1204 Rangement général
 |   | Le ciel était noir sur l'Euphrate : 1900-1922 |
Titre : | Le ciel était noir sur l'Euphrate : 1900-1922 / auteur(s) : Jacques DER ALEXANIAN - |
Éditeur : | L'Harmattan |
Année : | 2007 |
Imprimeur/Fabricant : | Corlet Numérique, 14110 Condé-sur-Noireau |
Description : | 384 pages -8 p. de pl. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm, couv. en coul. anciennes photographies et reproduction de documents |
Collection : | |
Notes : | Réédition - D'apres un cahier manuscrit du père de l'auteur Gazar Der Alexanian |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Der Alexanian Gazar 1896-1971 * Armenie -- Histoire -- 1901-.... * Armeniens Massacres des 1915-1923 -- Récits personnels |
ISBN : | 9782296023628 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Ce livre retrace l'authentique aventure des Arméniens, encore jamais racontée. En des mots simples et graves, où chante tout au long une mélancolie, avec une émotion pleine de retenue et de pudeur à l'image de son jeune héros, Gazaros, il nous conte, à travers l'itinéraire personnel et mouvementé de ce dernier, l'histoire passionante d'un peuple et d'un pays oubliés. |
228 Rangement général
 |   | Un Nom pour héritage |
Titre : | Un Nom pour héritage / auteur(s) : Jacques DER ALEXANIAN - |
Éditeur : | L'Harmattan |
Année : | 2001 |
Imprimeur/Fabricant : | 14 - Condé-sur-Noireau, Corlet numérique |
Description : | 304 pages, couv. ill. en coul. 24 cm |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Der Alexanian * Arménie -- Histoire -- 1901-.... * Arméniens Massacres des 1915-1923 -- Récits personnels |
ISBN : | 9782747501408 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Que pouvait être le destin d'un enfant de ces Arméniens parvenus en France dans les années 1920, rescapés d'un génocide dont ils demeuraient traumatisés ? Décider de faire sienne cette terre de naissance, et vivre pleinement son identité française. Après "Le ciel était noir sur l'Euphrate" et "Les héritiers du pays oublié", il s'agit ici du parcours du fils de nos personnages précédents, durant cinquante années de vie en France avec toutes ses péripéties, ses drames, ses moments heureux et malheureux. C'est l'existence d'un quart des soixante millions de Français, portant un nom venu d'ailleurs, qui est ainsi évoquée à travers le modèle exemplaire de ceux d'origine arménienne. Ce livre constitue le troisième volet d'une trilogie révélant non seulement, et comme jamais, le vécu du premier génocide contemporain, mais aussi une assez étonnante aventure, saga romanesque, vraie et inédite, celle des Arméniens dispersés à travers le monde dans tous les lieux de leur aboutissement, depuis le début du siècle. Puis voilà que se produisent les événements liés au Karabagh faisant resurgir le problème arménien, le drame du séisme dévastateur, les bouleversements en Union soviétique auxquels contribue l'Arménie, permettant à celle-ci de redevenir réalité, d'accéder à son indépendance sous les regards du monde, de renouer avec l'Occident. Et particulièrement avec la France, qui enfin accorde à "ses" Arméniens la reconnaissance qu'ils attendaient d'elle, en cette fin de l'an 2000. |
225 Rangement général
 |   | Le Ciel était noir sur l'Euphrate |
Titre : | Le Ciel était noir sur l'Euphrate / auteur(s) : Jacques DER ALEXANIAN - |
Éditeur : | Robert Laffont |
Année : | 1988 |
Imprimeur/Fabricant : | 27-Mesnil-sur-l'Estree : Impr. Firmin-Didot |
Description : | 384 p.-[8] p. de pl. couv. ill. en coul. 24 cm |
Collection : | |
Notes : | D'après un cahier manuscrit du père de l'auteur Gazar Der Alexanian Avant-titre : "Les heritiers du pays oublie" La couv. porte en plus : "la tragique histoire des Arméniens" |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arméniens Massacres des 1915-1923 -- Récits personnels |
ISBN : | 2221057139 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Gazaros, jeté hors de son pays, avait été accueilli en France, y avait refait sa vie et s'y sentait bien. Mais il ne pouvait oublier que l'essentiel de sa famille et trois sur quatre de ses compatriotes étaient morts au cours de cet effroyable crime commis à partir de 1915 à l'encontre des Arméniens sur leurs terres ancestrales. Il ne pouvait s'empêcher de se remémorer constamment son village, son enfance, ses proches, la vie peut-être pauvre mais si riche de traditions, de culture et de sentiments élevés, ses espoirs, ses projets de jeune garçon, puis sa dramatique aventure personnelle, qui lui avait fait côtoyer la mort durant huit années. Il décrivit tout cela dans le plus petit détail — ainsi que tous les événements dont il avait été le témoin de près ou de loin — dans un cahier qu'il garda caché. Cahier étonnant et précieux par l'abondance et la précision des faits rapportés... et découvert cinquante ans après par son fils. C'est ainsi qu'est né ce livre, qui retrace aussi l'authentique aventure des Arméniens, encore jamais racontée. En des mots simples et graves, où chante tout au long une mélancolie, avec une émotion pleine de retenue et de pudeur à l'image de son jeune héros, Gaza-ros, il nous conte, à travers l'itinéraire personnel et mouvementé de ce dernier, l'histoire passionnante d'un peuple et d'un pays oubliés. Livre d'émotions vraies ; livre de tolérance aussi, et qui laisse percer un peu de cet espoir, entretenu par tous les Arméniens éparpillés de par le monde — et aussi par ceux qui se trouvent à portée de regard du côté de l'Arménie soviétique — que, sur leurs illustres terres symbolisées par le mont Ararat, recouvertes d'un voile d'obscurité, réapparaisse un jour le nom d'Arménie.
