2105 Rangement général
 |   | Le rêve brisé des Arméniens |
Titre : | Le rêve brisé des Arméniens / auteur(s) : Gaïdz MINASSIAN - |
Éditeur : | Flammarion |
Année : | 2015 |
Imprimeur/Fabricant : | 27-Mesnil-sur-l'Estrée : Impr. CPI Firmin-Didot |
Description : | 15,5 x 24 cm, 356 pages, 8 pages de planches, illustrations en couleurs |
Collection : | |
Notes : | La couv. porte en plus : "1915". - Bibliogr. p. 341-356 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Révolutionnaires -- Arménie -- 1870-1914 -- Arménie -- Histoire -- Autonomie et mouvements indépendantistes |
ISBN : | 9782081347731 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :C'est dans la nuit du 23 au 24 Avril 1915, à Constantinople, qu'eut lieu la première rafle d'Arméniens, annonçant la longue série de déportations, tueries et massacres qui vont durer plus de trois ans. 1 500 000 personnes y perdent la vie, soit deux tiers des Arméniens de l'Empire ottoman. Les autres fuient la fureur des soldats, constituant une diaspora importante en Europe, au Proche-Orient et en Amérique. Depuis un siècle, la Turquie nie toujours ce génocide. Mais que s'est-il passé exactement ? Comment en est-on arrivé là ?
Pour saisir cette histoire dans toute son ampleur, Gaïdz Minassian a choisi de la raconter à travers les parcours des révolutionnaires arméniens, fascinés par le modèle français des Lumières et prêts à tout pour faire reconnaître leurs droits mais aussi défendre l'égalité entre les peuples. De leur mobilisation politique, encore pacifique, à la radicalisation armée, l'auteur retrace l'aventure de ces idéalistes grâce à leurs Mémoires ou journaux qui témoignent de leur vie clandestine, de leurs doutes et leurs espoirs perdus. Parmi eux, au premier rang, la figure charismatique de Christapor Mikaelian, le fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération nationale, hante ces pages... Quoi de mieux, quoi de plus vibrant que ces éclats de vie pour raconter cette histoire au souffle épique. Le dénouement - tragique - est l'image du rêve brisé de ce peuple, partagé entre Orient et Occdient et condamné à l'exil...
Article de Jules Mardirossian, France-Arménie, numéro 419, mai 2015 Avec un regard tragique mais sans pessimisme, Gaïdz Minassian raconte à travers une riche documentation 60 années (1856-1923) d'histoire déterminante et émouvante du combat politique de la nation arménienne colonisée. Pour saisir cette véritable épopée réaliste, héroïque et parfois sublime, l'auteur relate les évènements via les ressentis des révolutionnaires, leur empathie à l'égard de la population arménienne martyrisée, leurs idées de justice et d'égalité des droits, leurs concepts de logique humaniste et leurs stratégies révolutionnaires, face à l'implacable pouvoir totalitaire de l'Empire ottoman, retors et brutal. À travers l'odyssée de cette révolution c'est le héros Christapor Mikaélian, fondateur de la Fédération Révolutionnaire Arménienne (FRA) et chef de file du mouvement de libération national des Arméniens, qui est célébré. L'arbitraire de l'Empire ottoman, la problématique de la condition paysanne arménienne, les injustices sociales ségrégationnistes, l'installation de Circassiens sur des terres confisquées, associés au Printemps des peuples, engendrent le réveil socioculturel arménien (Abovian avec Les Plaies de l'Arménie, Raffi avec Le Fou). La révolte qui gronde aboutit à la création des 3 partis arméniens : Arménagan en 1885, Hentchakian en 1887 et FRA Dachnaktsoutioun en 1890. Christapor considérerait comme fondamentale l'union des révolutionnaires, même avec des concepts différents, car il savait les rendre compatibles. Il était capable d'élaborer une synthèse pertinente entre la lutte nationale et la lutte sociale avec la fédération comme technique de fonctionnement. Il savait aussi assumer la cohabitation nécessaire entre la tradition et la modernité. Dans les stratégies d'alliance et à long terme, la FRA mise sur la paix par le respect du droit international, sur l'appui des sociétés civiles et sur la guerre contre l'ordre établi. La mobilisation politique évolue progressivement du comportement pacifique à la radicalisation armée. Le trio Christapor, Rostom Zorian et Simon Zavarian gère l'ensemble sous la houlette du premier : congrès, Pro Arménia, libération de la partie turque, groupe Potorig (recueil d'argent), accord contre nature avec le CUP, élimination du sultan. Christapor s'inspire aussi des idées les plus contemporaines en sciences sociales : Bergson, Durkheim, Auguste Comte, Hegel, Kant En 1905, "Christapor est mort ; la FRA est orpheline ", alors qu'il testait la bombe qui devait éliminer le sultan. L'auteur conclut son épilogue par une triple image : "En 10 ans, de 1915 à 1925, l'Arménie a été abattue de 3 balles dans la tête [.. 1. En 1915-1918. la balle de l'extinction physique la frappe en premier : assassinat à huis clos d'une nation [...]. En 1920-1921, la balle de l'extinction politique la touche une seconde fois : la révolution communiste avale les indépendances [...]. En 1923-1925 enfin, la 3e balle achève l'Arménie. Le traité de Lausanne de 1923 annule le traité de Sèvres [...] : c'est la mort de la Question arménienne dans l'indifférence générale. Jules Mardirossian, France-Arménie, numéro 419, mai 2015 |
