Titre : | Arménie, mes racines / auteur(s) : Astrig TCHAMKERTEN - |
Éditeur : | Pourquoi-Pas , Genève |
Année : | 1993 |
Imprimeur/Fabricant : | SCI Jacques et Demontrond à Thise/Besanàn |
Description : | 14,5 x 21,5 cm, 261 pages;, Table des matières, couverture illustrée en couleurs |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Récit personnel |
ISBN : | 9782881730122 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Arménie, mes racines a été conçu comme un journal relatant la vie au jour le jour dans cette Arménie encore soviétique, mais en pleine mutation et en marche vers son indépendance. Aussitôt adoptée par quelques familles, Astrig Tchamkerten s'émerveille de leur hospitalité et de la générosité des tables que, malgré toutes les pénuries, on dresse en l'honneur de l'Arménienne de la diaspora ; de la convivialité de ses nouveaux amis et de leur sens de l'humour, seuls palliatifs aux conditions tragiques de leur existence. Elle raconte avec finesse les tribulations de la vie quotidienne, les files interminables, la pénurie quasi permanente, l'inefficacité chronique, le véritable parcours du combattant qu'elle doit accomplir pour s'inscrire à l'université, trouver un professeur ou faire une photocopie ! Ce n'est pas dans un car d'Intourist mais à pied, en tram ou à bord d'une voiture, dans laquelle chaque kilomètre franchi est un exploit, qu'elle va à la rencontre de la terre arménienne, de ses paysages bibliques, des hauts-lieux de sa Religion et de son Histoire. Astrig Tchamkerten réalise ainsi peu à peu que la foi arménienne est le ciment du peuple, et elle découvre le rôle primordial que joue l'Église, gardienne de la cohésion et de l'identité de la nation, refuge de sa mémoire. Au fur et à mesure de ses progrès en arménien, ses amis l'initient aux graves problèmes qui minent leur pays : le conflit avec les Azéris, la question du Karabagh, les relations avec Moscou, le désastre écologique et toutes ses conséquences sur la santé de la population. Ces Arméniens, traumatisés par la lancinante angoisse d'un nouveau génocide, la déterminent à témoigner pour eux. C'est ce qu'elle fait dans ce livre, modestement, avec beaucoup de tendresse pour ces gens qu'elle a appris à connaître et à aimer. |