Je dois être franche : lorsque me parvint le livre de Jacques Der Alexanian, "Le ciel était noir sur l'Euphrate", je ne fus guère encline, dans l'immédiat, à le lire; je m'explique : rien qui ne rende plus perplexe que cette floraison incessante d'écrits sur la tragédie du peuple arménien (utiles et nécessaires en eux-mêmes pour l'entretien de notre mémoire), tant il semble que tout ait été dit et analysé ou presque. Cependant, il faut saluer l'initiative prise par Jacques Der Alexanian de publier ce livre qui s'ouvre sur l'année 1900 et s'achève en 1925. Un petit chapitre d'une soixantaine de pages seulement est consacré au génocide de notre peuple. Là n'est pas le sujet du livre. Il s'agit en fait de raconter la vie d'un jeune homme, bousculé dans son histoire, basculé dans l'Histoire. Cet homme, c'est le père de Jacques, Gazar Der Alexanian. Ce dernier avait, dans un journal à l'origine destiné à son frère parti en Amérique, terre de travail et d'avenir, relaté jour après jour son aventure personnelle et celle des Arméniens survivants après "l'effroyable crime". Après sa mort, ce journal fut remis à son fils, qui décida, tel un devoir, de le traduire, en respectant le plus scrupuleusement possible le texte d'origine : '"Il m'incombait, écrit l'auteur, de faire un livre sur l'héritage de mon père, non pas pour des initiés mais pour tous ceux qui, s'attachant à la dramatique aventure d'un homme, voudraient aussi un moment porter leur regard vers ce pays". Ce qu'on trouve ici, c'est donc l'autobiographie d'un homme, fait non pas de l'étoffe précieuse d'un héros, mais du simple tissu de chair et de sang d'un être humain, qui raconte et se raconte avec authenticité et sobriété.
Dans une parenthèse de quelques années, Gazaros rapporte, avec plein de pudeur et d'émotion, l'histoire d'une destinée, la sienne, celle de sa famille, celle de ses compatriotes. Les premières pages du livre dégagent une atmosphère de paix et de sérénité. Nous sommes en Anatolie, dans la région de Kharpert, en 1908.. Gazaros a dix ans, il vit heureux au milieu des siens. Les travaux aux champs, les repas de famille, les retrouvailles entre amis, rythment harmonieusement les journées. Un mariage se prépare, c'est la vie, la fête, la joie... Ce serait si simple que tout continue... Mais tout avorte et c'est la rupture.
La guerre fait rage en Europe, la barbarie s'abat sauvagement en Orient. A partir de là, se déploient des situations et des personnages que ballottent les flux et les reflux du malheur et de la souffrance.
A peine sorti de l'enfance, Gazaros se retrouve seul dans un monde qu'il ne reconnaît pas, qu'il ne connaît même pas. Le problème n'est pas tant de vivre que de survivre, pour cela il faut partir : c'est le début d'un périple de huit années où se côtoient sans jamais se quitter la vie et la mort. Gazaros doit fuir les gendarmes et militaires civils, face aux Turcs il doit fuir son identité, c'est ainsi qu'il devient Mahmad et bientôt il devient meutchag (serviteur) au service des aghas (maîtres). II est le témoin terrorisé des déportations et convois d'orphelins, il assiste impuissant à la rébellion des Kurdes, il retrouve dispersés, des amis et des membres de sa famille, il est enrôlé de force dans l'armée, il rencontre la gentillesse, trouve la sympathie des uns et leur protection mais doit se méfier des autres, cupides, jaloux, délateurs. C'est à un dur apprentissage et à une expérience douloureuse que se trouve confronté Gazaros qui, cependant, jamais ne manquera de courage ni ne se départira de sa foi. La lecture achevée de ces 380 pages rédigées dans un style simple et grave, on se persuade qu'une leçon nous est donnée, une leçon sur la tolérance - tolérance qui aurait permis à ceux qui ont connu la rupture générée par l'événement historique de 1915 de continuer de vivre ensemble les uns à côté des autres.
Aucune aigreur, aucune rancune dans ce livre qui ne veut engager aucune polémique, qui se contente de raconter la vie quotidienne des hommes avant, pendant et après le génocide. C'est en cela que réside l'intérêt et l'originalité du livre de Jacques Der Alexanian. Véronique Tokian, France-Arménie, numéro 71, Septembre 1988.
Table des matières
Préambule | 11 |
Prologue | 17 |
1900.. | 25 |
Arménia-América | 27 |
Le paradis perdu | 38 |
1915 | 55 |
Avril | 57 |
L'apocalypse | 67 |
Sauvé | 89 |
Les braves de Morénig | 106 |
Turc ou Arménien ? | 115 |
1916 | 121 |
Toujours la guerre | 123 |
1917 | 129 |
Les Kurdes en rébellion | 131 |
La vie continue | 146 |
Retour en arrière | 161 |
1918 | 179 |
A nouveau arrêté | 181 |
Soldat turc | 190 |
L'évasion | 209 |
Entre vie et mort | 235 |
1919 | 259 |
Les liens renoués | 261 |
1920 | 271 |
Adieu à Morénig | 273 |
1921 | 287 |
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