1709 Rangement Langue |   | Manuel de langue arménienne |
Titre : | Manuel de langue arménienne / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - arménien occidental moderne |
Éditeur : | Éditions Cilicia - Alep, Syrie |
Année : | 2010 |
Imprimeur/Fabricant : | Alep, Syrie |
Description : | |
Collection : | Bibliothèque arménienne de a Fondation Calouste Gulbenkian |
Notes : | Troisième édition |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Langue arménienne |
ISBN : | 9789933445133 |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :
Tous ceux et toutes celles qui ont eu le privilège d'avoir eu entre 1949 et 1977 Monsieur Frédéric Feydit comme professeur a l'Ecole des Langues Orientales, (rue de Lille, Paris) pour apprendre l'arménien occidental moderne, se le rappellent comme un enseignant dévoué qui réfléchissait. Sans avoir eu l'aide de l'audio-visuel et de rimformatique, il avait réfléchi sur son premier enseignement en Italie dont témoigne sa grammaire de l'arménien moderne, publiée à Venise en 1935. Le résultat de cette réflexion sera le Manuel de langue arménienne, publié à Paris en 1948, et de nouveau en 1969. Cette publication, selon les spécialistes en ce domaine longtemps négligée, a jeté enfin les bases d'une étude scientifique de l'arménien contemporain. L'approche linguistique de ce manuel est encore classique dans le meilleur sens de terme: ni la méthode structuraliste, ni la grammaire générative n'ont pu influencer cette réflexion du professeur Feydit sur cette admirable langue. Sa grammaire a le souci de la précision et de l'exactiude des faits langagiers et le soin de les intégrer dans un tout linguistique où tout se tient, selon l'expression célèbre d'Antoine Meillet, qui était le professeur préféré de Monsieur Feydit à l'Ecole pratique des Hautes Études à Paris. Il nous revient de féliciter la maison d'édition Cilicia d'Alep, qui, sous l'impulsion de son directeur Matig Eblighatian, a décidé de redonner vie à cet ouvrage référentiel dans le champ des études arméniennes. Fidèle à sa tradition de mécénat, le département arménien de la fondation Calouste Gulbenkian de Lisbonne (dont le directeur Zaven Yégavian est un ancien disciple du Professeur Feydit) n'a pas dénié son concours dans le cadre de la réédition de ce manuel, qu'il en soit vivement remercié. Dans son enseignement oral Frédéric Feydit était attentif aux développements de la langue arménienne pour pouvoir fournir une information et une formation linguistique scientifiquement élaborées, tout en avouant que même la grammaire la plus exigeante et efficiente n'aura jamais le dernier mot, car aussi la langue arménienne reste vivante. Nous devons y ajouter: grâce à la compétence du professeur Frédéric Feydit. Peter - Hans KOLVENBACH (S.J.) |
206 Rangement général
 |   | Les Arméniens, Histoire d'une chrétienté |
Commentaire :Depuis 1988, ils ont été au coeur de l'actualité : les Arméniens de la République d'Arménie sont sans doute les premiers en URSS à exiger une démocratisation de la vie politique qui, à leurs yeux, doit passer par l'autodétermination des habitants du Karabagh, cette terre arménienne en Azerbaïdjan. Dans le même temps, un épouvantable séisme les met une nouvelle fois à l'épreuve. Pour que les Arméniens de la Diaspora prennent davantage conscience de leur identité, pour que leurs concitoyens des pays d'accueil les connaissent dans ce qu'ils ont d'essentiel, un livre à la fois bref, attrayant et solide au plan scientifique s'est avéré indispensable. Sous la forme d'un album abondamment illustré, "Les Arméniens, histoire d'une chrétienté", rassemble une équipe d'universitaires de renom, mais aussi d'éminents responsables religieux qui présentent tour à tour leurs Eglises ; c'est-à-dire, dans l'ordre d'importance : les Arméniens apostoliques (90 %) ; les Arméniens catholiques (9 %) ; les Arméniens évangéliques ou protestants (1 %). Cette démarche, éclatante de démonstration d'oecuménisme interne, dépeint de façon vivante une communauté originale restée, semble-t-il, proche du christianisme primitif. Nul doute qu'à travers ce pèlerinage aux sources de l'arménité, le lecteur ne comprenne mieux l'étonnante capacité des Arméniens à faire face aux épreuves de l'histoire, comme à effectuer une intégration harmonieuse dans tous les pays, qu'ils soient ou non de tradition chrétienne, où la tourmente les a dispersés.
