L'auteur | |
![]() | Naissance le 26 mars 1955 à Istanbul (Turquie). Née à Istanbul où elle a fréquenté l'école arménienne Anarathigutyun, Esther Heboyan a suivi ses parents dans leur exil à Göppingen en Allemagne, puis à Asnières-sur-Seine en France, recommençant à chaque fois sa scolarité dans une langue inconnue. De la découverte des langues, des cultures et de leur représentation, elle en a fait sa passion et son métier, séjournant en Angleterre, puis aux Etats-Unis, avant de retourner en région parisienne. L'envie d'écrire s'est confirmée pendant ses études de journalisme à l'Université d'Iowa. Leo Hamalian, rédacteur du magazine Ararat, lui a permis de publier sa première nouvelle qui était en langue anglaise. Esther Heboyan enseigne la littérature et le cinéma nord-américains à l'Université d'Artois. Sa recherche porte sur les métaphores culturelles, les récits d'exil, le cinéma de Jim Jarmusch. Livres qui l'ont marquée: L'Exil et le Royaume d'Albert Camus, Zazie dans le métro de Raymond Queneau, L'Amant de Marguerite Duras, Mon Nom est Aram de William Saroyan, Le Coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers, Les Petits Riens de la vie de Grace Paley (dont l'écriture post-moderne a fait l'objet de sa thèse doctorale à Paris III). Esther Heboyan, qui vient de publier San Francisco mis en scènes, tient un blog sur Mediapart et rédige un roman provisoirement intitulé Pour ne dérouter personne. Production récente : Une traduction de l'américain vers le français: Miles HODGES, Jusqu'à n'être que solitude, éditions Espaces & Signes, 2021 (poésie). Un récit de voyage sur les routes musicales du Sud profond : Mississippi Blues, éditions Espaces & Signes, 2022. Photo : Damien Guillaume |
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