envers ma famille, tous mes amis et semblables, car ainsi je m'acquitte envers eux d'une dette morale.
Dans ce monde, où nous ne faisons que passer, il faut insister sur les valeurs impérissables. Sommes-nous riches, dans la Banque du Ciel, où les voleurs et les mites sont impuissants ?
Les candidats au baptême, peuvent aussi utiliser ce petit manuel et l'autre qui va suivre, Dieu voulant. L'original a été écrit en arménien et j'en ai fait une traduction française, pour toucher ainsi un plus grand nombre de personnes, qu'elles soient françaises, arméniennes ou autres.
Mais vous allez me demander « Quel est votre but ? » Voici ma réponse å cette question : quand Jésus vint accompagné d'une force miraculeuse, les Israélites et ses disciples même, fondèrent de glorieux espoirs sur Lui, pensant pouvoir être libérés enfin du joug romain. Ils lui demandèrent l'indépendance de leur pays, car c'était ainsi qu'ils concevaient, entre autres points, l'œuvre du Messie qui devait venir ; mais Jésus, à Césarée de Philippe, dans une entrevue historique (1) avec ses disciples, bien qu'Il ait refusé la réalisation immédiate de leur désir, leur promit pourtant une Eglise ; Il la promit aux Juifs et aux Païens ; pendant cette entrevue, Pierre ayant promptement donné son témoignage et accepté Jésus comme Fils de Dieu, reçut la promesse de la possession des clefs des portes du Royaume des Cieux. Pierre, fut en effet le premier à ouvrir les portes de l'Eglise :
1° Aux Juifs, par la prédication de la Pentecôte.
2° Aux Païens, par la prédication à la famille du centenier romain Corneille.
3° Aux habitants de Samarie (mi-Juifs, mi-Païens), par l'imposition de ses mains, en compagnie de Jean.
Mais quel est le rôle de l'Eglise ? Sinon, de préparer des citoyens pour le Royaume Universel et imminent de Jésus, en commençant par la conversion des cœurs ; donc l'Église - celle sans doute qui se trouve il la hauteur de sa tâche.- est le chemin qui mène au Royaume Universel.
.Jésus, à sa première venue, ne délivra pas les Juifs du joug romain, mais délivra les croyants du joug de Satan et Il leur donna -- ainsi qu'aux Païens — une chose de plus grande valeur, une Eglise, qui est un point de départ et qui aboutira à un pouvoir universel, glorieux, juste et bienheureux, sous le sceptre du Roi des rois, Jésus Christ 1er et Dernier, C'est-à-dire Eternel , le Juste et l'Adorable.
Donc mon but est, en suivant ses ordres, de collaborer très humblement et très indignement dans la faible mesure de mes forces, avec mon Créateur, mon Sauveur et mon Consolateur, pour remplir la sainte tâche, qui consiste à préparer ces citoyens qui hériteront le bonheur sans mélange et éternel.
Les prophéties bibliques et les événements mondiaux, comparés, montrent — à ceux qui ne sommeillent pas — que la vie du deuxième monde touche rapidement à sa fin ; en même temps se joue, le sort de chacun des humains. Qu'on le veuille ou non, on est engagé dans le combat. Instruisons-nous donc et obéissons à la sainte volonté divine, pour que la fin de cc monde, soit pour nous une victoire et non un désastre.
Nous pouvons avoir les idées et le genre de vie qui nous plaisent, mais au point de vue divin, la question est la suivante : pendant notre court passage à travers ce monde, aurons-nous eu notre passeport, pour être citoyen heureux du troisième monde ou bien, indignement conduits et non convertis, serons-nous radiés du privilège inestimable, qui s'appelle la vie ?
Etre ou ne pas être, voici la question !

(1) Cette entrevue était autrement grandiose, que les entrevues historiques des souverains et des hommes d'état de ce monde ; le Créateur du genre humain et de l'Univers, y dévoilait ses desseins à des êtres humains de la trempe de Joseph et de Daniel ; le sujet de l'entrevue intéressait le sort du monde, de l'humanité entière.

Colombes, 1956
D. N. CALFAYAN
Bachelier-ès-Sciences (1914), Ancien étudiant de la Faculté de Médecine de Constantinople (1916-1922), En France 1er Préparateur en Pharmacie (1939), Prédicateur libre (1944)

AVIS
Je veux bien être utile, selon mes possibilités à ma famille, parents, amis, compatriotes et semblables. Ce petit livre est donné gratuitement à tous ceux qui s'intéressent à son sujet. Ceux qui ont les moyens, en me faisant parvenir le prix de revient d'un exemplaire (150 frs.) me donneront la possibilité de faire paraître mes manuscrits, les uns après les autres.


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