Critique Le jeudi 15 novembre 1990 à la salle Nourhan Fringhian, rue Jean Goujon, et le vendredi 16 à l'Eparchie, rue Thouin, les éditions Privat et les auteurs ont présenté au public et aux journalistes Les Arméniens, Histoire d'une Chrétienté. Ce livre collectif, au format 24x32, est le premier d'une série que Privat, probablement le plus grand éditeur français hors Paris, entend consacrer aux "minorités" religieuses, ethniques, le cas échéant carcérales ! L'intention est claire : en même temps procurer aux Arméniens un résumé exact de leur histoire (et de fait ce résumé n'est pas entaché de préjugés chauvins) et donner d'eux à leurs compatriotes français une présentation claire, lisible, à la fois "grand public" et intellectuellement exigeante. Ce sont d'ailleurs, comme il est à peu près de règle dans tous les domaines de connaissance, les meilleurs spécialistes qui font les meilleurs vulgarisateurs; dans le cas présent le linguiste Frédéric Feydit, les historiens Yves Ternon, Gérard Dedeyan, Anahide Ter Minassian, Dickran Kouymjian, Claude Mutafian, l'archéologue et historien de l'art Jean-Michel Thierry, la géographe Aida Boudjikanian. I1 était important pour sa diffusion que le prix du livre restât au-dessous de deux cents francs, ce qui explique suffisamment la fréquence et hétérogénéité des documents en noir et blanc et le caractère un peu brouillé de plusieurs clichés couleur. Les Fondations Fringhian et Gulbenkian et l'UGAB, ont contribue à sa publication. L'économie du livre se présente ainsi. Deux brèves introductions, l'une du R.P. Michel Riquet, S.J., l'autre de Gérard Dedeyan, le maître d'oeuvre. Suivent les chapitres historiques, qui occupent à peu près les deux tiers de l'espace total. Le dernier tiers est constitué par les chapitres, relativement très nourris, consacrés aux trois Eglises, l'apostolique, majoritaire (90 % des fidèles), la catholique (9 %), dont le rite est reste arménien, l'évangélique (1%), et rédigés respectivement par Mgr Norvan Zakarian, Mgr Mesrob Djourian et le Pasteur Jean-Daniel Sahagian. Pour quelqu'un qui n'est pas né Arménien, le destin (au sens non providentiel du mot) du peuple arménien apparaît comme la concentration exceptionnelle de traits qui se trouvent ailleurs dispersés. ou diversement réalisés. J'en recense quelques uns: le rapport étroit, en Pologne par exemple, entre identité nationale, résistance de cette identité, et institutions religieuses, l'existence constamment renouvelée, comme pour les Grecs anciens, pour les Juifs, ou les Libanais, ou les Palestiniens, de diasporas, et par voie de conséquence d'une part la déterritorialisation de masses entières de population, d'autre part leur rapport symbolique à une patrie prise dans l'acception "terre des ancêtres", enfin, dans ce cas précis, une relative rechristianisation de cette derniers; le passage au XlXeme siècle, comme en Grèce, de la katharevoussa (*) à la demotiki (*) en tant que langue littéraire; I'occidentalisation, comme pour les Juifs, les Libanais, les Maghrébins; le génocide enfin, si patent qu'il gêne et irrite certains Juifs soucieux de conserver un caractère unique, la colère de Dieu contre son peuple, à l'holocauste... Les problèmes les plus sensibles pouvaient difficilement être traités dans un ouvrage aussi oecuménique que celui-ci. J'en citerai de nouveau trois, par ordre décroissant de généralité. L'un, extrêmement répandu, réside dans un certain embarras où se trouve l'incroyant lorsque son identité nationale a été maintenue pour l'essentiel par une religion et son Eglise; je crois qu'il est aisé de faire de cette dimension, en principe superfétatoire, une richesse. Un