2096 Rangement général
 |   | Trois mille ans d'historiographie arménienne |
Titre : | Trois mille ans d'historiographie arménienne / auteur(s) : Gaïdz MINASSIAN - Marquer le temps et l'espace |
Éditeur : | CNRS |
Année : | 2015 |
Imprimeur/Fabricant : | 93-La Plaine-Saint-Denis : ISI print |
Description : | 15 x 23 cm, 160 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Histoire |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arménie -- Historiographie |
ISBN : | 9782271087386 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Pour le peuple arménien dont l'histoire remonte à plus de trois mille ans, il n'existe curieusement que peu d'études sur son historiographie. La majeure partie des travaux se concentrent sur son passé antique ou médiéval, prennent la forme de synthèses, ou pèchent par leur caractère idéologique. Souvent dominés et écartelés en plusieurs États, les Arméniens ont très tôt acquis une expérience transnationale du récit historique incarnée par un personnage clé, Moïse de Khorène. Auteur du Ve siècle pour les uns, du VIIIe siècle pour les autres, mais « père de l'histoire arménienne » pour tous, Moïse de Khorène a imposé son modèle historiographique jusqu'au XVIIe siècle en combinant documents d'archives et sources orales. Au XVIIIe siècle, la rencontre avec la modernité a bouleversé cet héritage khorénatsien sans pour autant favoriser l'émergence d'une histoire critique. Le temps n'est-il pas venu, à l'heure du centenaire du génocide de 1915, d'ouvrir la réflexion à des approches nouvelles, d'énoncer les ambivalences de l'écriture historique arménienne et de s'interroger sur l'existence de ce qui ressemble à un roman national ? Cet ouvrage a pour but de mesurer, des origines à nos jours, l'impact des récits historiques et des représentations sur les consciences arméniennes, sur la notion d'héritage collectif et sur la construction d'une identité mutilée par l'histoire mais préservée par la mémoire. |
2076 Rangement général
 |   | Arméniens - Le temps de la délivrance |
Titre : | Arméniens - Le temps de la délivrance / auteur(s) : Gaïdz MINASSIAN - |
Éditeur : | CNRS Éditions |
Année : | 2015 |
Imprimeur/Fabricant : | 58-Clamecy : Impr. Laballery |
Description : | 15 x 23 cm, 530 pages, couverture illustrée |
Collection : | CNRS Histoire |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arméniens -- Génocide .-- Mémoire arménienne |
ISBN : | 9782271079268 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Jamais le débat autour du génocide des Arméniens de 1915 n’a été aussi acerbe que ces dernières années entre défenseurs et opposants aux lois dites « mémorielles ». Pourquoi cette question suscite-t-elle tant de passions ? Analyse approfondie de l’histoire et de la mémoire arméniennes, cet ouvrage explore les spécificités d’un peuple dont l’identité nationale ne peut pas se construire à partir du seul génocide. L’histoire a commencé avant et s’est poursuivie après. L’auteur appelle ainsi les Arméniens à désacraliser 1915 afin de libérer la pensée et désinhiber les comportements collectifs. Par le passé, les empires successifs ont, en effet, empêché l’Arménie de développer une tradition de souveraineté au sein d’un territoire dont les frontières étaient trop mouvantes pour constituer un État aux fondations durables. Et la religion s’est souvent substituée à celui-ci pour organiser la société et nourrir une vision mythifiée d’une nation multiséculaire. Comment sortir de ces logiques de domination ? S’affranchir de la mémoire, se délivrer du poids du passé et devenir le sujet de son propre destin : tels sont les enjeux actuels du peuple arménien. |
1197 Rangement général
 |   | Caucase du Sud, la nouvelle guerre froide : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie |
Titre : | Caucase du Sud, la nouvelle guerre froide : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie / auteur(s) : Gaïdz MINASSIAN - |
Éditeur : | Autrement |
Année : | 2006 |
Imprimeur/Fabricant : | 14-Condé-sur-Noireau : Impr. Corlet |
