Bibliothèque de l'Eglise apostolique arménienne - Paris - Jean Chrysostome (Saint) ,     Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne

Bibliothèque de l'Église apostolique arménienne - Paris
15, rue Jean-Goujon - 75008 Paris || Père Jirayr Tashjian, Directeur
Téléphone : 01 43 59 67 03
Consultation sur place du mardi au jeudi, de 14 heures à 17 heures


Saint Jean Chrysostome
( 344 - 407 )

L'auteur

Saint Jean Chrysostome --- Cliquer pour agrandir
Jean Chrysostome, né à Antioche entre 344 et 3491, et mort en 407 près de Comana, a été archevêque de Constantinople et l'un des pères de l'Église grecque. Son éloquence est à l'origine de son surnom de « Chrysostome » (en grec ancien χρυσόστομος/chrysóstomos, littéralement « Bouche d'or »). Cependant, sa rigueur et son zèle réformateur l'ont conduit à l'exil et à la mort.

C'est un saint de l'Église catholique romaine, de l'Église orthodoxe et de l'Église copte, fêté le 13 septembre en Occident et le 30 janvier en Orient.

ligne
5076
Saint Jean Chrysostome --- Cliquer pour agrandir

Rangement général
Cliquer pour agrandir

 Liturgie de saint Jean Chrysostome
Titre : Liturgie de saint Jean Chrysostome / auteur(s) : Saint Jean Chrysostome -
Éditeur : Prat Europa
Année : 1989
Imprimeur/Fabricant :
Description : 11,5 x 17,5 cm, 48 pages, cc
Collection :
Notes :
Autres auteurs :
Sujets : Liturgie orthodoxe
ISBN :
Lecture On-line : non disponible

Commentaire :

L'Orient chrétien connaît, depuis le IV" siècle, une grande diversité de rites : liturgies syrienne, chaldéenne, copte, arménienne et byzantine, qui se rattachent toutes originairement à l'un des deux antiques centres du culte chrétien : Antioche et Alexandrie.
De ces différents rites — encore en usage de nos jours chez les Orientaux unis à Rome ou séparés' - le rite byzantin est actuellement le plus répandu. Pratiqué dans toutes les provinces autrefois soumises à la domination des empereurs de Constantinople, il s'est étendu aux divers peuples des Balkans, puis à la Russie, et, par elle, aux innombrables groupes ethniques de cet immense pays. Célébré principalement en grec et en slavon, il l'est encore en roumain et en arabe ; il adopte volontiers la langue vulgaire des pays où il se répand.
La messe en usage dans le rite byzantin se présente sous deux formes : la messe dite de saint Basile, dont on ne fait usage qu'une dizaine de fois l'an (en particulier les dimanches de carême), et qui ne diffère guère de la précédente que par les prières du Canon, et la messe dite de Saint Jean Chrysostome dont nous présentons la traduction et qui est célébrée presque tous les jours de l'année.
Cette messe, en principe toujours chantée, nécessite, pour sa célébration, un cadre particulier. Dans le sanctuaire, un autel central que domine une croix et sur lequel sont déposés le tabernacle, le livre des Evangiles et le chandelier à sept branches. A gauche de cet autel, une autre table sainte, la prothèse, ou autel de la préparation, ainsi nommé parce qu'on y prépare avant la messe la matière du sacrifice (l'hostie de pain fermenté et le vin). A droite, le diakonikon, ou meuble renfermant les vêtements sacrés. Le sanctuaire est séparé de la nef par une paroi tapissée d'images saintes ou icônes : l'iconostase. Cette iconostase est percée de trois portes dont l'une, celle du centre, dite « porte royale », ne livre passage qu'aux ministres supérieurs. Les prêtres, en vertu de l'unité d'autel et de sacrifice qui est de règle dans l'Eglise orientale, doivent s'ils sont plusieurs, célébrer en même temps le saint Sacrifice : c'est la concélébration. Ils sont généralement assistés d'un diacre dont le rôle d'intermédiaire entre le prêtre et les fidèles est très important. S'il n'y a pas de diacre, sa fonction ne se trouve pas remplie, car il est de règle, dans l'Église orientale, qu'aucun ministre n'accomplisse les fonctions d'un ordre inférieur au sien, contrairement à la pratique de l'Église latine. Dans ce cas, cependant le prêtre chante les litanies qui, d'ordinaire, incombent au diacre.
L'Église byzantine n'admettant aucun instrument de musique, les chants sont exécutés, tout au long des offices, a capella, ordinairement en polyphonie, par un chœur de chantres.
^ Une longue pratique de la célébration des offices byzantins devant les fidèles latins nous a guidés dans la rédaction de cette brochure. Seules les parties chantées ont été imprimées en grands caractères. Des caractères plus petits désignent les prières récitées à voix basse ou les litanies qui ne sont pas toujours chantées. Cette disposition permettra aux personnes les moins accoutumées à la liturgie byzantine d'en suivre avec aisance la célébration.
Nous n'avons pu signaler les particularités nombreuses de la messe pontificale : la plus manifeste consiste en la bénédiction que le prélat officiant donne à plusieurs reprises, tenant en main, d'une part, le « dikirion » (candélabre portant deux cierges qui symbolisent les deux natures en Nôtre-Seigneur Jésus-Christ), et, d'autre part, le « trikirion » (candélabre à trois cierges symbolisant les trois Personnes de la Sainte Trinité).
Par l'assistance à cette liturgie, les fidèles latins ont l'occasion de s'unir à leurs frères d'Orient dans l'offrande de l'unique sacrifice de nos autels. En mettant entre leurs mains une traduction pratique de la liturgie de saint .lean Chrysostome, nous n'avons d'autre ambition que de favoriser chez eux une meilleure connaissance et un sentiment plus vif de la catholicité de l'Église et de hâter, par là, l'heure de l'union de tous les chrétiens.

ligne
    Retour à l'Index des auteurs en français    Accueil des catalogues en ligne