autre, extrêmement commun lui aussi, puisqu'il touche un très grand nombre d'immigrés et errants Immigrés, tient à la faible possibilité, pour tout individu ainsi déterminé, de concilier dans tous les cas deux allégeances, deux fidélités fortement distinctes; cette difficulté cependant parait moins grande pour les Arméniens que pour d'autres "minorités". Le dernier problème, auquel, par le truchement d'une citation d'Y. Ternon, A. Boudjikanian fait une rapide allusion, se situe dans le retard d'accommodation des partis politiques anciens de la diaspora à la victoire électorale du MNA et à son accession au pouvoir en Arménie "soviétique"; il s'agit cette fois d'une situation spécifique, qu'A. Ter Minassian a pu exposer avec plus de liberté dans son article d'Hérodote. Placés in fine, une bibliographie et surtout, initiative heureuse dans ce genre de publication, un index permettent au lecteur de prolonger les apports d'un petit ouvrage plaisant. (*) Katharevoussa : langue des puristes, proche du grec ancien ; Demotiki : la langue employée par le peuple Michel Gauthier-Darley (1923-2002), dans France-Arménie, numéro 96, Décembre 1990 |
1834 Rangement général
 |   | Les croyances populaires arméniennes, fascicule III - La démono-mythologie d'après les sources anciennes |
Titre : | Les croyances populaires arméniennes, fascicule III - La démono-mythologie d'après les sources anciennes / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - |
Éditeur : | Pères Mekhitaristes de Venise |
Année : | 1987 |
Imprimeur/Fabricant : | Imp. tipo-litografia armenia, Venise |
Description : | 17 x 24 cm, pp. 1 à 23 |
Collection : | |
Notes : | Extrait de la revue Basmavep, 1987, numéro 1-4, pp. 316-336 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Arménie ancienne - Mythologie |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire : |
1527 Rangement général
 |   | Khatchadour Abovian et la renaissance littéraire en Arménie orientale |
Titre : | Khatchadour Abovian et la renaissance littéraire en Arménie orientale / auteur(s) : Hrant ADJEMIAN - Directeur de recherches : Frédéric Feydit |
Éditeur : | Catholicossat arménien de Cilicie (Antelias - Liban) |
Année : | 1986 |
Imprimeur/Fabricant : | |
Description : | 1 vol. (156 p.) ; 24 cm |
Collection : | |
Notes : | Bibliogr. p. 153-156 ; thèse de doctorat de troisième cycle, Université de Paris III, Institut national des langues et civilisations orientales |
Autres auteurs : | Frédéric FEYDIT [directeur] - |
Sujets : | Apovian, Khatchadour (1809-1848 ) - Écrivains arméniens -- Biographies |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Table des matières
Introduction | 11 |
Bref aperçu de l'évolution de la littérature et de la langue en Arménie du Ve au XIXe siècle. | |
Chapitre premier | |
La vie de Khatchadour Abovian et ses activités pédagogiques | 23 |
— Le milieu | 23 |
— La naissance | 26 |
— Son enfance | 29 |
— A Tiflis | 33 |
— Les grandes espérances | 37 |
— A Dorpat | 40 |
— Le retour à la patrie | 46 |
Abovian et son projet | 46 |
Ses activités pédagogiques à Tiflis | 49 |
Ses activités pédagogiques à Erevan | 51 |
— Sa disparition | 54 |
Chapitre deuxième | |
Les idées avant-gardistes d'Abovian à travers son œuvre littéraire | 61 |
— Le pédagogue | 61 |
— La morale | 62 |
— Le travail | 64 |
— La culture physique | 67 |
— L'éducation intellectuelle | 6 |
— L'enseignement | 68 |
— L'enseignant | 69 |
— L'histoire de Dicran | 71 |
— Le moraliste | 77 |
Les fables | 83 |
Abovian et l'art de la fable | 85 |
Feodora ou l'amour filial | 86 |
— Khatchadour Abovian et la vie sociale | 89 |
La fille du Turc | 89 |
Le récit Ovsanna | 93 |
— Premier amour | 96 |