Description : | 15 x 23 cm, 188 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Frontières |
Notes : | Chronologie pp 175-183, Bibliographe pp 184-186 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Géopolitique -- Caucase -- 1990-.... |
ISBN : | 9782746709126 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Situé stratégiquement entre la Russie, l'Europe, le Proche-Orient et l'Asie centrale, le Caucase du Sud est soumis, après seize années d'indépendance, à une pression géopolitique si forte que l'on parle d'une guerre froide d'un nouveau genre. Les tensions entre la Géorgie et la Russie, les crises non résolues dans le Haut-Karabakh (Azerbaïdjan), en Abkhazie et en Ossétie du Sud (Géorgie), la guerre du gaz, les rivalités pétrolières entre les Etats-Unis et la Russie, le processus d'intégration de la Turquie à l'Union européenne et maintenant la crise du nucléaire entre l'Iran et les Etats-Unis perturbent fortement les projets de redressement économique ambitieux - absence de circulation et blocage des échanges culturels, économiques et financiers - et de démocratisation lancés à la sortie du totalitarisme soviétique. Malgré les révolutions "colorées" inaugurées en Géorgie en 2003, l'absence de perspective de paix incite les régimes à se replier dans l'autoritarisme et la course aux armements. Pour la première fois, un ouvrage décrypte les particularismes des trois Etats sud-caucasiens, confirmant l'entrée du Caucase dans la mondialisation - par la mer pour les Géorgiens, par la diaspora pour les Arméniens et par le pétrole pour les Azéris. Il soulève la question cruciale de l'avenir de ces trois Etats, la paix ou la guerre, et dévoile ainsi à quel point cette région instable est devenue un enjeu clé de la sécurité mondiale. |
746 Rangement général
 |   | Guerre et terrorisme arméniens, 1972-1998 |
Titre : | Guerre et terrorisme arméniens, 1972-1998 / auteur(s) : Gaïdz MINASSIAN - Préface de Jean-Marie Demaldent |
Éditeur : | Presses Universitaires de France |
Année : | 2002 |
Imprimeur/Fabricant : | 41-Vendôme : Impr. des PUF |
Description : | 13 x 21,5 cm, 291 pages, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | Politique d'aujourd'hui |
Notes : | Texte remanié de : Th. doct. : Sci. polit. : Paris 10-Nanterre : 1999. La Fédération révolutionnaire arménienne Dachnaktsoutioum, 1959-1998 ou L'utopie en suspens |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Terroristes arméniens -- Arménie -- Histoire -- Autonomie et mouvements indépendantistes |
ISBN : | 9782130526575 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Résumé Qu'il s'agisse du terrorisme contre la Turquie (1975-1985) ou de la guerre du Haut-Karabakh (1988-1994), la Fédération révolutionnaire arménienne (FRA), fondée en 1890, favorable à la création d'une Grande Arménie aux confins de trois empires devenus la Turquie, la Russie et l'Iran, joua un rôle clef mais toujours passé sous silence. Pourquoi ? Des années 1970 à nos jours, les deux aspects les plus saillants - et les plus meurtriers - de la question arménienne ont en effet eu pour principal fil conducteur cette organisation méconnue bien que centenaire : la FRA, également appelée le Parti Dachnak. Incarnation du mouvement révolutionnaire arménien jusqu'au génocide de 1915 et la chute de la République d'Arménie en 1920, la FRA est aujourd'hui implantée sur les cinq continents et dans plus de trente Etats sous la forme d'un réseau transnational, plus ou moins publique, plus ou moins légal. Cet ouvrage, pionnier en son genre, truffé de révélations, retrace par le menu la décennie du terrorisme arménien (notamment responsable de l'attentat d'Orly, le plus sanglant jamais commis en France), ses coulisses, ses débats, manifestes ou secrets, ses limites. Il revient sur les origines de la perestroïka et de la glasnost pour éclairer la guerre arméno-azérie sur fond de ruines de l'empire soviétique. A l'heure où l'utopie dachnak semble renaître, on y croise les grands de la diplomatie mondiale (Gorbatchev, Reagan, Mitterrand...), on y apprend les dessous d'épisodes tragiques (conflits d'intérêts des services de renseignement, comme dans la guerre du Liban), on y explique enfin les tenants et aboutissants d'un enjeu politique de portée internationale mais toujours occulté : celui de la question arménienne. Sommaire LA REVOLUTION CULTURELLE HAITADISTE, 1972-1988. - Haro sur la Turquie, 1972-1981. - Dérives et normalisation, 1981-1988. LE TEMPS DES REVOLUTIONS, 1988-1998. - A la recherche de la vérité, 1988-1991. - Désillusion et rénovation, 1991-1998 |
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