— Le Patriote | 99 |
Les Plaies de l'Arménie | 99 |
— Le peuple et les khans | 103 |
— La révolte d'Aghassi | 109 |
— Le patriote | 117 |
Chapitre troisième | |
— Le rôle d'Abovian dans la renaissance littéraire en Arménie Orientale | 123 |
— L'éclectisme d'Abovian | 123 |
— Le renouveau de la langue | 130 |
— La valeur littéraire | 133 |
— L'influence littéraire d'Abovian | 138 |
CONCLUSION | 145 |
BIBLIOGRAPHIE | 153 |
Dans cette excellente étude, Monsieur Hrant Adjemian présente avec une exactitude rigoureuse, fruit de longues et méthodiques recherches, la personnalité complexe de Khatchadour Abovian, brossant au préalable un tableau précis de l’histoire de l’Arménie, nécessaire pour comprendre de quelle civilisation et aussi de quelles circonstances Khatchadour Abovian était le produit. De cette façon, le lecteur qui ne connaît pas l’arménien et ne peut se reporter aux sources, aura le moyen de se faire une idée des problèmes qui se sont posés à ce peuple géographiquement lointain et culturellement si proche de nous, lorsqu’il a entrepris de se libérer d’une longue et écrasante domination étrangère et qu’il s’est trouvé dans des difficultés quasi insurmontables pour reconstituer une véritable nation apte à tous points de vue à recouvrer son autonomie nationale. Professeur Frédéric Feydit, 1986. |
277 Rangement général
 |   | Amulettes de l'Arménie chrétienne |
Titre : | Amulettes de l'Arménie chrétienne / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - |
Éditeur : | Pères Mekhitaristes de Venise |
Année : | 1986 |
Imprimeur/Fabricant : | saint-lazare, venise |
Description : | 385 p.-[24] p. de pl. dont [1] f. de depl. 27 cm |
Collection : | Bibliotheque armenienne de la Fondation Calouste Gulbenkian |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Amulettes -- Arménie * Chrétiens -- Arménie -- Prières |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :Début du texte de l’ AVERTISSEMENTLes amulettes dont nous publions ci-après le contenu se présentent toutes, sauf une, sous la forme de rouleaux de papier comportant des prières et des formules magiques de caractère prophylactique, jamais des recettes médicales. Ce ne sont pas des talismans universels garantissant contre toute maladie ou tout coup du sort en général. Ce ne sont pas, non plus, des préservatifs spécifiques contre tel ou tel mal, mais des recueils de conjurations spécifiques, recueils que l'on veut toujours aussi complets que possible de façon que presque tout cas d'espèce ait été prévu et que l'on puisse soit le prévenir, soit y remédier, par la lecture d'un texte approprié, ou, beaucoup plus rarement, par l'accomplissement du rit qui s'impose en la circonstance. Les «écrits spécifiques» s'attachaient au cou ou au bras, parfois sur la partie du corps atteinte par la maladie; on pouvait aussi les brûler et en inhaler la fumée ou les mettre à tremper dans l'eau, que l'on buvait ensuite. Au contraire, les amulettes qui font l'objet de cette publication et qui se présentent, ainsi que nous l'avons dit, sous forme de rouleaux de papier de dimensions variables, pouvant atteindre et même dépasser vingt-cinq mètres de long sur douze centimètres de large, devaient sans doute se conserver dans la poche' ou sous l'oreiller. Elles servaient ainsi doublement: d'une part, en assurant une protection constante contre les coups du sort énumérés un à un dans l'ensemble des textes contenus dans chaque amulette ou contre le mauvais oeil; d'autre part, le cas échéant, pour prévenir un accident ou conjurer un maléfice bien déterminés ou pour y porter remède. On choisissait alors le texte approprié au cas, quitte à le recopier et à traiter cette copie comme un écrit spécifique. La bibliothèque des Pères Mekhitaristes de Saint-Lazare de Venise possédait lorsque nous avons entrepris ce travails vingt-quatre amulettes: soit vingt-deux phylactères manuscrits sous forme de rouleaux, un phylactère imprimé, également sous forme de rouleau, et un manuscrit rectangulaire, divisé en quatre rectangles, partagés chacun en huit triangles, le centre de la feuille étant occupé par un cercle dont la surface est obtenue en rognant les angles internes des quatre rectangles (voir fig. n° 90). Parmi les manuscrits de Saint-Lazare de Venise, ceux qui sont pourvus de mémoriaux portent les dates suivantes: 1677, 1680, 1690, 1693, 1703, 1710, 1713, 1715, 1742, 1760, 1779 et 1808. Ceux qui sont incomplets et auxquels il manque le mémorial doivent tous être répartis dans cette même période. Les amulettes imprimées datent de 1709 et 1731. Nous avons consulté aussi les six manuscrits d'amulettes de ce type qui se trouvaient à la Bibliothèque Nationale de Paris. Trois sont datés: l'un est de 1743, le deuxième de 1766; quant à la date du troisième, elle est effacée. En outre, grâce à la gentillesse de Madame Macler, nous avons hérité de notre maître, dont nous évoquons le souvenir avec respect et gratitude, deux manuscrits d'amulettes. Un autre manuscrit nous a été offert lors d'un séjour à Constantinople. Aucun de ces manuscrits n'est complet de la fin. Comme ceux de la bibliothèque des Mekhitaristes et ceux de la Bibliothèque Nationale, ils appartiennent aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Il existe, cependant, des manuscrits plus anciens: D'une part, le P. Dachian, dans le catalogue des manuscrits de la bibliothèque des Pères Mekhitaristes de Viennes, en cite un, le n° 443/III, qui est particulièrement digne d'attention par sa date: 1476, date qui serait d'une main postérieure à celle du texte; D'autre part, d'après des informations qui nous furent données par feu le P. Vartan Hatsouni, la Bibliothèque Marciana de Venise devrait posséder aussi un manuscrit ancien qu'elle aurait hérité du professeur Tesa, auquel les Pères Mekhitaristes l'auraient prêté peu avant sa mort. Cette amulette portait la date de 1447 et devait, par conséquent, être la plus ancienne de toutes celles recueillies en Occidents. Malgré nos recherches effectuées après la guerre au cours d'un passage à Venise, recherches facilitées par la grande amabilité de Mme la Conservatrice de l'époque, qui a été jusqu'à passer en revue avec nous tous les rayon; susceptibles d'abriter ce manuscrit, il ne nous a pas été possible de retrouver la trace de cette amulette. Quel qu'ait été le sort de cette pièce rare, son existence au début de ce siècle est attestée par le P. Hatsouni qui en a fait une brève description'. Enfin, le plus ancien phylactère du Matenadaran porte la date de 1428. Il n'est pas possible de proposer une date, si imprécise fût-elle, pour l'apparition de ce genre d'amulettes. Si les homélies (tout au moins, la XXVIe) que l'on attribue à Mandakouni sont bien l'œuvre de ce catholicos, ce qui n'est pas improbable, nous y trouvons la preuve que, dès la deuxième moitié du Ve siècle après J.-C., les Arméniens faisaient usage d'écrits prophylactiques. Mandakouni consacre toute sa XXVIe homélie aux «charmes des enchanteurs et magiciens impies» Il lutte contre ceux que «Satan a enhardis au point d'écrire le saint non de Dieu dans les préservatifs magiques», «ceux qui font des écrits avec des noms qui ne sont pas dans les préceptes et y boutent le nom du Chris afin que l'écrit soit cru divin», car «les sortilèges et écrits prophylactiques sont les préceptes des démons et non ceux de Dieu».
L'auteur édite ici cent cinquante-quatre amulettes arméniennes. Il s'agit de «rouleaux de papier comportant des prières et des formules magiques de caractère prophylactique», de «recueils de conjurations (...) aussi complets que possible» assurant une protection soit par le simple port, soit par la récitation des formules inscrites. Ces amulettes sont conservées dans des manuscrits de la bibliothèque Saint-Lazare à Venise, datant du 17e au 19e s. Des manuscrits plus anciens (15e s.) ont disparu. L'intérêt de ces textes arméniens de datation tardive réside en ce qu'ils reproduisent très probablement des textes beaucoup plus anciens, remontant peut-être au 5e siècle comme on peut l'inférer du témoignage du catholicos Jean Mandakouni qui lutta contre ces pratiques. Le grand nombre de variantes montre que ces formules, reliées à l'origine à des passages bibliques, ont été fortement corrompues au cours des siècles par l'inculture des «magiciens» et les croyances populaires. Après une abondante introduction, le corps de l'ouvrage comporte deux parties : une description des manuscrits (qui se présentent essentiellement comme des rouleaux de papier) et l'édition du texte arménien accompagnée d'une traduction française. Les abondantes notes fourmillent de renseignements pittoresques tant sur des coutumes que sur des légendes que les Arméniens partageaient souvent avec les Byzantins. C'est donc tout un aspect encore mal connu de la mentalité de l'Orient chrétien que l'on peut ici aborder. Marie-Hélène Congourdeau |
5198 Rangement Langue |   | La particule նէ nè, les adverbes դէ dè, նոր nor et դոր dor en aménien populaire |
Titre : | La particule նէ nè, les adverbes դէ dè, նոր nor et դոր dor en aménien populaire / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - |
Éditeur : | Revue Bazmavep |
Année : | 1982 |
Imprimeur/Fabricant : | |
Description : | 17 x 24,5 cm, 4 pages, tiré à part de la revue Bazmavep, Vol. CXL, n° 3-4 |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :A la suite, résumé en arménien |
1981 Rangement Langue |   | Cahiers de grammaire arménienne, N III, Le système de la déclinaison en arménien classique |
Titre : | Cahiers de grammaire arménienne, N III, Le système de la déclinaison en arménien classique / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - Extrait de la revue Bazmavep, 176, nos 1-4 |
Éditeur : | Revue Bazmavep |
Année : | 1977 |
Imprimeur/Fabricant : | Imp. tipo-grafica armena, Venise |
Description : | 17 x 24 cm, 52 pages |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Langue arménienne -- Grammaire |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire : |
1833 Rangement général
 |   | Les croyances populaires arméniennes, fascicule V |
Titre : | Les croyances populaires arméniennes, fascicule V / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - |
Éditeur : | Pères Mekhitaristes de Venise |
Année : | 1973 |
Imprimeur/Fabricant : | Imp. tipo-litografia armenia, Venise |
Description : | 17 x 24 cm, pp. V-1 à V-22 |
Collection : | |
Notes : | Extrait de la revue Basmavep, 1973, numéro 2, pp. 227-246 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire : |
2359 Rangement Langue |   | Cahiers de grammaire arménienne, N II, Le système du verbe arménien classique |
Titre : | Cahiers de grammaire arménienne, N II, Le système du verbe arménien classique / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - Extrait de la revue Bazmavep |
Éditeur : | Revue Bazmavep |
Année : | 1969 |
Imprimeur/Fabricant : | Imp. tipo-grafica armena, Venise |
Description : | 17 x 24 cm, 53 pages, table des matières |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Langue arménienne -- Grammaire |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire : |
1508 Rangement général
 |   | David de Sassoun : épopée en vers |
Titre : | David de Sassoun : épopée en vers / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - Traduit de l'arménien avec une introduction et des notes par Frédéric Feydit,... ; préface de Joseph Orbeli |
Éditeur : | Gallimard |
Année : | 1964 |
Imprimeur/Fabricant : | Firmin-Didot, le-Mesnil-sur-l Estrée, Eure |
Description : | 14 x 23 cm, 400 pages |
Collection : | Caucase - Collection Unesco d'oeuvres représentatives |
Notes : | Préface pp. 9-34 |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Épopée arménienne |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :L'épopée arménienne de David de Sassoun est populaire par son origine et par sa forme, mais elle présente toutes les qualités d'une œuvre littéraire. Harmonieux mélange de mythologie, de merveilleux, d'esprit chevaleresque, de morale sociale et de respect du prochain, alliant la chanson de geste, le drame et la satire, elle reflète toute la vie du peuple arménien. Parvenue jusqu'à nous par la tradition orale, sans doute parce qu'elle avait été méprisée par les clercs depuis le ve siècle, elle a été arbitrairement considérée comme une production des environs du Xe siècle. Mais les allusions faites par des écrivains du haut Moyen Age à des traditions qui se retrouvent dans le premier chant nous permettent de penser que cette œuvre est beaucoup plus ancienne et que sa composition aurait duré des siècles. La traduction française, qui est faite dans une langue familière, est précédée d'une introduction du traducteur et d'une préface des éditeurs du texte original arménien, situant cette couvre dans la littérature épique universelle. De nombreuses notes du traducteur font découvrir au lecteur le folklore arménien. La lecture de David de Sassoun est d'une importance capitale pour quiconque s'intéresse soit aux folklores, soit à la littérature épique. |
517 Rangement général
 |   | Une Mission à Dzabelvar |
Titre : | Une Mission à Dzabelvar / auteur(s) : Yervant ODIAN - Traduit par Frédéric Feydit |
Éditeur : | Pères Mekhitaristes de Venise |
Année : | 1961 |
Imprimeur/Fabricant : | |
Description : | 15,4 x 21,3 cm, 64 pages |
Collection : | |
Notes : | |
Autres auteurs : | Frédéric FEYDIT [traducteur] - |
Sujets : | |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire :La "Mission à Dzabelvar", première parution en 1910, n’a pas à notre connaissance d'équivalent dans la littérature européenne. Cette satire nous est présentée sous la forme d'un paquet de lettres qui seraient tombées fortuitement en sa possession et qu'il fait précéder d'une biographie factice et d'une pseudo-préface. L'auteur semble exceller davantage dans la composition de ses lettres pastiches, écrites dans le plus beau style de tribun, que dans ses préfaces qui ont parfois quelque lourdeur. Il est vrai qu'il a le malheur d'y étudier une forme spéciale de maladie du langage qui, du fait qu'elle est heureusement très rare, paraît à première vue une invention invraisemblable d'Odian et laisse au lecteur une impression d'outré et d'artificiel. F. Feydit |
1510 Rangement Langue |   | Manuel de langue arménienne (arménien occidental moderne) |
Titre : | Manuel de langue arménienne (arménien occidental moderne) / auteur(s) : Frédéric FEYDIT - |
Éditeur : | Klincksieck |
Année : | 1948 |
Imprimeur/Fabricant : | impr. de A. Der Agopian |
Description : | In-8° (230 x 140), VIII-342 p. |
Collection : | Les Langues de l'Europe orientale. III |
Notes : | |
Autres auteurs : | |
Sujets : | Langue arménienne |
ISBN : | |
Lecture On-line : | non disponible |
Commentaire : |
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